Coignard –
Ces intégristes du reconfinement
CHRONIQUE.
Experts et médecins n’acceptent toujours pas la décision présidentielle de fin
janvier, et nous prédisent chaque jour l’apocalypse imminente.
Il
semble que certains soient chagrinés du pari gagné – pour l'instant, du moins –
par Emmanuel Macron. Le 29 janvier dernier, le président a décidé, seul
contre tous ou presque, de ne pas remettre le pays sous cloche pour la
troisième fois. Et ce, malgré la chronique d'un reconfinement annoncé par
toutes les voix autorisées, à commencer par celle du porte-parole du
gouvernement. Le mercredi 27 janvier, à l'issue du conseil des ministres,
Gabriel Attal évoquait l'éventualité d'un « confinement très serré ».
Et puis le chef de l'État a tranché. Il a pris son risque. Et pour
l'instant, il a eu raison.
Près de trois semaines plus tard, l'apocalypse annoncée par les
Cassandre n'a pas eu lieu. Le nombre de nouveaux cas, en moyenne glissante sur
sept jours, a baissé de près de 10 % la semaine dernière. La tension en
réanimation reste élevée, mais n'augmente pas à l'échelon national depuis dix
jours. Les hospitalisations non plus. Le taux de positivité des personnes
testées est orienté à la baisse depuis la fin du mois de janvier. Rien qui
ressemble aux prédictions alarmistes.
Après l'effort, le réconfort ?
Certes, rien n'est gagné, sauf un peu de temps, ce qui n'est pas
rien. Mais là encore, ce répit ne plaît pas à tout le monde. Mardi
9 février, dans une tribune publiée dans Le Monde, le
directeur médical de crise de l'AP-HP, Bruno Riou, plaidait pour la manière
forte. « Inéluctablement, le variant dit anglais deviendra
prédominant dans quelques semaines sans que personne n'imagine sérieusement
pouvoir limiter ce processus. L'épidémie connaîtra alors une accélération comme
cela est déjà survenu dans d'autres pays. Je suis intimement persuadé que seul
un confinement est à même d'éviter ce scénario. »
Certains de ses confrères, depuis quelques jours, ne brandissent
plus seulement la menace des variants et du raz-de-marée épidémique, mais
« vendent » l'idée d'un troisième confinement avec des arguments
nouveaux. Le Pr Karine Lacombe déclarait ainsi sur Twitter, lundi
dernier : « Bien loin de la sortie de crise en mars…, les semaines
« gagnées » maintenant risquent d'être perdues x 3 au
printemps. » Bref, nous risquons la triple peine à laisser du temps
au temps. Alors qu'un confinement rapide serait non seulement paré de toutes
les vertus sanitaires, mais aussi porteur d'un avenir radieux. Avec d'autres,
cette infectiologue défend en effet l'idée d'un objectif « zéro
Covid », à l'image de certains pays d'Asie ou d'Océanie, qui reconfinent
au moindre début de rebond épidémique et qui affichent des taux de mortalité
bien inférieurs à ceux des pays européens. L'argument massue consiste à
promettre des surlendemains qui chantent, débarrassés du virus et de ses
variants présumés galopants. Autrement dit, après l'effort, le réconfort. C'est
ce que diraient les « modèles ». Mais ils se sont déjà tellement
trompés !
Alors, pourquoi ne pas se réjouir, même fugacement, d'une
« exception française » pour une fois positive, qui permet à chacun
d'aller et venir librement – jusqu'à 18 heures seulement, certes ! –,
aux commerces de rester ouverts et aux enfants d'aller à l'école ?
Ou pour le dire autrement, qu'il serait agréable de n'entendre
aucun médecin, ne fût-ce que pendant une semaine, nous prédire l'apocalypse
pour demain matin !
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L'attitude
générale des français lambda le prouve !
Le
peuple en prend son parti et ne croit plus du tout, nos dirigeants MACRON et
CASTEX et leurs sbires bavards qui s’écoutent parler pour ne rien dire en nous
soulant sur les médias qui relaient leurs discours creux !
Surtout
quand ils n’ont pas été encore capables de faires vacciner les français en masse
malgré des vaccins nombreux de divers laboratoires dont l’efficacité totale n’est
pas encore prouvée et en réduisant leurs libertés par des mesures aléatoires,
car provisoires, couvre feux, confinements, déconfinements et quand on les
supprime ne donne pas de résultat très probant, car ils n’en savent rien en fait !
Trop
occupés à la prochaine élection présidentielle, ces élus de tous bords politiciens
médiocres et pitoyables et à leurs carrières si avantageuses que leur
donne le peuple gogo !
Il
faut espérer qu’en 2022 les français sanctionneront ces inutiles et pleutres
comme ils le méritent ou alors ils n’auront que ce qu’ils méritent en bons masochistes,
montons à tondre !
Jdeclef
17/02/2021 11h47
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