Santé
Santé: La
consultation chez le médecin passerait à 25 euros en 2018
SANTE L'Assurance
maladie propose une augmentation en deux temps, qui commencerait en 2017...
La consultation passera bien de 23 à 25 euros chez le généraliste... mais en 2018, au grand dam des médecins. Les propositions de l'Assurance maladie aux syndicats de médecins libéraux, qui négocient une nouvelle convention depuis fin février, ne permettront pas en l'état d'aboutir à un accord, préviennent déjà les blouses blanches.
Consultation à 25€ chez le généraliste, «Mes patients ne m’ont fait aucune remarque»
Dans le document soumis aux syndicats avant la séance de jeudi, l'Assurance maladie récapitule les mesures mises sur la table et, pour la première fois, chiffre le budget qu'elle compte leur consacrer, soit près de 750 millions d'euros en année pleine. Une dépense qui «a évidemment vocation à s'inscrire dans le strict respect» des économies, de plus de 3 milliards d'euros rien qu'en 2016, demandées à l'Assurance maladie, souligne son directeur général, Nicolas Revel, dans une interview aux Echos.
Un euro d'augmentation dès
2017
Premier enjeu de la négociation, la consultation de base chez les généralistes passera bien de 23 euros à 25 euros, comme le réclament tous les syndicats. Mais «en deux étapes, car cette seule mesure coûterait près de 450 millions d'euros», poursuit Nicolas Revel. Il propose d'augmenter la consultation d'un euro en avril 2017, puis encore d'un euro en avril 2018.
L'UFC-Que choisir dénonce «l'aggravation de la fracture sanitaire» et exhorte le gouvernement à réagir
Un calendrier «inacceptable» pour le principal syndicat de généralistes, MG France, qui «ne signera pas en l'état», prévient son président, Claude Leicher. «Le prix de la consultation est bloqué depuis 2011 !», rappelle-t-il. «Mettre un euro sur la consultation maintenant et le 2ème en avril 2018, il fallait oser», s'est indigné Jean-Paul Hamon, le président de la FMF. «Nous proposer cela après quinze semaines de négos, on est loin du compte», a renchéri le président du SML, Eric Henry.
Aides aux médecins
s'installant dans les «déserts médicaux»
Au regard des revendications des syndicats, qui chiffrent à plus d'un milliard d'euros les besoins de la profession, l'enveloppe proposée par la Cnam semble maigre. «Mais l'impact total pour les médecins devrait aller au-delà et se situer autour de 1 milliard d'euros [890,5 millions] si l'on ajoute la part des complémentaires», insiste-t-il. «C'est très important et même sans précédent».
Un quart des généralistes devraient disparaître d'ici à 2025
Outre la consultation à 25 euros, le texte prévoit d'autres revalorisations, comme pour la consultation d'enfants de moins de 6 ans chez le généraliste, progressivement portée à 30 euros d'ici à 2018, soit 17,9 millions d'euros de dépenses supplémentaires, ou un tarif à 46 euros pour les «consultations complexes» et à 60 euros pour «les très complexes», soit 52 millions d'euros.
Quelque 10 millions d'euros seront également investis dans la lutte contre les déserts médicaux, avec une aide de 50.000 euros à destination des médecins s'installant dans les zones fragiles. Syndicats et Assurance maladie ont jusqu'au 26 août pour trouver un accord, sans quoi un règlement arbitral sera confié à une personnalité indépendante.
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Mais ne les plaignons pas trop SVP!
Ils vivent dans un pays démocratique et ont une
profession libérale dans un monde capitaliste mais ne sont pas des
fonctionnaires !
Un médecin généraliste n’est que le 1er
maillon d’une chaine de praticiens qui souvent oriente le patient vers des
spécialistes ou hôpitaux/cliniques selon la pathologie des malades !
Bon, ce n’est pas si mal, de toute façon les
médecins sont comme tous les français constant dans leur réclamations
(pécuniaires) insatisfaits et râleurs, ils ne sont pourtant pas malheureux loin
de là, surtout ceux qui font de la médecine de ville (car la majorité sont en secteur 2 en dépassement et pratique un tarif
déjà supérieur à 25€)
Dans ma commune de région parisienne, ils sont
tous riches nantis avec belles voitures et jolies maisons et cabinet de patient
qui ne désemplit pas tant mieux pour eux (et
ne parlons pas des spécialistes, c’est encore plus flagrant !)
Et puis si le tiers payant est effectivement
appliqué cela ne gênera pas les patients modestes mais qui subissent déjà une
franchise obligatoire de 1 € et de 0,5 € par boite de médicament prescrit (ce qui ne dit pas que cela en restera là !)
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