Bernard Debré, à Paris le 13 février 2013.
«Liberté de conscience et de vote» devraient être la norme sur un sujet sensible. «On se retrouve sur 90% du texte mais il y a un point de blocage sur la pénalisation et sur la possibilité de régulariser des personnes [étrangères] qui renonceraient à la prostitution», indique Christian Jacob, le président du groupe UMP, qui consacre une réunion spécifique à ce sujet mardi en fin d’après-midi. Selon un cadre du parti, les troupes seraient divisées à parts égales entre partisans du texte, opposants et ceux qui n’ont pas d’avis.
Prostitution: L'Assemblée très divisée sur la pénalisation du client
PARLEMENT – La proposition de loi a créé des clivages au sein des partis...
De l’évocation des grands principes républicains aux jeux de mots graveleux. Des mélodies contradictoires ont résonné mardi dans la salle des Quatre Colonnes à l’Assemblée nationale alors que les députés donnaient leur point de vue sur la proposition de loi (PPL) visant à pénaliser les clients des prostitués et qui sera soumise au vote le 4 décembre prochain. Rarement une proposition de loi n’a autant divisé les parlementaires, jusqu’au sein de chaque groupe politique.«Liberté de conscience et de vote» devraient être la norme sur un sujet sensible. «On se retrouve sur 90% du texte mais il y a un point de blocage sur la pénalisation et sur la possibilité de régulariser des personnes [étrangères] qui renonceraient à la prostitution», indique Christian Jacob, le président du groupe UMP, qui consacre une réunion spécifique à ce sujet mardi en fin d’après-midi. Selon un cadre du parti, les troupes seraient divisées à parts égales entre partisans du texte, opposants et ceux qui n’ont pas d’avis.
«Demain, on va interdire le sucre, le sel, le gras?»
En fait quand vous verrez notre classe
politique non divisée sur n'importe quel sujet, c’est çà qui sera un événement!
Mais ce qui est plus grave, c'est
qu'on voit se battre nos politiciens députés ringards (obnubilés par des courants associatifs divers de biens pensants qui
polluent la politique française en général et deuxième pouvoir virtuel en
France) sur des sujets pas forcement prioritaires ou souvent un consensus
est difficile, voire mission impossible à obtenir!
Exemple : çà a commencé par le pacs,
puis le mariage pour tous, la légalisation du cannabis en gestation, les salles
de shoot en gestation aussi, le voile et ses dérives, les religions, les
pressions toujours plus contraignantes en terme de sécurité ou autres sur les
automobilistes, les interdictions diverses sur les libertés d'expressions, les
mots tabous qu’il n’est pas bon de prononcer quitte à finir en justice, le
politiquement correct etc etc ...
Mais oui, nous sommes devenu un pays ("dit") libre ou l'on veut
tout interdire et réglementer à outrance, il n'y a qu'à voir le nombre de lois,
on ne les compte plus et on ne les connait pas toutes!
Mais pour les problèmes plus
importants et urgents pour redresser le pays, là, il n'y a personne quelque
soit l'étiquette politique partisane auquel ils se rattachent!
Mais peut être que nos citoyens
comprendront quand nous serons arrivés au niveau de l'Espagne, du Portugal, de
l'Italie ou même de la Grèce et que nous aurons sur le dos le FMI par exemple?!
jdeclef27.11.2013 -
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