Photo fournie par la marine australienne de sous-marins
Collins, le 22 mars 2015 près de Rockingham en Australie
Économie
Australie: la
course pour un méga contrat de sous-marins touche à sa fin
La compétition
entre concurrents français, allemand et japonais pour décrocher auprès de
Canberra un gigantesque contrat en vue de la construction de sous-marins touche
à sa fin, rapportent des médias, selon qui Tokyo serait quasiment hors course.
La compétition
entre concurrents français, allemand et japonais pour décrocher auprès de
Canberra un gigantesque contrat en vue de la construction de sous-marins touche
à sa fin, rapportent des médias, selon qui Tokyo serait quasiment hors course.
L'Australie
compte doubler sa flotte de sous-marins pour la porter à 24 bâtiments, un
contrat à 50 milliards de dollars australiens (34,5 milliards d'euros).
Le groupe
français spécialiste du naval de défense DCNS, l'allemand ThyssenKrupp Marine
Systems (TKMS) ainsi qu'un consortium emmené par Mitsubishi Heavy Industries et
soutenu par le gouvernement japonais sont sur les rangs. Il s'agit de
construire des sous-marins de nouvelle génération afin de remplacer la flotte
Collins actuelle fonctionnant au diesel et à l'électricité.
Le comité de
sécurité nationale du gouvernement australien s'est réuni cette semaine pour
peser les offres en présence. Ses conclusions seront transmises au gouvernement
et la presse australienne a rapporté, ce qui n'a pas été confirmé, qu'une annonce
serait faite la semaine prochaine.
Le Premier
ministre Michael Turnbull a déclaré qu'une décision serait prise «en temps
voulu, sous peu», sans autre précision de calendrier.
Selon le
journal The Australian, l'offre française est considérée comme la «plus forte»
et l'offre japonaise la plus faible.
DCNS propose
une version conventionnelle du Barracuda, ThyssenKrupp le Type 216 et le Japon
le Soryu.
Le Wall Street
Journal a rapporté cette semaine, citant des sources proches du dossier que le
Japon, considéré pendant plusieurs mois comme le favori, est désormais quasi
hors course.
Canberra estime
que l'offre japonaise pose «un risque considérable» compte tenu du manque
d'expérience de Tokyo dans la construction navale à l'étranger, dit le journal.
Mais le WSJ
ajoute que ThyssenKrupp tiendrait la corde.
La Australian
Broadcasting Corporation a rapporté vendredi que Tokyo envisageait une
intervention à haut niveau pour pousser son dossier.
Quoi qu'il en
soit, il est vraisemblable que les questions de politique intérieure joueront
un rôle dans le choix final.
Canberra
cherche à obtenir des assurances qu'une grande partie du processus de
fabrication serait réalisée en Australie de façon à maximiser la participation
et l'emploi de l'industrie australienne.
Les trois
concurrents ont promis que tout ou partie du processus de construction se
ferait en Australie alors que le gouvernement australien a convoqué des
élections législatives anticipées prévues début juillet.
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Il est certain qu'il est préférable de
vendre des sous-marins et armements à l'Australie plutôt que des bateaux à
l’Égypte ou à d'autres pays arabes instables (par exemple !)
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