Le ministère de l'Économie a répété sa confiance envers
Jean-Bernard Lévy (à droite), le PDG d'EDF. –
Économie
EDF va mal,
l'État à la rescousse avec 3 milliards d'euros
ÉCONOMIE En difficulté, l’électricien va procéder à une augmentation
de capital et à un plan sévère d’économie pour sortir la tête de l’eau. L’État,
actionnaire majoritaire d’EDF, va donc devoir mettre au pot…
EDF, confronté à de
lourds défis, a annoncé vendredi une série de mesures choc pour
renforcer sa situation financière. Parmi elles, un projet d’augmentation de
capital de 4 milliards d’euros, auquel l’État entend participer à hauteur
de 3 milliards. Dans un communiqué publié vendredi à l’issue d’un
conseil d’administration, le groupe détenu à près de 85 % par l’État a dit
vouloir procéder à cette opération de renflouement d’ici à la clôture de ses
comptes 2016 (c’est-à-dire le début de l’année prochaine).
La confiance de Bercy
Bercy a annoncé dans
la foulée son intention de participer à cette augmentation de capital de
l’électricien, pour un montant de 3 milliards d’euros. Le
gouvernement a en outre accepté de recevoir les dividendes d’EDF qui lui
seront dus au titre de 2016 et 2017 sous forme d’actions, plutôt
qu’en numéraire, ce qui va soulager fortement la trésorerie du groupe.
« L’État réaffirme ainsi sa confiance dans la direction de l’entreprise et
l’ensemble de ses salariés pour assurer la réussite d’EDF dans le cadre d’un
dialogue social de qualité », ont fait valoir les ministères de l’Économie
et des Finances dans un communiqué commun. De
la belle langue de bois pour indiquer que Bercy soutient le PDG d’EDF,
Jean-Bernard Lévy.De son côté, EDF va se mettre encore plus au régime. Il entend désormais diminuer ses charges opérationnelles d’un milliard d’euros en 2019 par rapport à 2015, bien au-delà des 700 millions qu’il visait déjà en 2018. Le géant de l’électricité va également réduire de 2 milliards d’euros les investissements prévus entre 2015 et 2018, et entend céder pour 10 milliards d’euros d’actifs au cours de la période 2015-2020. Ces cessions incluront notamment une « évolution du capital » de RTE, autrement dit une cession totale ou partielle du gestionnaire du réseau électrique haute tension, actuellement détenu à 100 % par EDF, une hypothèse qui était à l’étude depuis des mois.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
On paie la privatisation partielle d'EDF
et sa mauvaise gestion, car comme toute société semi privée, seul le profit
compte et le revenu des actionnaires, mais comme c'est un service public
indispensable dont personne ne peut se passer bien sûr, quand la société va mal,
c'est l'état actionnaire qui renfloue et met la main à la poche donc le
contribuable :
Donc par nos impôts et aussi par le prix
de l'électricité qui augmente !
Comme les transports en commun, la SNCF
diraient certains qui augmentent le prix de ses billets de trains, sauf que
l'on n'est pas obligé de prendre le train !
Merveilleux service publics dont les
français sont clients obligatoires et payeurs aussi bien sûr !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire