Illustration du tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis
Société
Seine-Saint-Denis:
Le «parrain» de la drogue Djamel Houmani condamné à 10 ans de prison
JUSTICE Le tribunal correctionnel de Bobigny a
condamné ce vendredi Djamel Houmani à dix ans d'emprisonnement pour trafic de
stupéfiants...
C’est la peine maximale encourue.
Ce vendredi, le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a
condamné Djamel Houmani à dix ans d’emprisonnement, assortis d’une période de
sûreté des deux tiers, d’une amende de 500.000 euros et d’une interdiction de
séjourner en Seine-Saint-Denis pendant cinq ans.C’est plus que les réquisitions du parquet, qui avait demandé dans la matinée huit ans de prison, estimant que le prévenu « régnait en maître sur son petit territoire de La Courneuve », qu’il avait transformé en « État dans l’État » où régnait la « terreur ».
Un «parrain» présumé du 93 et ses avocats décident de boycotter son procès
Boycott et contestation
« Vous m’avez condamné au
maximum que vous pouvez me mettre ? Vous avez vu que ça servait à
rien que j’assiste (au procès), vous m’avez mis le maximum », a lancé
Djamel Houmani, crâne rasé et survêtement noir et blanc, à l’énoncé de la
décision.
Il avait décidé, avec ses avocats Me Thierry Herzog et Me Philippe Dehapiot, de
boycotter les débats.La défense avait sollicité jeudi, sans succès, le renvoi du procès au motif que deux des trois magistrats composant le tribunal avaient déjà condamné le prévenu à sept ans de prison, début 2015, pour une spectaculaire tentative d’évasion à la kalachnikov. Les deux avocats ont déposé un recours devant la cour d’appel de Paris, dont ils attendent la décision « la semaine prochaine ».
« La décision d’aujourd’hui est la chronique d’une condamnation annoncée, qui démontre parfaitement qu’on avait raison de craindre que le tribunal ne soit pas impartial », ont réagi les deux avocats, dénonçant le fait que leur client, « jamais condamné pour stupéfiants », ait écopé « de la peine maximum ».
Dernier prévenu d’une vaste affaire de trafic
de drogue
Déjà condamné entre autres pour
vol aggravé, Djamel Houmani, surnommé « Max » ou « Xéma »,
était le dernier prévenu d’une vaste affaire de trafic de drogue dans son fief
de La Courneuve, entre 2013 et 2014. Lors d’un procès qui s’est tenu
en octobre à Bobigny, son frère Hamid et plusieurs autres gérants de ce
« supermarché de la drogue » ont été condamnés à des peines de trois
à cinq ans de prison.La police judiciaire de Seine-Saint-Denis était parvenue à remonter jusqu’aux frères Houmani après une enquête de longue haleine, partie d’une saisie de 219 kg de résine de cannabis dans un garage d’Aubervilliers, en août 2013.
Considéré par les policiers, avec son frère aîné Hamid, comme l’un des « parrains » de la cité des 4.000, il avait déjà été condamné à sept ans de prison pour trafic de drogue et blanchiment en 2012, avant d’être relaxé en appel.
Parmi ses principaux faits d’armes figure une tentative d’évasion qui avait fait la une de la presse en mai 2009. La camionnette de police qui l’escortait était tombée dans un guet-apens et avait été attaquée à la kalachnikov. Djamel Houmani avait écopé d’une peine de sept années de prison, réduite à six en appel, et son frère Hamid, accusé d’avoir participé à l’organisation de l’attaque, de cinq ans.
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Déjà condamné donc récidiviste,
spécialité des malfrats français et autres criminels, mais relaxé en appel bien
sûr …?
Et maintenant à nouveau condamné à 10
ans qu'il ne fera pas avec les réductions de peines, quant à l'amende, il ne la
paiera pas, car il est bien sûr insolvable !
Là, on voit les faiblesses de nos
institutions et des sanctions judiciaires amenuisées en plus par des réductions
automatiques !
De toute façon notre justice s'est
édulcorée depuis des décennies au profit des malfrats et délinquants en
oubliant les victimes, avec cette idée de réinsertion des condamnés pour éviter
des récidives, ce qui ne marche pas !
Et plus grave encore n'ayant plus de
place dans nos prisons surchargées beaucoup de peines ne sont pas faites ou
associées de sursit !
La justice et la pénitentiaire à qui
l'on ne donne pas assez de moyens ne s’améliorera pas et « le soleil des voyous n'est pas près de s'éteindre » !
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