Loi
séparatisme : Le Pen dénonce un texte de « police
administrative »
Sur France
2, jeudi, face à Gérald Darmanin, la présidente du RN a estimé que le projet de
loi était une grande déception à ses yeux.
Séparatisme,
immigration et surtout islamisme. Tels ont été les thèmes abordés par Marine Le
Pen et Gérald Darmanin, jeudi 11 février, lors de leur face-à-face dans Vous avez la parole sur
France 2. Et au cœur du débat se trouvait le projet de loi contre le
séparatisme, débattu au Parlement et qui fait tiquer la présidente du
Rassemblement national. Car elle estime avoir été « déçue » par ce
texte. Elle qui attendait « une grande loi de combat » estime au
final avoir sous les yeux « un texte de police administrative ».
Et de dénoncer notamment : « Vous vous êtes attaqués à
toutes les religions, alors que ce n'est pas un problème religieux. L'islamisme,
c'est un problème d'idéologie. » Mais le ministre de l'Intérieur a
défendu ce projet de loi, qui fait couler beaucoup d'encre depuis plusieurs
mois. « Les dispositions que nous mettons dans ce texte visent à renforcer
la loi de 1905 qui est une grande loi de liberté », a-t-il
déclaré, rappelant que la France ne souhaitait pas établir de différence entre
les cultes.
Ce débat était très attendu à 15 mois de la
présidentielle, entre une candidate à l'Élysée désireuse de faire oublier son
duel raté face à Emmanuel Macron en 2017 et un poids lourd de la
majorité en première ligne sur les textes régaliens de la macronie. La
présidente du RN n'a, en tout cas, pas exclu de voter le texte, mais que
cela « dépendrait » de l'examen à l'Assemblée d'une mesure gouvernementale
encadrant l'instruction en famille, critiquée de toutes parts. « Je ne
veux pas d'un État qui s'ingère dans la liberté des familles » et des
religions, a-t-elle dit.
Marine Le Pen était venue avec une contre-proposition de loi
ciblant les « idéologies islamistes » qui sont à ses yeux
« partout » et qu'elle entend bannir de toutes les sphères de la
société, à commencer par le voile. « Vous êtes très approximative
[…], vous dites beaucoup de choses qui ne sont pas la vérité ou qui ne
sont pas le texte, qui ne sont pas le droit », a accusé, pour sa part, le
ministre de l'Intérieur, qui jouait par procuration le rôle du chef de l'État.
Gérald Darmanin lui a reproché de « ne pas voter les textes » comme
la loi antiterroriste de 2017, qui permet notamment la fermeture de lieux de
culte. « Madame Le Pen dans sa stratégie de dédiabolisation vient à être
quasiment un peu dans la mollesse, il faut prendre des
vitamines ! » a-t-il ironisé.
En l'occurrence,
la cheffe du RN s'est trompée sur les chiffres de l'immigration, sujet fétiche
de son parti. Gérald Darmanin l'a encore accusée « d'approximation »
sur l'immigration, Marine Le Pen évoquant le chiffre de 471 000 titres de
séjour accordés en 2019, alors que le ministre lui a assuré que le chiffre
était de 277 000. Quand la cheffe du RN a souhaité un référendum pour
demander aux Français « s'ils souhaitent qu'on supprime le droit du sol,
c'est-à-dire l'acquisition quasi automatique de la nationalité », le ministre
a répondu que « ce n'était pas vrai ».
« Chacun constatera que vous avez dit absolument n'importe
quoi sur absolument tous les sujets ce soir » et « il faut travailler
pour le prochain débat présidentiel », a-t-il conclu.
Accusé de viol, Gérald Darmanin dénonce des calomnies
Avant son grand face-à-face avec Marine Le Pen, Gérald Darmanin
avait, une nouvelle fois, commenté les accusations de viol pesant contre lui.
Sur le plateau de l'émission de France 2, il a dénoncé des
« calomnies », qui peuvent être comparables à l'affaire
« Baudis ». Il s'est également dit persuadé qu'il
« Il y a eu
trois décisions de justice successives », a-t-il ajouté. « Je
constate qu'au bout de quatre ans, cette calomnie ne cesse pas », a-t-il
encore dit. « L'affaire Baudis ne vous a pas
suffi ? » a-t-il lancé au journaliste Thomas Sotto, en référence
au défunt Dominique Baudis, ancien maire de Toulouse, faussement mis en cause
au début des années 2000 dans une affaire de mœurs. « Je n'ai
aucune leçon à recevoir et par ailleurs je vous souhaite de jamais être
calomnié ni vous ni votre famille », a encore asséné
Gérald Darmanin.
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Que
nos dirigeants bienpensant donneurs de leçon ne veulent pas mettre sur le
devant de la scène politique, car cela les gêne, de par leur politiquement
correct hypocrite leurs pires défauts !
La
cheffe du RN ex FN est devenue de par l’héritage de son père J.M.LE PEN est une
politicienne élue de 1er plan en gommant une grande partie des
défauts de cette extrême, droite dont beaucoup de français ont encore peur !
Elle
vient de montrer par cette émission hyper médiatique qui lui a servi
indirectement de tribune ou elle a pu dénoncer l’islamisme grandissant et extrémiste
qui s’infiltre parmi nous en France insidieusement et le laxisme de nos dirigeants
et même du ministre de l’intérieur et de son patron E.MACRON qui ont même changé
trois fois le nom de cette loi dite séparatisme au début pour ne pas parler d’islam !
Car les
français ne veulent plus de ses tergiversations hypocrites, car M.LE PEN sur ce
sujet à raison, n’en déplaisent à tous ces bienpensant pleutres, car ces extrémistes
à consonances religieux sont dangereux et ont les a déjà subi encore récemment
par des drames horribles !
Mais
que les français se méfient, il n’y a pas que l’extrême droite, loin d’être la
pire, il y a d’autres extrémistes de gauche ou certains verts écolos utopiques,souverainistes
et divers trublions etc.
Mais
surtout si possible que les français ne se laissent plus enfumer par des discours
alambiqués bien tournés comme a su le faire notre président érudit qui
emploie quelque fois des mots que certains français lambda ne comprennent pas
toujours dans ce mauvais théâtre politique !
Jdeclef
12/02/2021 11h56
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