jeudi 18 février 2021

Ce personnage a fait trainer son jugement en longueur comme le permet notre justice laxiste, mais a été quand même condamné !

 

Georges Tron condamné en appel à 3 ans ferme pour viol

Georges Tron, ex-secrétaire d’État, a écopé d’une peine de 5 ans de prison, dont 3 ferme, pour viol et agression sexuelle en réunion.

 

La cour d'assises de Paris a condamné mercredi 17 février en appel l'ex-secrétaire d'État Georges Tron à cinq ans de prison, dont trois ferme, pour viol et agression sexuelle en réunion sur une collaboratrice de sa mairie de Draveil en 2009-2010. Sa coaccusée Brigitte Gruel, alors son adjointe à la culture, a, elle, écopé de deux ans avec sursis. La cour a, en revanche, acquitté les deux accusés de faits similaires que leur reprochait une deuxième plaignante. Georges Tron et Brigitte Gruel avaient été acquittés en première instance en 2018.

Au terme d'un délibéré de onze heures, le viol et l'agression sexuelle en réunion sur Virginie Ettel à deux occasions, en novembre 2009 et en janvier 2010, « sont établis par les déclarations constantes et circonstanciées de la victime », a indiqué la présidente de la cour en lisant le verdict. Elle l'a, en revanche, acquitté de faits similaires sur l'autre plaignante, Éva Loubrieu. Brigitte Gruel a écopé de deux ans de prison avec sursis. La cour a par ailleurs prononcé une peine de six ans d'inéligibilité contre Georges Tron.

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Georges Tron impassible à l'annonce du verdict

Georges Tron, 63 ans, a écouté la sentence sans laisser transparaître la moindre émotion. Il a remis sa montre à son avocat Antoine Vey, a passé un appel téléphonique, puis est allé se placer dans le box vitré des accusés. Ce verdict va au-delà des réquisitions du ministère public en ce qui concerne Georges Tron. L'avocat général avait requis cinq ans de prison, dont trois avec sursis, contre l'édile de 63 ans et demandé que la peine ferme soit plutôt effectuée sous bracelet électronique.

Les deux accusés niaient en bloc les faits reprochés et soutenaient que les « mensonges » des plaignantes participaient d'un « complot » fomenté par les adversaires politiques de Georges Tron dans l'Essonne. Rendu public quelques jours après que l'affaire Dominique Strauss-Kahn a éclaté, en mai 2011, ce dossier en appel s'inscrit en plein débat sur les violences sexuelles et les rapports de pouvoir entre hommes et femmes. Un contexte que les parties civiles n'ont pas manqué d'invoquer durant les longues journées de débats.

Virginie Ettel et Éva Loubrieu sous emprise

Massages de pieds, mensonges, enregistrements clandestins, « omerta », descriptions crues de scènes sexuelles trioliques… Pendant quatre semaines, la cour s'est plongée dans le microcosme de la mairie de Draveil, commune de la banlieue parisienne que Georges Tron dirige depuis 1995. Cette affaire l'avait contraint à démissionner du gouvernement Fillon en 2011.

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L'accusation et les parties civiles ont essayé de convaincre la cour que Georges Tron avait exercé une « emprise » sur ses accusatrices Virginie Ettel et Éva Loubrieu. Selon eux, cet ascendant moral constitue une forme de contrainte – l'une des caractéristiques du viol et de l'agression sexuelle dans le Code pénal. En 2018, bien que jugeant crédible l'existence de scènes sexuelles, la cour d'assises de Seine-Saint-Denis avait estimé qu'il n'y avait cependant pas de contrainte, arguant notamment de contradictions et de mensonges de la part des plaignantes.

Emmuré dans ses dénégations, Georges Tron a renvoyé durant ce procès l'image d'un homme aux ambitions politiques fauchées, profondément seul. Connu pour prodiguer de fréquents massages de pieds aux femmes autour de lui, le maire s'est défendu de toute connotation sexuelle dans sa pratique de la réflexologie plantaire. « Jusqu'au 24 mai 2011, les gens voyaient en moi un réflexologue. (…) Et le lendemain, les gens voient en vous un pervers sexuel », a-t-il témoigné lors de son interrogatoire la semaine dernière.

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Il ne sera pas incarcéré on lui mettra un de ces bracelets électroniques qui vont lui causer la honte à ce politicien fat, qui se croyait tout permis !

Mais ce serait peut-être utile qu'il fasse un séjour en hôpital psychiatrique pour lui faire vider son sac de tare psychologique qu'il traine !

Cela montre que chez nos politiciens élus de tous bords qu’il y en a de bizarre au niveau sexuel ou autres, quand ils ont certains pouvoirs, car se croyant intouchables !

Jdeclef 18/02/2021 10h56


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