La vie s'organise peu à peu au lycée désaffecté Jean-Jaurès,
occupé depuis jeudi par une centaine de migrants.
Paris
Paris: La vie
s’organise au lycée Jean-Jaurès occupé depuis cette nuit par des migrants
MIGRANTS Malgré la colère de la région
Ile-de-France et du préfet de région, migrants et militants du collectif La
Chapelle Debout se préparent à une longue occupation de ce lycée désaffecté du
19e…
Une quinzaine de sacs
remplis de couvertures et de vêtements. Déposés au pied du lycée
désaffecté Jean-Jaurès, rue Clavel (19e) ce vendredi, ils étaient le signe que
la centaine de migrants qui ont
pris possession des lieux la nuit dernière, se préparent à une occupation
de plusieurs jours.Ce vendredi après-midi, l’entrée de l’établissement désaffecté était bien gardée par les membres de La Chapelle Debout qui a aidé les migrants à investir les lieux. Le collectif veillait à ce qu’aucun média ne prenne d’images depuis la rue et ne laissait entrer personne dans l’enceinte du lycée, hormis de nouveaux réfugiés rapatriés du camp de Stalingrad, non loin de là. Et mieux vaut être souple et fin. L’entrée se fait en se faufilant entre deux barreaux de l’enceinte métallique de l’établissement.
« Beaucoup
plus de place qu’à Jean-Quarré »
À l’intérieur,
« nous sommes beaucoup », indique à 20 Minutes Houssam, porte-parole
de La Chapelle Debout, sans confirmer le nombre de 150 migrants dans un premier
temps avancé par le collectif. Les effectifs devraient de toute façon
rapidement évoluer. Ce vendredi après-midi, les discussions portaient sur
l’opportunité de ramener rue Clavel d’autres réfugiés à avoir vécu dans le
camp près de la station de métro Stalingrad, évacué le 30 mars dernier. « Il
y a beaucoup de place ici, commente Houssam. Bien plus qu’il y en avait au
lycée Jean-Quarré. »Cet autre lycée parisien, situé lui aussi dans le 19e, avait été pris d’assaut par des migrants fin juillet dernier. Ils étaient 150 au départ, 1.300 lors de l’évacuation fin octobre. Le 16 septembre, le journal Libération avait décrit le refuge comme régi par la loi du plus fort et miné par des problèmes d’hygiène, de violence, de pratiques mafieuses.
« Ce
sont les réfugiés qui vont décider comment on s’organise »
A Jean-Jaurès, ce
vendredi après-midi, La Chapelle Debout et les migrants déjà présents dans le
lycée affichaient la volonté de ne pas se laisser déborder cette fois-ci.
« Il est question d’élaborer une charte de bonne conduite dans la journée,
croit savoir une membre du collectif qui souhaite rester anonyme. Valérie
Ozouf, également de La Chapelle Debout mais non présente sur place ce vendredi,
affirme aussi qu’il est prévu cette fois-ci de limiter l’occupation à un nombre
précis de réfugiés et de constituer ensuite une liste d’attente.
« Plusieurs réunions sont prévues ce vendredi, tranche Houssam. Ce sont
les réfugiés qui vont décider de comment ils s’organisent. »Croisée rue Clavel, Annie, qui a travaillé dans le lycée, voit plus tôt d’un bon œil cette occupation. « L’établissement était vide de lycéens depuis au moins quatre ans, indique-t-elle. Ils ont été transférés aulycée Hector-Guimard, pas très loin. L’établissement a accueilli plusieurs fois des élèves des écoles primaires environnantes le temps de réaliser des travaux dans leur école. Mais la plupart du temps, ce lycée était vide. »
« Le
lycée devait rouvrir prochainement »
Mais le lycée
Jean-Jaurès devait rouvrir très prochainement, informe dans un communiqué
Jean-François Carenco, préfet de la région d’Ile-de-France. Ce dernier dénonce
fermement cette « occupation sauvage » au motif qu’elle retarde la
réalisation des travaux prévus en vue de la réouverture. Le conseil
régional d’Ile-de-France, propriétaire du bâtiment, est tout aussi en colère.
La région a ainsi saisi le Préfet de police pour demander l’évacuation
immédiate de l’établissement et indique qu’elle portera plainte pour les
infractions commises et les éventuelles dégradations qui pourraient découler de
cette occupation illégale.Pas de quoi perturber les membres du collectif de la Chapelle Debout. « On est là pour plusieurs jours », assure Houssman.
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Notre gouvernement est totalement
dépassé par un laxisme qui ne s'améliore pas !
Par ces mouvements divers incontrôlables
et le laisser faire dans la capitale on glisse vers une situation anarchique
qui si, on la laisse s'étendre deviendra difficile à réguler pour y remettre de
l'ordre !
Et puis il y a trop d'associations qui
font tout et n'importe quoi et qui draine des trublions qui souvent dégrade et
sème le désordre !
Il faut reprendre cela en main et
rappeler un minimum de règles à respecter (car
ce « il est interdit d’interdire ») devient nettement
obsolète !
Et on parle d’état d’urgence dont
certains se plaignent, il faut plutôt en rire, il est où et respecté par
qui ?!
On voit plutôt un état anarchique qui se
développe subrepticement !
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