vendredi 5 février 2021

Les verts sont bornés dans leurs attitudes habituelles et leurs luttes Entre eux par leurs égos démesurés !

 

Yannick Jadot, Éric Piolle : la course aux petits chevaux écolo

L’eurodéputé et le maire de Grenoble se livrent une concurrence âpre mais feutrée au sein d’Europe Écologie-Les Verts en vue de l’élection présidentielle 2022.

 

Éric est en Bretagne ? Yannick ira là-bas vendredi ! Yannick lance sa plateforme citoyenne ? Éric sera l'invité de la matinale de France Inter ! L'un enfile une chemise blanche et retrousse ses manches, l'autre se pare de la même tenue. Ils sont comme ça, Yannick Jadot et Éric Piolle : jamais ensemble, toujours si près. Ils se suivent – à distance sanitaire et politique – et se surveillent. Toujours à portée de tir. Car les deux hommes d'Europe Écologie-Les Verts convoitent le même Graal : l'investiture d'EELV pour l'élection présidentielle de 2022. Puisque l'heure n'est pas à la désignation, chacun lustre ses armes pour convaincre les militants qu'il est le meilleur des deux, mais qui défouraillera le premier ?

La conférence de presse de Yannick Jadot, ce mercredi 3 février, avait des allures de pas de deux, entre profession de foi et ode au rassemblement. Il devait donner le change, discourir d'une ébauche de projet présidentiel, prendre la lumière sans confisquer le débat. Comment comprendre autrement le lancement d'une plateforme participative en vue de l'élection à la magistrature suprême sobrement intitulée 2022 l'écologie, constituée hors parti et sans organigramme précis ? Ou encore cette déclaration : « C'est d'une présidence écologiste que la France a besoin, vous avez compris ma détermination » ? Une vaguelette dans l'océan des tentations présidentielles.

 « Travaillons sur les idées, le candidat, on verra après »

Concours de beauté

« Il faut que je fasse comme Macron, m'imposer comme le candidat naturel, dépasser l'appareil tout en étant la seule alternative interne vers la victoire », confiait Yannick Jadot au Point lors d'un voyage à Lille en amont des municipales. Un exercice périlleux que de se vouloir candidat du rassemblement au sein d'un parti qui abhorre le leadership, les candidats naturels et les prétendants messianiques. Nicolas Hulot en sait quelque chose : à la primaire écologiste de 2011, il avait pris de plein fouet la rigidité de l'appareil EELV. « Nous sommes un parti girondin ! », aime à rappeler l'eurodéputé David Cormand. Alors, même s'il est de bon ton d'afficher ses ambitions à l'heure où les candidatures à gauche (Montebourg et Hidalgo) bruissent un peu plus chaque jour, Yannick Jadot – prudent et pas téméraire – pose désormais « l'unité » comme prérequis à sa candidature. Si possible derrière lui, cela va de soi.

Arthur Chevallier – Les écolos, ces nouveaux scrogneugneux

Pas question, donc, de tirer le premier le glaive contre ses camarades, à commencer par le maire de Grenoble. « Un bon maire », lâche un fidèle de Jadot dans un constat empli d'ironie. « Je n'aime pas l'expression bataille des ego », jure l'eurodéputé Jadot. C'est pourtant bien une joute entre deux narcisses de l'écologie politique française qui se joue dans l'optique. « Depuis le début, Yannick est sur une candidature très autocentrée, légitimée par la victoire aux européennes. Éric, lui, pose une candidature plus girondine, plus collective », pose un cadre du parti. Bref, à en croire ce dernier, plus au goût des militants et des sympathisants du parti écologiste. « C'est la course des petits chevaux, tout le monde se regarde en chien de faïence, mais il faut rester placide. Le concours de beauté, ce n'est pas maintenant, mais à la primaire qui devrait avoir lieu après les régionales, a priori à l'automne », analyse Cormand. Qui vivra verra, en somme.

Testostérone

Si le style égotiste d'un Jadot dissone à EELV, Éric Piolle ne convainc guère plus certains cadres. La performance de l'édile de Grenoble sur France Inter mercredi n'a pas franchement convaincu. « Il a survolé les sujets, n'est jamais rentré dans le cœur des dossiers. Si c'est pour dire y a qu'à faut qu'on et ouin ouin les élus locaux, même Xavier Bertrand le fait mieux que lui et depuis plusieurs mois ! », peste un cacique du parti, pourtant soutien de l'édile grenoblois. Du pain bénit pour le clan Yannick Jadot, qui met le doigt sur les carences de Piolle – qui sont celles d'EELV – sur les questions de laïcité : « Pas de bêtises de dites, mais un grand flou sur le séparatisme quand même. Parvenir à ne pas prononcer islam politique, mais s'inquiéter du retour du religieux dans la loi, c'était surprenant. »

Mais à trop s'épier, « les deux roitelets » – l'expression est d'une ancienne d'EELV – oublient de regarder dans le rétroviseur. Depuis plusieurs semaines, une autre candidate s'est invitée dans cette danse très testotéronée : Sandrine Rousseau. En accusant d'agression sexuelle l'ex-responsable du parti Denis Baupin en 2016, cette chercheuse en économie est devenue l'une des symboles de la lutte contre les violences faites aux femmes. À vrai dire, les écologistes n'avaient pas vu venir cette nouvelle compétitrice, ni même son retour en politique. « Elle n'est pas assez connue et, je crois, est trop dans l'affect. Ça ne fait pas une candidate à l'Élysée », tranche un poids lourd des Verts. C'est sous-estimer le poids de la nouvelle génération de militants écologistes indigénistes et racialistes au sein de l'appareil – dont Alice Coffin est une figure – qui, baignant dans l'état d'esprit « woke » et la cancel culture, n'hésiteront en rien à balayer le « vieux monde » écolo de Yannick Jadot et d'Éric Piolle.

 

Mais eux le font systématiquement car illuminés dans leurs idées utopiques et extrémistes de soi-disant écologie, mais surtout sectaire pure et dure pour prendre le pouvoir !

Dans ses courants extrêmes, ils paraissent quelquefois aux yeux des français lambda un palliatif possible à la classe politique actuelle médiocre !

Mais en fait par leur sectarisme borné sont peut-être pire que les vrais partis d'extrême gauche ou droite ou même religieux !

Car l'écologie utile est bonne quand elle est pratiquée raisonnablement bien sûr, mais quand elle devient une doctrine totalitaire sectaire, elle est aussi dangereuse que l'extrémisme obscurantiste déjà présent en France que l'on veut combattre, mais sans efficacité !

Il faut que les français lambda réfléchissent bien ça les changerait, car ces écolos politiques, ils nivelleront leurs libertés sans en avoir l'air !

Toute cette V eme république et ses partis politiques sont à changer rapidement,mais ça aussi il ne faut pas rêver ce n’est pas nouveau, même si la France va mal !

Jdeclef 05/02/2021 11h02


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