dimanche 3 juillet 2016

L’équipe cosmopolite de France n’a pas le droit de perdre contre l’ISLANDE et ses fiers vikings !

Aron Gunnarsson, milieu de terrain et capitaine de l'Islande, lors du match face à l'Autriche en poule de l'Euro, le 22 juin 2016.
Sport

Euro 2016: Contre l'Islande, on fera moins les malins quand on se fera sortir sur une touche longue

On ne vous fera pas le coup de « l’arme absolue » ou de la « botte secrète ». Parce que ça ne fonctionne pas à chaque fois et que ce n’est plus une surprise pour personne, déjà, et puis parce qu’il faut juste prendre cet aspect du jeu de l’Islande pour ce qu’il est : l’un de ses gros points forts. Et c’est déjà pas mal.
Les longues touches qui atterrissent dans la surface, c’est de ça dont on parle, ont déjà permis aux adversaires des Bleus en quart de finale de marquer à deux reprises dans cet Euro (sur six buts au total). Face à l’Autriche en poule, pour ouvrir le score et le chemin vers une qualification déjà historique. Et puis contre l’Angleterre en 8e de finale, pour revenir tout de suite dans le match après le penalty de Rooney et poser la première pierre de l’une des plus grandes surprises de l’histoire de l’Euro.
L'Islande a déjà été le centre du monde, et c'était quand elle faisait le poisson pour célébrer ses buts
En fait, on a un peu menti. On ne parle pas exactement des « longues touches qui atterrissent dans la surface ». Il faudrait mieux dire « les longues touches de Gunnarsson qui atterrissent dans la surface ». Car c’est bien à chaque fois du même homme que partent les missiles :  Aron Gunnarsson, milieu de terrain et capitaine de la sélection islandaise.
« Vous parlez du lanceur de javelot ? », demande Evra, interrogé sur le sujet. Presque ça, Patrice. Le phénomène n’a pas travaillé son lancer en regardant des vidéos du grand Jan Zelezny, mais en jouant toute son enfance au handball. Mais attention, une force de bûcheron ne suffit pas. Sans maîtrise, la puissance n’est rien. « Tout est affaire de technique, avait expliqué l’intéressé à Goal il y a quelques années. On peut avoir les bras deux fois plus gros que les miens, ça ne changera rien. Tout dépend de la manière dont vous lancez, pas de la force avec laquelle vous le faites. »
Et voilà comment on transforme une touche en coup franc au point de péno. « Ils ont prouvé qu’ils pouvaient marquer grâce à cette arme. On doit être préparé, pour qu’on ne soit pas pris au piège comme les autres équipes », note Patrice Evra.
Rudy Gestede, un attaquant français formé à Metz, a joué deux saisons et demie avec Gunnarsson à Cardiff, entre 2011 et 2013. Il se souvient que ces phases de jeu faisaient l’objet d’un travail spécifique. « On bossait ça un peu le vendredi, en veille de match, se souvient-il. On faisait des exercices sur coups de pied arrêtés, et sur les touches de "Gunnar". On le chambrait d’ailleurs souvent… "Gunnar, tes corners !" »
Et ça marchait, de temps en temps. Le Français, passé depuis à Blackburn puis Aston Villa, a lui-même planté un but sur un service de l’Islandais, « une tête premier poteau contre Ipswich en début de saison, en 2011 ». Il a quelques conseils à donner aux Bleus sur la manière de défendre. « Il faut faire comme sur un corner, vraiment. Avec un marquage individuel et surtout ne pas se focaliser sur le point de chute, prévient-il. Le plus important, c’est d’être présent sur le deuxième ballon. Il y a souvent une déviation et les mecs sont en mouvement au deuxième poteau. »

« Ce sera une histoire de concentration, il faut garder le marquage jusqu’au bout »

Voilà des petites choses à avoir en tête pour les Français, qui vont sûrement entendre parler de Gunnarsson lors de la séance vidéo d’avant-match. Mais pas forcément plus que ça. « Je ne pense pas qu’il y ait de travail particulier à faire là-dessus, estime Bacary Sagna. Ils ont plusieurs combinaisons, ce n’est pas possible d’anticiper. Ce sera une histoire de concentration, il faut garder le marquage jusqu’au bout, montrer qu’on sait défendre et qu’on n’a pas peur. »
Peur ? Non, bien sûr, pas la peine d’en arriver là non plus. Enfin, sauf si Gunnarsson décide de passer à la vitesse supérieure…
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Curieusement les citoyens lambda français semblent presque vouloir que l’Islande gagne son match contre cette équipe de France qui n’a toujours pas convaincu ?

(Peut-être par le fait  qu’ils en ont marre depuis 2010 et cette coupe du monde déplorable, de ces histoires ou comportement de nos footeux de joueurs appelés à tort stars et super friqués qui ne gagnent pas leur salaire avec panache, mais en dilettantes quand ils gagnent par chance …)
Il est certain que s’ils perdent contres ces vikings, c’est l’Islande qui sera acclamé par tous et la France peut être huée, dans ce match peut être plus que dans d’autres, ils n’ont pas le droit à l’erreur !

Hélas, ils sont favoris (sur le papier) pourvu que cela ne leur monte pas à la tête !

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