François Fillon et Jean-François Copé, le 30
janvier 2013 à l'Assemblée.
«Nous allons vivre des moments difficiles jusqu’en mars car nous ne sommes pas crédibles, reconnaît un cadre du parti, proche de Jean-François Copé. Mais aux municipales, nous allons basculer tout de même un nombre important de villes et regagnerons notre statut de premier parti de l’opposition, loin devant le FN.»
Pourquoi la droite ne capitalise pas sur le rejet de la gauche
POLITIQUE – Les raisons sont multiples…
Avec l’impopularité du gouvernement, l’UMP pourrait avoir un boulevard devant elle. C’est pourtant une venelle que le principal parti d’opposition semble emprunter pour les prochaines échéances électorales. Selon un sondage Ifop pour le JDD, 74 % des Français estiment que l'UMP ferait «moins bien» ou «ni mieux ni moins bien» que l’actuel gouvernement. Et dans les baromètres de popularité, les ténors de droite ne surfent pas non plus sur la vague anti-Hollande. «Il est normal qu’en début de quinquennat, le désamour pour un exécutif ne se traduise pas par un regain de confiance pour un parti qui sort d’une série d’échecs électoraux», explique Frédéric Dabi, directeur du pôle Opinions de l’Ifop. D’autant que la guerre des chefs «reste une blessure grave chez des sympathisants de droite pour qui l’union est une attente».Le buzz plus que le fond
«Celui qui perd la présidentielle est durablement convalescent, abonde le député Benoist Apparu. Puis, il y a généralement un phénomène de vase communiquant en popularité entre la majorité et l’opposition. Mais d’habitude, celui qui gagne ne s’effondre pas aussi vite. L’UMP n’arrive pas à se reconstruire aussi vite que le PS ne s’effondre.» «Nous avons commencé notre convalescence par l’élection d’un président d’un parti, ça n’a pas aidé. L’UMP est toute orientée sur la prochaine présidentielle dont les Français se foutent comme de l’An 40.» Selon l’ancien ministre, la seule solution pour que l’UMP capitalise sur l’impopularité de l’exécutif PS serait «de parler du projet pendant deux ans». «Si je dis que je suis candidat pour la primaire de 2016, je fais le buzz. Si je vous parle de mes idées de réforme du système éducatif, tout le monde s’en fout», dénonce Benoist Apparu pour qui les journalistes sont «en partie» responsables du marigot dont l’UMP a du mal à se sortir.«Nous allons vivre des moments difficiles jusqu’en mars car nous ne sommes pas crédibles, reconnaît un cadre du parti, proche de Jean-François Copé. Mais aux municipales, nous allons basculer tout de même un nombre important de villes et regagnerons notre statut de premier parti de l’opposition, loin devant le FN.»
Un «problème de crédibilité» à cause du précédent mandat
A question simple réponse simple :
Parce que la droite n'est pas capable
de faire mieux, car elle n'a pas de programme innovant et est divisée dans ses
querelles intestines de chefaillons!
Et parce que beaucoup de français ne
croient plus en ses politiciens qu'ils ont vus à l'œuvre dans les précédents gouvernements
qu'elle a dirigé!
Parallèlement à cela, certains
français pensent que cela serait peut être pire et donc ne croient plus en
leurs politiciens usés ringards qui ne pensent qu'à eux, cela se verra dans les
prochaines élections avec le taux d'abstention qui augmentera exponentiellement!
Et puis, ils en ont marre de se
bipartisme PS/UMP un coup à droite un coup à gauche pour toujours le même
résultat médiocre et qui devient de plus en plus mauvais!
Ce n'est pas seulement notre fiscalité
qu'il faut changer, c’est notre 5eme république moribonde dans sa totalité, il
faut enfin que les Français se réveillent et que eux justement demandent en
totalité avec force cette fameuse remise à plat et non pas des rafistolages, en
changeant notre constitution et ses institutions pour faire du neuf enfin!
jdeclef26.11.2013 -
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