Jean-Marie Le Guen constate l'inefficacité de la prohibition
sur la consommation de cannabis.
Société
Cannabis: Le
Guen rouvre le débat sur la dépénalisation
DROGUES Le secrétaire d’Etat aux relations avec
le Parlement souhaite que le parti socialiste ouvre le débat sur la dépénalisation
du cannabis…
« La situation actuelle ne marche
pas »
« La situation actuelle ne
marche pas » et « on doit bouger », a-t-il argumenté, après en
avoir parlé devant le conseil
national du PS durant le week-end. « Le cannabis est une
très mauvaise chose pour la santé publique, en particulier chez les jeunes.
Mais la prohibition n’amène pas une diminution de la consommation », a
ajouté ce médecin de profession.De plus, « les produits qui sont distribués par le trafic sont plus dangereux » que le cannabis. « Dans beaucoup de quartiers, une contre-culture s’est installée » et « la loi est bafouée, malgré les forces de police, malgré l’intention de la justice, depuis des décennies », a développé le secrétaire d’Etat, s’exprimant à titre personnel et non au nom du gouvernement. « Je propose que le Parti socialiste dise enfin la vérité, propose une vérité : l’interdit moral ne crée rien du tout, il crée beaucoup de dégâts dans la société française ».
La légalisation du cannabis, solution miracle contre la criminalité?
« Il faut peut-être aller vers des mécanismes
de légalisation »
« Il faut peut-être aller
vers des mécanismes de légalisation contrôlée, et surtout avec des politiques
d’éducation et de santé publique », a-t-il précisé. Car « il
faut armer les jeunes pour véritablement les convaincre » de ne pas
consommer du cannabis. Lever des taxes sur le cannabis
« n’est pas l’objet principal », a précisé celui qui se définit comme
« un homme de santé publique ».
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Si la solution est de « pousser la poussière sous
le tapis » en légalisant ce poison le cannabis appelé aussi « drogue douce » pour se
donner bonne conscience et abêtir un peu plus notre jeunesse et bien d’autres
après, moins jeunes !
Ou aussi ouvrir des salles de shoot pour
d’autres drogues plus dures !
Il n’est pas besoin de sortir de l’ENA,
voire de Science Po ou être ministre de n’importe quel gouvernement quel que
soit l’étiquette politique de ceux-ci pour décider cela !
On parlait de la décadence de l’empire
romain « du pain et des jeux »
et bien nous c’est « l’opium du
peuple » et la lâcheté de nos gouvernants !
Mais bien sûr on lutte hypocritement
contre le tabac et l’alcool pour compenser cela en l’encadrant bien sûr, avec
des méthodes totalement inefficaces !
Et n’oublions pas aussi dans nos tares
de bien-pensant la pénalisation des utilisateurs des services de prostituées (qui bien sûr de fait, repassera dans la
clandestinité, ce plus vieux métier du monde) et qui ne protègera en rien
les femmes qui s’y adonnent d’ailleurs !
Exemple :
13 avril 1946. Sur avis de l'ex-prostituée Marthe Richard, le Parlement fait
fermer les bordels.
Cinq ans
après "sa" loi, Marthe Richard demande la réouverture des maisons
closes ! Et propose des « prostituées» fonctionnaires ?
Car bien sur ces pauvres filles sont
dans la rue depuis, à faire le trottoir comme on dit et exploité par des
proxénètes sans scrupules !
De tous ces faits il n’y a pas de quoi
être fier !
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