Illustration de l'hôtel de région, à Bordeaux.
Bordeaux
Poitou-Charentes:
Un audit signale « la situation financière alarmante » de l'ancienne région de
Ségolène Royal
ÉCONOMIES L'audit réalisé sur les comptes des trois
ex-régions montre que le Poitou-Charentes accuse bien un retard de paiements de
132 millions d'euros...
Les craintes étaient
justifiées. Un audit de la nouvelle
région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (ALPC), dont les conclusions
ont été livrées ce jeudi, a mis au jour la « situation financière
alarmante » d’une des mariées, l’ex-Poitou-Charentes, tandis que l’opposition
de droite a émis « un sérieux doute » sur la sincérité des comptes et
demandé à son ex-présidente PS, Ségolène Royal, de « s’expliquer ».Les conclusions sur l'audit des dettes du Poitou-Charentes connues ce jeudi
L’audit commandé par le président socialiste de la grande région Alain Rousset a souligné les ratios financiers « performants » de la nouvelle région ALPC à la veille de la fusion (31 décembre 2015), mais masquant des « hétérogénéités », en particulier une « forte dégradation » de la situation de Poitou-Charentes.
« Sans la fusion, ce
serait la banqueroute de la région »
Sans la fusion (des
trois régions), « nous serions vraisemblablement en train de constater la
faillite et la banqueroute de la région » Poitou-Charentes, a affirmé le
président de la commission des Finances d’ALPC, Olivier Chartier (Les
Républicains), en présentant à la presse les résultats de l’audit mené par
Ernst & Young.Des entreprises du BTP n'étaient plus payées depuis des mois par la région Poitou-Charentes
« Points noirs » de l’audit concernant le Poitou-Charentes : des retards de paiements s’élevant à 132 millions d’euros, et qui avaient déjà été révélés en février par Alain Rousset. Mais aussi une épargne « quasi-nulle » avec un taux net de 0,05 %, une sous-budgétisation, « des dépenses qui ne sont pas inscrites au budget en fonction de la réalité des besoins », a énuméré pour sa part le vice-président de cette commission de Finances, le socialiste Florent Boudié.
Des emprunts à très haut
risque
Le cabinet relève
aussi, parmi les emprunts, « 56 millions d’euros à très haut
risque » qui nécessiteront un plan de désengagement, et 46 millions
d’euros d’emprunts « à risque ». Pèsent, enfin, deux crédits-bails
pour le renouvellement de TER, obérant la capacité de désendettement.« C’est une gestion absolument pas maîtrisée, et qui connaît une accélération de sa dégradation très forte » depuis 2013, a résumé Florent Boudié. Olivier Chartier a déploré un « volontarisme politique » en forme de « fuite en avant, un tas de sable de dépenses reportées à des années ultérieures pour éventuel financement ».
Alain Rousset dénonce la «dérive financière» de l'ancienne région de Royal
La Chambre régionale des comptes, saisie, devrait rendre un rapport à l’automne. C’est au juge des comptes, qu’il reviendra d’apprécier « d’éventuelles responsabilités », et d’engager le cas échéant des procédures, ont indiqué les élus.
Royal sommée de
s’expliquer
D’ici là, Olivier
Chartier a indiqué qu’un complément d’audit, plus poussé, sera engagé, et a
estimé qu’il revient à la présidente de Poitou-Charentes de 2004 à 2014, et son
successeur Jean-François Macaire « de s’expliquer, d’une façon ou d’une
autre, sur la situation ».L’ancien premier vice-président socialiste de Poitou-Charentes et proche de Ségolène Royal, Yves Debien, a dans un communiqué jeudi rappelé que l’étude d’Ernst & Young est un simple « audit flash réalisé en quelques semaines », qui « ne peut donner une appréciation sur la gestion » de la région. Il a déploré « qu’on cherche à faire oublier les succès des politiques conduites par la Région, sans augmentation d’impôt, grâce à une maîtrise des dépenses ».
Harmonisation rapide des
trois régions
Selon Alain Rousset,
le complément d’audit attendu permettra notamment d’évaluer le degré de
sous-budgétisation, d’opérations engagées au-delà du budget, « afin de
savoir très vite quelles politiques on arrête ». « La situation
financière dégradée en Poitou-Charentes va nous pousser à harmoniser plus vite,
plus fort, les politiques des trois régions », a-t-il ajouté.Le complément d’audit devra aussi préciser « la nature du risque » des 99 millions de garanties d’emprunt de l’ex-Poitou-Charentes, a précisé Florent Boudié. S’agissant des impayés, il devrait révéler selon lui un total autour des 132 millions d’euros connus. Lesquels seront réglés à la fin avril, a par ailleurs indiqué la direction financière de l’ALPC.
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Mme ROYAL n'est qu'une "politicarde" qui n'a fait que
de la politique politicienne, ce qu'elle fait depuis toujours, mais en fait
n'est pas une comptable ou bonne gestionnaire et n'a su que dépenser sans
compter semble-t-il ?!
On se rappelle sa vantardise pour monter
en épingle cette région qui soit disant était performante en fait beaucoup de
vent habituel !
À noter qu’elle doit son actuel poste de ministre (de haut rang) actuellement par la volonté de F.HOLLANDE par
favoritisme indirect (mère de ses enfants
sa compte) et dont pourtant les résultats et voltes faces constants, ni sa
compétence sont loin d’être à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre d’elle
!
Il faut croire, sans sexisme, ni être un
misogyne déplacé, qu’on voit que le président dans son casting féminin pour les
ministres dans ses gouvernements qu'il a choisit sous prétexte de parité ne
sont pas le top !
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