samedi 23 novembre 2013

UN GRAND DU CINÉMA QUI DISPARAIT ET UN GENRE DE FILMS FRANÇAIS AUSSI C’EST TRISTE!

Le cinéaste Georges Lautner, ici en 1975, est décédé le 22 novembre 2013 à l'âge de 87 ans.

Georges Lautner, le roi du cinéma populaire

PORTRAIT - Le réalisateur des «Tontons flingueurs» est décédé, vendredi, à l'âge de 87 ans...

Son plus gros succès est presque devenu sa malédiction. Les répliques cultes des «Tontons flingueurs» et les rediffusions incessantes à la télévision –16 en 50 ans– ont permis au film de Lautner, décédé vendredi, de traverser les générations, éclipsant une carrière riche et variée.
«Je n'ai jamais compris le miracle des ''Tontons flingueurs'' à travers les âges», disait le cinéaste, qui s'agaçait de ce succès, ayant d'autres ambitions. Selon lui, «le petit Jésus» avait dû se pencher sur le film et «devait avoir envie de se marrer».
40 films en 60 ans de carrière
Né à Nice le 24 janvier 1926, Georges Lautner avait découvert dès l'enfance l'univers des salles obscures grâce à sa mère, la comédienne Renée Saint-Cyr, qui apparaîtra plus tard dans plusieurs de ses films. Il entame des études de droit avant de faire ses premiers pas dans le cinéma à partir de 1949, en tant qu'assistant réalisateur avant d'enchaîner par 40 films en 60 ans de carrière.
Georges Lautner connaît la consécration avec «Les Tontons flingueurs», comédie portée par les répliques cultes du dialoguiste Michel Audiard. Le film avec Bernard Blier, Lino Ventura, Francis Blanche, Jean Lefebvre ou encore Robert Dalban, fêtera mercredi les 50 ans de sa sortie en salles.
«La science du cinéma populaire»
Adepte des gros plans, Georges Lautner savait aussi donner du rythme à ses films grâce à un montage serré. «Michel Audiard disait de lui qu'il était le roi des monteurs», se souvient Rémy Julienne, qui a effectué les cascades sur un grand nombre de ses films. «Il avait la science du cinéma populaire».
Après les «Tontons», le duo Lautner/Audiard enchaîne les succès d'audience, entre comédies, gangsters franchouillards et polars, où apparaissent tour à tour Lino Ventura, Jean Lefebvre, Francis Blanche, Mireille Darc ou encore Jean-Pierre Marielle: «Les Barbouzes» (1964), «Ne nous fâchons pas» (1966), «La valise» (1973), notamment.


C'est une grande perte pour un genre de cinéma français qu'on n'a pas retrouvé depuis, tout comme le regretté M.AUDIARD pour souvent les dialogues de ses films!

Je fais partie de cette génération et de tous ces souvenirs de films que l'on revoit toujours avec plaisir!

Merci Monsieur Georges LAUTNER vous serez inoubliable !

jdeclef23.11.2013 -

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