Coignard –
La Défenseure des droits au pays des Bisounours
CHRONIQUE. Lutter
contre les discriminations, c’est bien, mais garder le sens des réalités et ne
pas jouer avec le feu, c’est encore beaucoup mieux !
C'est
un triste télescopage entre une idée fumeuse et la réalité de terrain. Vendredi
12 février, la Défenseure des droits, Claire Hédon, venue présenter la
plateforme anti-discriminations lancée le jour même, fait une étrange
suggestion au micro de France Info : « Cela fait un moment que l'on
demande que soient menées des expérimentations parce qu'au bout d'un moment,
dans certains quartiers, pour certains jeunes, cela devient insupportable.
Donc est-ce qu'on ne peut pas expérimenter l'arrêt du contrôle d'identité,
des zones sans contrôle d'identité ? » Aussitôt, les organisations
représentatives des policiers, unanimes, expriment leur indignation. Le
syndicat des commissaires, le SNPC, trouve une formule qui marque les
esprits : « En résumé, des fan zones pour les délinquants… »
Le lendemain, à Poissy, dans les Yvelines, des policiers tombent
dans un guet-apens et essuient des tirs de mortier d'artifice. Une vidéo,
postée sur les réseaux sociaux, montre la grande violence de la scène,
notamment les appels au meurtre criés par certains agresseurs :
« Tuez-les, tuez-les ! » Une actualité qui tombe mal pour
la Défenseure des droits… Mais comment peut-on lancer une telle proposition,
ici et maintenant ?
Chronique d'un flic #2 – Les
« contrôles au faciès », une légende urbaine
Les choux gras de Marine Le Pen
Pour justifier sa position, Claire Hédon se fonde sur une étude
publiée en 2017 par l'institution qu'elle dirige depuis l'été
dernier selon laquelle « un jeune homme perçu comme noir ou arabe
[…] a une probabilité 20 fois plus élevée » de subir une
vérification d'identité que la moyenne de la population. Pour éviter les
« contrôles au faciès », cette ancienne militante associative suggère
donc de supprimer toute possibilité de vérification d'identité, et ce, dans
certaines zones à définir. Cela permettrait, selon elle, de détendre
l'atmosphère…
Vers une première action de groupe
visant les contrôles au faciès ?
Elle imagine donc que, par exemple, le guet-apens de Poissy
n'aurait pas eu lieu si cette ville faisait partie des « zones
expérimentales » qu'elle appelle de ses vœux parce que les agresseurs
auraient été plus détendus ? C'est une hypothèse extrêmement hasardeuse.
Elle n'a, semble-t-il, pas d'états d'âme non plus sur la rupture d'égalité
entre différents territoires de la République qu'engendrerait une telle mesure.
Elle semble, enfin, manquer du sens politique le plus élémentaire.
Alors que le sentiment d'insécurité est au plus haut dans l'opinion publique,
une telle initiative serait perçue par certains comme une preuve supplémentaire
d'abandon. Exactement ce qui ferait les choux gras de Marine Le Pen pour
amorcer sa campagne présidentielle !
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Pour
plaire aux bobos donneurs de leçons hypocrites et nos dirigeants pleutres qui
n'arrivent pas appeler « un chat un chat » car coincés dans
leur politiquement correct, pire de leurs défauts et de leurs pleutreries de
baudruche qu'un simple trou d'épingle suffit à dégonfler !
Cette
charmante personne fait penser à certaines bigotes hypocrites moralistes de
notre France bien-pensante laïque du IXX eme siècle bourgeois, qui fréquente
assidument les églises à la messe du dimanche pour avoir bonne conscience qui
se voudrait exemplaire, mais souvent intolérante !
D’une
vieille culture nationale gauloise, sauf que peuple français a totalement changé
depuis plus de trente ans, tout comme le monde civilisé dans le monde qui régresse
influencé par des mysticismes rétrogrades moyenâgeux !
Jdeclef
17/02/2021 17h15
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