mardi 12 avril 2016

L’hypocrisie de nos gouvernants de tous bords n’a pas de limite, quand ils ne trouvent pas ou ne veulent pas de solution à certains problèmes de société et santé publiques !

Jean-Marie Le Guen constate l'inefficacité de la prohibition sur la consommation de cannabis.
Société

Cannabis: Le Guen rouvre le débat sur la dépénalisation


DROGUES Le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement souhaite que le parti socialiste ouvre le débat sur la dépénalisation du cannabis…

 
Est-ce une nouvelle mesure destinée à calmer les jeunes après les 500 millions d’euros promis par Manuel Valls ? Nul ne le sait. En tout cas, c’est un sacré pavé dans la mare que vient de jeter le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, lui qui nous avait plus habitués à la langue de bois qu’aux esclandres. Sur BFMTV, l’ancien député socialiste de Paris a en effet souhaité que « le Parti socialiste ouvre un débat sur la fin de la prohibition » du  cannabis.

« La situation actuelle ne marche pas »

« La situation actuelle ne marche pas » et « on doit bouger », a-t-il argumenté, après en avoir parlé devant le conseil national du PS durant le week-end. « Le cannabis est une très mauvaise chose pour la santé publique, en particulier chez les jeunes. Mais la prohibition n’amène pas une diminution de la consommation », a ajouté ce médecin de profession.
De plus, « les produits qui sont distribués par le trafic sont plus dangereux » que le cannabis. « Dans beaucoup de quartiers, une contre-culture s’est installée » et « la loi est bafouée, malgré les forces de police, malgré l’intention de la justice, depuis des décennies », a développé le secrétaire d’Etat, s’exprimant à titre personnel et non au nom du gouvernement. « Je propose que le Parti socialiste dise enfin la vérité, propose une vérité : l’interdit moral ne crée rien du tout, il crée beaucoup de dégâts dans la société française ».
La légalisation du cannabis, solution miracle contre la criminalité?

« Il faut peut-être aller vers des mécanismes de légalisation »

« Il faut peut-être aller vers des mécanismes de légalisation contrôlée, et surtout avec des politiques d’éducation et de santé publique », a-t-il précisé. Car « il faut armer les jeunes pour véritablement les convaincre » de ne pas consommer du cannabis. Lever des taxes sur le cannabis « n’est pas l’objet principal », a précisé celui qui se définit comme « un homme de santé publique ».
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Si la solution est de « pousser la poussière  sous le tapis » en légalisant ce poison le cannabis appelé aussi « drogue douce » pour se donner bonne conscience et abêtir un peu plus notre jeunesse et bien d’autres après, moins jeunes !

Ou aussi ouvrir des salles de shoot pour d’autres drogues plus dures !

Il n’est pas besoin de sortir de l’ENA, voire de Science Po ou être ministre de n’importe quel gouvernement quel que soit l’étiquette politique de ceux-ci pour décider cela !

On parlait de la décadence de l’empire romain « du pain et des jeux » et bien nous c’est « l’opium du peuple » et la lâcheté de nos gouvernants !

Mais bien sûr on lutte hypocritement contre le tabac et l’alcool pour compenser cela en l’encadrant bien sûr, avec des méthodes totalement inefficaces !
Et n’oublions pas aussi dans nos tares de bien-pensant la pénalisation des utilisateurs des services de prostituées (qui bien sûr de fait, repassera dans la clandestinité, ce plus vieux métier du monde) et qui ne protègera en rien les femmes qui s’y adonnent d’ailleurs !

Exemple : 13 avril 1946. Sur avis de l'ex-prostituée Marthe Richard, le Parlement fait fermer les bordels.

Cinq ans après "sa" loi, Marthe Richard demande la réouverture des maisons closes ! Et propose des « prostituées» fonctionnaires ?


Car bien sur ces pauvres filles sont dans la rue depuis, à faire le trottoir comme on dit et exploité par des proxénètes sans scrupules !

De tous ces faits il n’y a pas de quoi être fier !

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