lundi 22 février 2021

Abêtir le bon peuple lambda subrepticement de la part des dirigeants de notre monde :

 

Michel Richard – Légaliser le cannabis, chiche !

CHRONIQUE. Sur ce terrain-là aussi, la parole se libère ! Maires, policiers, députés osent dire enfin ce que nous n’avons pas envie d’entendre.

La drogue, c'est de la merde ! » C'est un slogan qu'aime à répéter Gérald Darmanin, et le ministre de l'Intérieur a bien raison. Mais qu'il nous soit permis d'écrire que sa politique pour venir à bout de ses ravages et de ses trafics est vouée à l'échec. Il peut bien recenser les 3 952 lieux de vente du territoire français, mettre en place une plateforme de signalement, mobiliser les forces de police, il ne récoltera pas mieux que ce qu'ont produit avant lui cinquante ans d'une même politique répressive : un échec sans nom.

Depuis 1970, la France s'est dotée de l'arsenal juridique le plus sévère qui soit en Europe. Les Français, dont les plus jeunes d'entre eux, n'en sont pas moins les plus gros consommateurs de drogue. Quelque chose doit clocher, sans que jusqu'alors personne ait trop envie de s'interroger sur ce quelque chose : il n'est pas plaisant de reconnaître qu'un fléau résiste à la loi et il est politiquement scabreux de vouloir changer les règles d'un jeu, fut-il pipé, au risque de passer pour défaitiste, laxiste, complaisant face à la drogue.

Phébé – Légaliser le cannabis pourrait sauver des vies ?

Les tabous vacillent

Mais, sur ce terrain aussi, la parole se libère, les réalités finissent par se dire, les dénis et tabous vacillent. Des policiers, des magistrats, des maires de plus en plus nombreux osent dire que la loi française produit plus d'effets désastreux qu'elle n'enregistre de bienfaits. Petit événement : trois députés de bords opposés, venus de La France insoumise, des Républicains et de La République en marche, disent dans Libération pourquoi il faut légaliser le cannabis. Une réponse qui petit à petit s'impose comme inéluctable mais qu'on n'en finit pas d'attendre.

On comprend bien les blocages psychologiques ou idéologiques qui l'empêchent d'advenir. Ce changement radical ne va pas sans risques ni questions : après le cannabis, ne va-t-on pas légaliser d'autres drogues ? D'autres trafics ne se substitueront-ils pas aux anciens ? La paix sociale dans les quartiers ne sera-t-elle pas compromise par l'assèchement du fric des trafics ? L'État deviendra-t-il producteur, vendeur, ou régulateur de ce marché ? Nos trois députés n'apportent d'ailleurs pas les mêmes réponses. Mais que pèse tout cela par rapport aux ravages, bien réels, eux, et continus, dont on s'accommode depuis trop longtemps ?

Phébé – Légaliser les drogues pour réduire les inégalités raciales

Faut-il s'obstiner encore ?

On pense aux caïds qui imposent leur loi dans les quartiers et les cages d'escalier, soumettant leurs habitants qu'on abandonne à leurs peurs. On pense aux jeunes ou aux enfants qui peuvent gagner en une semaine de guet ou de trafic plus que ce que gagnent leurs parents. On pense à cet « ascenseur social » qui est celui de la bande, le seul qui fonctionne, ou du moins celui qui fonctionne le mieux. On pense à l'impunité des dealers, à moins qu'ils aillent se perfectionner dans des prisons qu'ils surpeuplent. On pense à ces opérations policières qui déplacent juste le trafic, à ces gros points de deal à 50 000 euros par jour dont rien ne vient à bout. On pense à ce shit trafiqué qui bousille les neurones de ses clients. On râle qu'aucune politique de prévention ne soit possible s'agissant d'un produit illicite. On enrage que tant de moyens engagés, policiers ou autres, ne trahissent finalement que de l'impuissance publique.

Faut-il s'obstiner encore ? Ou se résoudre à penser que légaliser le cannabis, ce n'est pas le promouvoir, ni baisser les bras, mais s'attaquer aux trafics, se soucier enfin de ses victimes et protéger les consommateurs. Rien de facile, on en convient, dans ce changement de cap radical. Au moins nous sortirait-il d'un échec avéré dont la République sort piteuse.

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N’est pas nouveau et bien facile (cet opium du peuple comme on l’appelle) car venu aussi de cette Asie ancestrale qui avait voulu notamment la Chine pour en venir jusqu’à la guerre de l'opium : origine de l'hégémonie britannique ne l’oublions pas !

Depuis 1773, le Royaume-Uni avait obtenu le monopole de la vente d'opium en Chine. Ce trafic de drogue à grande échelle se révèle particulièrement lucratif pour les Britanniques, qui en vendent plusieurs milliers de tonnes chaque année. Affaibli, le pouvoir chinois ne parvient pas à s'opposer au trafic, même s'il interdit la culture du pavot en 1800. Cela ne met pas fin au commerce de la drogue, celle-ci étant importée d'Inde par les Britanniques. En 1839, la Chine interdit l'importation et la consommation d'opium et détruit un stock de plus de 1.000 tonnes dans la ville de Canton. C'est le début de la guerre de l'opium.

 

En fait le mal est fait et n’a jamais cessé et présent dans le monde entier !

 

Depuis les opiacés se trouve sous diverses et nombreuses formes de médicaments divers utiles, pour la santé humaine, mais dangereux sans contrôles, et interdit en vente libre, donc générateur d’un commerce et trafics parallèles illicites !

 

Tout cela est d’une hypocrisie sans nom comme les ventes d’alcool ou le tabac (réglementé pour se donner bonne conscience !) ou avec la prohibition de ceux-ci dans les années trente aux USA qui avait donné des trafics meurtriers !

 

Car dès qu’il y a interdictions de consommer n’importe quel produit certains détournent ceux-ci les transformant en commerce lucratif pour les consommateurs, accrocs addictifs !

 

Alors le petit cannabis est une goutte d’eau dans cet océan de fausses interdictions hypocrites et donc certains bienpensants donneurs de leçons veulent le légaliser bien que cela soit dangereux surtout dans notre jeunesse qui passe après pour certains aux drogues dures !

 

Mais c’est le profit et l’argent roi qui pourrit les hommes, quel qu’ils soient qui ont une propension à tout inventer pour se détruire, pas seulement les guerres ou religions car ils sont faibles depuis qu’ils sont au sommet de l’évolution, car ne voulant pas regarder leurs tares ou faiblesses en face !

 

Jdeclef 22/02/2021 09h54LP


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