Léa Salamé sur le plateau de «Vivement dimanche» en
septembre 2015
Télévision
VIDEO.
Impertinente, exigeante et «virevoltante», le style Léa Salamé
TELEVISION Depuis son face-à-face avec le président
de la République ce jeudi soir sur France 2, l’attention est plus que jamais
tournée vers la journaliste Léa Salamé…
C’est une
plaisanterie ? ». Ce jeudi soir dans Dialogues citoyens sur France 2, son assurance en
a impressionné certains, et exaspéré d’autres. Car face à François Hollande, Léa
Salamé n’a pas manqué d’audace, à l’image de ses prestations hebdomadaires
dans On n’est pas couché, aux côtés de Yann
Moix et Laurent Ruquier. Un siège de chroniqueuse qu’elle occupe depuis deux
saisons, mais peut-être plus pour très longtemps. Des bruits courent
notamment sur un projet d’émission portée par la journaliste et son confrère
David Pujadas. Un avenir plutôt prometteur donc, même si elle ne fait pas
vraiment l’unanimité. Mais qui est Léa Salamé ? Et quelle est sa
recette, que certains louent et que d’autres décrient ?
Un parcours exemplaire
Née au Liban, Léa
Salamé est la fille de Mary Boghossian (la sœur des diamantaires Jean et Albert
Boghossian), et du politologue Ghassan Salamé, ex-ministre de la Culture
du Liban et ex-conseiller spécial du secrétaire de l’ONU Kofi
Annan. A cause de la guerre, Léa Salamé, alors âgée de cinq ans, quitte le pays
avec ses parents pour s’installer en France. Elle obtient très vite la
nationalité française et suit un parcours scolaire exemplaire.Elle passe par le lycée parisien Saint-Louis-de-Gonzague, puis par l’Ecole Alsacienne. Elle poursuit par des études de droit à l’université Panthéon-Assas, Sciences-Po Paris, et effectue même une année à l’université de New York. Elle assistera d’ailleurs aux terribles attentats du 11 septembre 2001, et sera légèrement blessée. Des études brillantes donc, qui la conduisent en stage sur Public Sénat, où elle va alors rencontrer son mentor, Jean-Pierre Elkabbach.
premiers pas remarqués
Léa Salamé fait ses
premières armes aux côtés de cet ami de son père, puis participe en 2007
au lancement de la chaîne France 24. « Léa Salamé, c’est un cow-boy en
talons aiguilles qui a fait péter le décolleté », diraà Paris Match plus tard à son
propos le journaliste Antoine Cormery, qui a travaillé à ses côtés sur la
chaîne. Une allusion à une séquence qui a beaucoup tourné en 2013, trois ans
après son départ de France 24 pour iTélé. Alors qu’elle se croit hors antenne,
Léa Salamé lâche un spontané « j’ai fait péter le décolleté », et ne
manque pas de faire parler d’elle. Mais la journaliste ne se démonte pas pour
autant, et on lui confie les rênes de l’émission Ca se dispute sur la même chaîne,
pour arbitrer les débats parfois musclés entre Eric Zemmour et Nicolas
Domenach. L’année suivante, Natacha Polony quitte On n’est pas
couché, Laurent Ruquier propose à Léa Salamé de la remplacer,
elle accepte.
Incisive, offensive et
neutre
Très vite, la
journaliste de 34 ans impose un style incisif, et n’hésite pas à rentrer
dans le lard des politiques (Jean-Christophe
Cambadélis en a notamment fait les frais). Des affrontements parfois
tendus, mais très remarqués. « J’apprends à créer une ambiance
particulière avec le public et les invités, comment on alterne entre rire et
tension », avait-elle alors expliqué à
20 Minutes en 2014, quelques mois après sa prise
de fonction. Pour François Jost, professeur en sciences de l’information et de
la communication à l’université Sorbonne Nouvelle, le ton est très calqué sur
celui des journalistes outre-atlantique. « Léa Salamé joue à fond l’idée
que les journalistes se font de leurs homologues
américains : impertinent, exerçant le droit de suite… »,
analyse-t-il.
A la limite de
l’impertinence ?
Deux ans après son
arrivée sur France 2, Léa Salamé prend du galon. Ses face-à-face avec les
politiques plaisent à la chaîne, qui réfléchit à un projet avec David Pujadas,
et lui confie également l’interview du président de la République, en direct et
prime time ce jeudi soir. Pour le plus grand plaisir de certains.
Mais si son caractère « main de fer
dans un gant de velours » en emballe certains, et si Michel Field la
trouve « virevoltante et sexy », d’autres la considèrent à la limite
de l’irrespect. Pour François Jost, « elle confond être incisive et être
impertinente. Dire au Président « vous plaisantez » au lieu
d’avoir une formule de politesse pour le relancer s’assimile vite à de
l’impolitesse ». Une impertinence doublée pour certains par une forte
tendance à tirer la couverture à elle.
On a l’impression qu’elle cherche
sans cesse son moment de gloire grâce au buzz qu’elle peut faire », estime
François Jost. « Quant à dire qu’elle nous fait mieux comprendre celui ou
celle qu’elle interviewe, je n’irais pas jusque-là. Elle est parfaite pour
l’infotainment, mais je ne suis pas sûr que France 2 aurait raison d’aller dans
cette direction ». Et pourtant, la journaliste au caractère bien trempé
pourrait devenir une figure majeure de France Télé.
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Cette journaliste (enfin si on peut l’appeler comme çà) ou une gamine mal élevée qui
ne se dégonfle pas, n'est pas pire que Bourdin sur BFM ce sont des « poils à grattés » qui ne
prennent pas de gants?!
Ceci étant avec un président comme
F.HOLLANDE qui n'a pas d'amour propre, « cela
a glissé comme sur les plumes d'un canard » cette réflexion populaire
au chef de l'état!
Ce n'était pas une insulte simplement
une forme de franc parlé qui ne pouvait bien sûr pas plaire à tous les biens
pensants hypocrites partisans du politiquement correct !
Maintenant qu’on ne soit pas d’accord
avec cette animatrice télé, plutôt que journaliste politique, chacun se fera
une idée, cela change du « coincé »
D.Pujadas !
Quant aux politiciens en général, ils en
disent bien pire sur le président (voir
J.L.MELENCHON par exemple)
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