François Hollande visite la base aérienne française en
Jordanie, mardi 19 avril.
Politique
Lutte contre
Daesh: En Jordanie, François Hollande salue le travail des militaires français
REPORTAGE Le chef de l'Etat français a visité la
base aérienne projetée et rencontré les troupes françaises engagées dans
l'opération Chammal...
Un bruit sourd
tonne dans le ciel bleu jordanien. Au-dessus de la base aérienne projetée,
à une centaine de kilomètres au nord-est d’Amman, deux Mirage 2000 s’apprêtent
à atterrir. François Hollande a conclu mardi son
périple de quatre jours au Moyen-Orient en se rendant dans la base
militaire. D'ici décollent les avions français qui vont bombarder
les cibles de l’État islamique en Syrie et en Irak dans le cadre de la
coalition conduite par les États-Unis.La visite est réglée comme du papier à musique. Le chef de l’État accueille les pilotes au sol avec le sourire. Le commandant Thibaut porte son casque sous le bras gauche. Il vient d’effectuer cinq heures de vol. Sous son engin, une bombe manque à l’appel. « Nous effectuons des missions de guerre au-dessus du territoire irakien », assure-t-il sereinement. « J’ai été employé par un centre tactique en Irak, des éléments ont été détruits pendant ce vol », poursuit le pilote.
Hollande adresse «la
reconnaissance de la Nation» aux militaires
La base aérienne
projetée est installée en Jordanie depuis le 28 novembre 2014.
François Hollande a tenu à saluer les 350 militaires qui se relaient sur la
base. « Je voulais ici, vous témoigner de mon soutien, de ma confiance et
de la reconnaissance de la Nation pour la mission que vous accomplissez en son
nom », a-t-il indiqué. « Deux Mirage ont renforcé le dispositif ici
en Jordanie. Il en a été de même aux Emirats arabes unis. A ce jour, près
de 4.000 vols français de bombardements, de ravitaillement en vol, de
repérages ont été effectués […] La moitié des frappes françaises au Levant sont
parties d’ici. »Parmi les militaires présents, deux ont été sélectionnés pour répondre à la presse. L’aspirant Audrey, 27 ans, est navigatrice sur le Mirage depuis la fin du mois de mars. « On est confrontés à des missions dangereuses, on le sait. J’ai eu des périodes de stress au début, mais on est bien entraînés », confie-t-elle.
«L'erreur humaine fait très
peur»
« On effectue
surtout des missions de reconnaissance. À l’aide d’un pod et d’une caméra
infrarouge, on distingue tout type d’objectifs : les véhicules, les
caches d’armes, les rassemblements de personnes ». Comment distinguer les
civils des djihadistes de l’État islamique ? « Les drones américains
scannent en permanence, sur le long terme, pour nous permettre d’identifier les
terroristes des civils », et ajoute : « Bien sûr, l’erreur
humaine fait très peur. Mais je me fais confiance, et je fais confiance en ce
qu’on m’a appris ».Avant que le chef de l’État ne reparte, les militaires entonnent la Marseillaise. Eux aussi rentreront d'ici quelques semaines. L'un d'eux s'inquiète. « Le plus difficile à vivre, c’est de retrouver nos enfants lorsqu’on rentre en France. Et de s’apercevoir qu’on ne les a pas vu grandir. »
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Bon le président "fait le tour des popotes" comme on disait dans le
langage populaire, il ne fait que son devoir; car ces aviateurs soldats de
métier font très bien leur travail avec les moyens que l'on leur donne, il faut
bien sur les soutenir !
Néanmoins il ne faut pas oublier nos troupes à terre (au Mali par exemple) qui ont bien plus de risques et subissent des pertes comme dernièrement !
Quant à notre président ce qu'on lui demande c'est de diriger mieux la France qu'il ne le fait depuis 4 ans et ne pas se prendre pour un généralissime petit César passant ses troupes en revue au gré de ses voyages pas toujours justifiés !
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