mercredi 17 février 2021

Encore une planquée qui ne sert à rien, coupeuse de cheveux en quatre !

 

Coignard – La Défenseure des droits au pays des Bisounours

CHRONIQUE. Lutter contre les discriminations, c’est bien, mais garder le sens des réalités et ne pas jouer avec le feu, c’est encore beaucoup mieux !

C'est un triste télescopage entre une idée fumeuse et la réalité de terrain. Vendredi 12 février, la Défenseure des droits, Claire Hédon, venue présenter la plateforme anti-discriminations lancée le jour même, fait une étrange suggestion au micro de France Info : « Cela fait un moment que l'on demande que soient menées des expérimentations parce qu'au bout d'un moment, dans certains quartiers, pour certains jeunes, cela devient insupportable. Donc est-ce qu'on ne peut pas expérimenter l'arrêt du contrôle d'identité, des zones sans contrôle d'identité ? » Aussitôt, les organisations représentatives des policiers, unanimes, expriment leur indignation. Le syndicat des commissaires, le SNPC, trouve une formule qui marque les esprits : « En résumé, des fan zones pour les délinquants… »

Le lendemain, à Poissy, dans les Yvelines, des policiers tombent dans un guet-apens et essuient des tirs de mortier d'artifice. Une vidéo, postée sur les réseaux sociaux, montre la grande violence de la scène, notamment les appels au meurtre criés par certains agresseurs : « Tuez-les, tuez-les ! » Une actualité qui tombe mal pour la Défenseure des droits… Mais comment peut-on lancer une telle proposition, ici et maintenant ?

Chronique d'un flic #2 – Les « contrôles au faciès », une légende urbaine

Les choux gras de Marine Le Pen

Pour justifier sa position, Claire Hédon se fonde sur une étude publiée en 2017 par l'institution qu'elle dirige depuis l'été dernier selon laquelle « un jeune homme perçu comme noir ou arabe […] a une probabilité 20 fois plus élevée » de subir une vérification d'identité que la moyenne de la population. Pour éviter les « contrôles au faciès », cette ancienne militante associative suggère donc de supprimer toute possibilité de vérification d'identité, et ce, dans certaines zones à définir. Cela permettrait, selon elle, de détendre l'atmosphère…

Vers une première action de groupe visant les contrôles au faciès ?

Elle imagine donc que, par exemple, le guet-apens de Poissy n'aurait pas eu lieu si cette ville faisait partie des « zones expérimentales » qu'elle appelle de ses vœux parce que les agresseurs auraient été plus détendus ? C'est une hypothèse extrêmement hasardeuse. Elle n'a, semble-t-il, pas d'états d'âme non plus sur la rupture d'égalité entre différents territoires de la République qu'engendrerait une telle mesure.

Elle semble, enfin, manquer du sens politique le plus élémentaire. Alors que le sentiment d'insécurité est au plus haut dans l'opinion publique, une telle initiative serait perçue par certains comme une preuve supplémentaire d'abandon. Exactement ce qui ferait les choux gras de Marine Le Pen pour amorcer sa campagne présidentielle !

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Pour plaire aux bobos donneurs de leçons hypocrites et nos dirigeants pleutres qui n'arrivent pas appeler « un chat un chat » car coincés dans leur politiquement correct, pire de leurs défauts et de leurs pleutreries de baudruche qu'un simple trou d'épingle suffit à dégonfler !

Cette charmante personne fait penser à certaines bigotes hypocrites moralistes de notre France bien-pensante laïque du IXX eme siècle bourgeois, qui fréquente assidument les églises à la messe du dimanche pour avoir bonne conscience qui se voudrait exemplaire, mais souvent intolérante !

D’une vieille culture nationale gauloise, sauf que peuple français a totalement changé depuis plus de trente ans, tout comme le monde civilisé dans le monde qui régresse influencé par des mysticismes rétrogrades moyenâgeux !

Jdeclef 17/02/2021 17h15


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