Gauche à droite: les ministres Emmanuelle Cosse, Marisol
Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Stéphane Le Foll et Jean-Michel Baylet lors
du meeting «He oh la gauche», le 25 avril 2016
Politique
Présidentielle 2017: Les hollandais célèbrent (seuls) le
bilan du quinquennat
REPORTAGE Plusieurs ministres ont défendu les
réformes du gouvernement et rappelé la différence entre la gauche et la droite
lors du meeting « Hé oh la gauche ! », ce lundi...
Ils arrivent en
musique et sous les applaudissements de militants debout. Ce lundi soir, une
dizaine de ministres participent au meeting « Hé oh la gauche ! », initié
par Stéphane Le Foll pour défendre le bilan du quinquennat.
Face à eux, au moins 500 militants ont aussi fait le déplacement dans
l’amphithéâtre de la faculté de médecine de Paris.« Je voudrais rassurer tout le monde, on n’est pas là pour se soigner, on est là pour se mobiliser », glisse d’entrée le porte-parole du gouvernement. « Une action a été conduite depuis quatre ans. On a connu des difficultés et on en connaît encore. Mais ce que nous avons fait est conforme aux valeurs qui ont toujours été les nôtres », poursuit le ministre de l’Agriculture, saluant les « avancées sociales qui compteront dans l’histoire du pays ».
Redressons la tête, nous
n’avons pas à rougir »
Les ministres se
succèdent au micro. Les thématiques défilent avec un même message.
« N’attendons pas de revivre un 21 avril […] La gauche et la droite,
ce n’est pas pareil », lance Najat Vallaud-Belkacem, défendant le nombre
de décrocheurs en baisse à l’école, et les postes créés dans l’éducation.« Je n’ai pas renoncé à la victoire en 2017. Pour gagner, nous devrons présenter un projet, mais aussi regarder fièrement notre bilan. Redressons la tête, nous n’avons pas à rougir de ce que nous avons réalisé et accompli », développe la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Un tract est même distribué, intitulé « Regarde ce que te prépare la droite ! », pour mieux souligner le clivage. Problème : dans la salle, personne n’a besoin d’être convaincu.
Des ministres en terrain
conquis
À la fin de chaque intervention,
les salves d’applaudissements retentissent ; l’amphi a des allures de
meeting, les hollandais sont en terrain conquis. Samy, 22 ans, étudiant et
militant PS depuis 2011. « On est à la fois victimes et fautifs du
“Hollande bashing” [critique de François Hollande]. Le gros défaut du
quinquennat a été la mauvaise communication sur ce qui a été fait »,
avance-t-il. « Je suis convaincu que le cap choisi par le gouvernement est
le bon, ajoute-t-il. Certains sont dans la rue contre la loi El Khomri qui ne
serait pas une loi de gauche. Moi je suis ici pour soutenir les projets engagés
par le gouvernement. »Benjamin, 22 ans aussi, n’en pense pas moins. « Notre politique est très critiquée, sur le chômage notamment, mais elle a sauvé beaucoup d’emplois. On a réussi à atteindre une stabilité, tout en redressant le déficit et sans matraquage fiscal, s’enthousiasme l’étudiant. On avait besoin de se retrouver entre militants hollandais. Cela nous donne de l’envie, nous montre que l’on n’est pas seul. »
Quelques sifflets rappellent
l’absence des frondeurs
Au micro et dans les
travées, les discours ont parfois des airs de méthode Coué. Il faut attendre
les questions du public pour voir le disque s’enrayer légèrement, lorsqu’une
personne évoque la division des parlementaires socialistes. « Depuis
quatre ans, la droite ne nous a pas beaucoup créé de difficulté, c’est plutôt
la gauche. Ce que nous faisons ce soir, c’est une réunion pour rassembler la
gauche. J’appelle les
frondeurs à ne pas se tromper de camp », prévient le président du
groupe PS à l’Assemblée, Bruno le Roux. Quelques sifflets rappellent que les
frondeurs n’ont pas été conviés. « Nous avons eu des débats à gauche, mais
c’était des débats sur des degrés. Nous n’avons pas de différences de nature
comme avec la droite », poursuit-il.Un dernier clip rappelle que François Hollande est passé de 3 % à 51 % dans les sondages en quelques mois avant 2012. Puis Marisol Touraine se lance dans une anaphore « Lui président… ». Tout laisse penser qu’une seule personne manque ce soir à l’appel : le candidat François Hollande.
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Oui ils sont seuls et le resterons, car
ils ont tellement déçus les français, mais cela ne date pas d'aujourd'hui, ni
nouveau, les français ne croient plus en leurs élus et dans les politiciens en
général, pendant des décennies, ils ont alternés leur choix entre gauche et
droite pour faire simple et rien de positif n'en n'est ressorti et en plus en
prenant les mêmes à chaque fois hyper connus !
Alors hélas, une majorité grandissante
de nos concitoyens s'abstiennent et d’autres se résigneraient à voter FN
extrême droite, un signe qui ne trompe pas !
D’ailleurs F.HOLLANDE par ses dernières
déclarations a fait des annonces, mais pour après 2017, donc incapable de les
réaliser avant et n’y croyant pas lui-même !
On le dit grand fin politicien peut être
pour enfumer les gogos, mais cela ne suffit pas pour gouverner un pays et
empêcher son déclin !
Et les français commencent enfin petit à
petit à changer et c’est le seul progrès, car la droite et sa clique super
connue de politiciens ringards sur le retour, on les a déjà subis !
Hélas pour 2017 « les carottes sont cuites » on va rejouer l’alternance
au mieux ou pire encore, tout cela parce que les français se laissent trop
manœuvrer et versatiles et ne savent pas avoir le courage et la volonté de
renverser la table de cette Vème république obsolète !
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