États-Unis :
Joe Biden affiche son intention de fermer la prison de Guantánamo
Le
président américain souhaite faire appartenir cette prison au passé avant la
fin de son mandat, reprenant ainsi une promesse de campagne de Barack Obama.
La
prison de Guantánamo vit-elle ses derniers jours ? Le président américain Joe
Biden souhaite en effet fermer ce lieu tristement célèbre avant la fin de son
mandat, comme l'a affirmé vendredi 12 février 2021 la
porte-parole de la Maison-Blanche. Le démocrate reprend ainsi une promesse de
campagne de Barack Obama, que ce dernier n'a jamais pu tenir faute d'un
compromis avec le Congrès.
Interrogée lors d'une conférence de presse sur une fermeture
possible de la prison de Guantánamo pendant le mandat de Joe Biden, la
porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki a déclaré : « C'est
certainement notre objectif et notre intention. » « Nous avons donc
entamé un processus avec le Conseil de la sécurité nationale […] pour
travailler avec les différentes agences fédérales et évaluer la situation
actuelle […], que nous avons héritée du gouvernement précédent »,
a-t-elle ajouté.
Remplir
Guantánamo de « mauvais gars »
Durant sa campagne présidentielle de 2016, Donald Trump avait
affiché sa volonté de garder ouverte la prison de Guantánamo et « de la
remplir de mauvais gars ». Le républicain avait conservé cette position
une fois élu. Certains détenus s'étaient pourtant vu promettre leur libération
de Guantánamo sous son prédécesseur démocrate Barack Obama.
Sylvie Goulard à Éric Ciotti :
« Guantánamo n'a pas éradiqué l'islamisme radical »
L'armée américaine, sous la présidence de George W. Bush, avait
construit rapidement ce centre de détention sur une base navale appartenant aux
États-Unis, à la pointe est de l'île de Cuba. Cette enclave de 117 km2
(dont seulement 49 km2 de terre ferme) avait été cédée par Cuba
aux États-Unis en 1903, pour remercier son puissant voisin de son aide dans la
guerre contre les Espagnols.
Les vingt premiers détenus y sont arrivés le 11 janvier 2002,
quelques semaines après les attentats du 11 septembre 2001. Dès cette
époque, cette prison a incarné, à travers le monde, les excès dans la lutte
antiterroriste des États-Unis. Les images des prisonniers en combinaison
orange, derrière des grillages surmontés de fil barbelé, ont choqué, tout comme
les gavages imposés à ceux refusant de se nourrir.
Au plus fort de son activité, sur les braises de la « guerre
contre le terrorisme » lancée par George W. Bush, 780 personnes
étaient détenues à Guantánamo pour leurs liens présumés avec Al-Qaïda et les
talibans. Des centaines de détenus ont depuis été libérés ou transférés vers
leur pays natal ou des pays tiers.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Un peu
comme celle d'ALCATRAZ dans la baie de San Francisco qui a été fermée en 1963
et que l'on visite comme monument historique car ayant eu comme détenu AL
CAPONE gangster célèbre des années 1930 sous la loi de la prohibition contre l’alcool,
et pays ou la peine de mort est encore effectuée dans certains États américains
!
Dans
ce pays que l'on dit le plus libre du monde, mais souvent intolérant qui veut
faire la leçon au reste du monde et qui veut en être le gendarme et qui devrait
quelquefois balayer devant sa porte !
Et ou
vient de voir les excès sous la gouvernance de Trump et aussi ces tares dont
ils n'arrivent pas à se débarrasser depuis leur guerre de sécession en 1860/65
et la phobie des armes personnelles pour les américains lambda pour soi-disant
se défendre !
Est-ce
cela, le miracle américain et son argent roi qu'il ne faut pas oublier et la
diversité de leurs 50 états fédéraux si différents et ses 300 millions
d'habitants de toutes couleurs et langues et religions diverses ?!
C'est
aussi le pays du gigantisme exacerbé à l'image de l'immensité du pays plus
grande puissance du monde libre !
Jdeclef
13/02/2021 11h24
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire