jeudi 11 février 2021

Ce qui soulent les français et les professionnels des commerces ou entreprises diverses :

 

Couvre-feu ou confinement : lequel est le moins mauvais pour le moral ?

Peu importent les restrictions, le mental des Français est à l’épreuve. Mais quelle mesure est préférable en termes d’impact psychique ? Éléments de réponse.

La consigne au sein du gouvernement est claire. Tout faire pour éviter le coup de massue d'un troisième confinement, même assoupli, et épargner les nerfs des Français. Mais le régime du couvre-feu, avancé de 20 heures à 18 heures, depuis le 14 janvier, est-il si enviable, si ce n'est souhaitable ? De l'avis de nombreux professionnels de la santé mentale – psychiatres, psychologues et chercheurs –, le diable est souvent dans les détails.

« Au printemps dernier, tout était mélangé, temps, espace, lieu de vie et de travail, famille, boulot. Les personnes seules ont manqué de lien social. Les familles ont dû apprendre à vivre ensemble 24 heures sur 24 alors que le couvre-feu permet de maintenir les espaces. Les enfants vont à l'école, par exemple ». En somme, de l'air – glacial par les temps qui courent – et un peu de distanciation sociale d'avec ses proches, c'est le grand avantage psychologique du couvre-feu. La faculté à pouvoir sortir, se sociabiliser et verbaliser ancrant chacun dans un quotidien renouvelé.

« Ils me l'ont tous fait »

« La situation épidémique et les mesures prises pour la contrôler affectent de façon importante la santé mentale de la population. » Cliniquement irréprochable, le diagnostic est celui d'une enquête conduite, sur le long terme, avec BVA par Santé publique France. Difficile, à ce jour, de juger d'un éventuel effet « couvre-feu », mais « les états anxieux et dépressifs ainsi que les problèmes de sommeil se maintiennent à un niveau élevé », entre le 18 et 20 janvier, d'après l'enquête.

« Je pense que la grande différence tient au fait de pouvoir changer de contexte, la possibilité – c'est intuitif – de rencontrer des gens », analyse Anne Sénéquier, pour qui le premier confinement s'est traduit par une aggravation chez ses patients souffrant déjà de pathologies. « Décompensation », « crises d'angoisse », le lexique médical regorgeant des termes adaptés. « Ils me l'ont tous fait. »

Covid : vaccine-moi si tu peux

Il y a un effet pervers au couvre-feu qui nous donne l’illusion de la normalité mais exclut la sociabilité.

De là à voir des avantages psychiques à se rendre au travail, il n'y a qu'un pas que franchissent, chaque jour, des millions de Français en mal de contacts. Au point, pour le gouvernement, de mettre le holà au « relâchement » dans les entreprises alors que seulement un tiers des salariés seraient en télétravail. Un niveau d'avant-crise.

Un bénéfice psychologique à relativiser pour Jean Pralong, professeur de gestion des ressources humaines à l'École de management de Normandie. Lui nuance la qualité des relations au travail dans un environnement où l'exigence de réussite reste la norme. « Il y a un effet pervers au couvre-feu qui nous donne l'illusion de la normalité, mais exclut la sociabilité. » Entendre, venir travailler n'équivaut pas à se rendre chez des amis ou en famille.

« La sociabilité au travail, c'est tout ce qui permet de lutter contre les formes de la dépression, retrouver des gens au déjeuner ou pour un verre, raisonner en collectif, relativiser ces tracas aussi », précise cet enseignant-chercheur. Autant de subtils avantages au travail que la crise a rendus impossibles en raison des restrictions sanitaires. « Le couvre-feu pousse à s'organiser autour de cet horaire butoir de 18 heures avec tout ce que ça comporte de problèmes logistiques et de stress engendré », conclut Jean Pralong.

Le gouvernement durcit les modalités de lutte contre les variants

Confinera, confinera pas ?

Couvre-feu versus confinement, la question reste posée. Une enquête réalisée par l'institut sondagier, Elabe, pour BFM TV établissait début février que près de « 55 % » des Français souhaitaient un « confinement dur » calqué sur le modèle du premier. Les défauts de l'un expliquant les qualités de l'autre. D'un côté, un couvre-feu ménageant assez d'espace social pour diminuer les risques psychosociaux liés à la crise, de l'autre un confinement – drastique – promesse d'une liberté plus vite retrouvée. « Chacun de nous essaye de s'en sortir comme il le peut dans cette période. Il faut trouver des alternatives », temporise Anne Sénéquier, adepte du principe de résilience.

« Il est possible que nous ne soyons jamais reconfinés », annonçait, mardi 9 février, Olivier Véran, le ministre des Solidarités et de la Santé, au micro de France Info. « Si notre action porte ses fruits, aujourd'hui elle porte un certain nombre de fruits, alors nous ferons reculer cette échéance. Viendront ensuite des jours meilleurs, printaniers. » Les autorités assurant prendre très au sérieux l'usure psychique des Français.

Anne Sénéquier juge, elle, ce message « clivant » : « Il n'y a pas de confinement, certes, mais la responsabilité de l'augmentation des chiffres pèse sur l'esprit des Français. » Culpabilisant, le couvre-feu ? Gabrielle*, 26 ans, dans l'attente d'un premier emploi résume ainsi cet entre-deux : « Ce qui m'a remis dans le dur, c'est le fait de savoir que même avec un couvre-feu – que je préfère au confinement –, on a un reconfinement qui nous pend au nez toutes les semaines. C'est une inconstance qui me stresse. » Une forme d'incertitude tenace qui participe d'un moral défaillant. « C'est compliqué pour tout le monde parce qu'on ne sait plus à quel saint se vouer », résume Anne Sénéquier.

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C'est les tergiversations de nos dirigeants, 1er ministre et président et leurs conseils de défense ou figurent des clowns tristes qui ne savent pas quoi décider en attendant en fait la décision de notre président monarque sans couronne !

Donc cela réduit les professionnels qui font tourner l'économie quel qu’elle soit à espérer, ce qui est difficile pour faire tourner une entreprise et donner du travail aux salariés avant des faillites pour certaines et chômage pour les employés !

Car que ce soit couvre-feu ou confinement suivi de déconfinement aléatoires ne sont que des roues de secours crevées, il n’y a peut-être que la vaccination à grande échelle, mais qui hélas est loin d’être atteinte par une mauvaise organisation de notre gouvernement et nos dirigeants inefficaces pour ne pas dire autre chose, perdus dans leur mauvaise politique !

Et pour les scientifiques émérites on n’en parle plus, car ce sont des baudruches qui se dégonflent comme leurs égos démesurés !

Les français en sont à croire à leur chance ou hélas malchance de passer à travers les contaminations, voire pires !

Car en plus, quand on entre à l’hôpital pour être hospitalisé pour une autre pathologie, on risque en plus d’attraper ses virus Covid et leurs variants !?

Merci à ceux qui voulaient tant le pouvoir et qui l’ont utilisé si mal !

Jdeclef 11/02/2021 13h28


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