lundi 8 février 2021

La/les administrations kafkaïennes en France sont devenues des boulets qui freinent la marche de notre pays mais aussi qui régente la vie de tous les français !

 

Coignard – Commando ou rond-de-cuir, il faut choisir !

CHRONIQUE. Quand on est « en guerre », délais et règlements n’ont plus de sens… sauf pour l’administration française, toujours aussi tatillonne…


Commando : c'est le nouvel « élément de langage » employé par la ministre de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, pour qualifier le travail de son équipe rapprochée sur la bataille des vaccins. Un choix de vocabulaire très en phase avec le « nous sommes en guerre » lancé par Emmanuel Macron en mars 2020, à la veille du premier confinement.

Mais à quoi sert un commando si la troupe ne suit pas ? Si, au bout de compte, les ronds-de-cuir de Courteline l'emportent sur les troupes de choc qui entourent la ministre ?

La France placée sous cloche : « Nous sommes en guerre »

L'histoire de Valneva, société de biotechnologie installée dans la région de Nantes, en est la triste illustration. Dès le début du mois de juin 2020, la présidente LR et le préfet de la région Pays de la Loire alertent par courrier le ministère sur le potentiel de cette entreprise qui développe un vaccin anti-Covid-19 prometteur. Pour poursuivre ses essais cliniques et se lancer en production, son besoin de financement s'élève à près de 100 millions d'euros, et elle sollicite l'engagement rapide de l'État à 100 %. Car, dans la course mondiale au vaccin qui est lancée, chaque jour compte. Las ! L'administration est formelle : impossible de financer un projet privé à 100 % sur fonds publics. C'est ce que dit la réglementation, certes. Mais que vaut le règlement en temps de guerre ? La bataille d'Angleterre aurait-elle pu être gagnée si les fonctionnaires des transports britanniques avaient brandi toutes sortes de circulaires et d'arrêtés avant qu'un avion ne décolle ?

Précisément, en ce début d'été 2020, Londres s'active tandis que Paris procrastine. Valneva, déjà implantée en Écosse, signe un contrat avec le gouvernement britannique pour 100 millions de doses, contre un financement de 96 millions d'euros. En août, deux mois après le courrier reçu à Bercy, Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher envoient à Valneva une lettre qui ressemble à un parapluie grand ouvert. Les deux ministres regrettent que, à l'issue de plusieurs auditions par un comité, Valneva ait « renoncé à déposer un dossier ».

Une prise de guerre

A posteriori, Valneva est accusé à demi-mot d'avoir toujours souhaité implanter une seconde unité de production en Écosse. Quand bien même ce serait le cas, il aurait peut-être mieux valu dérouler le tapis rouge à cette société pour la retenir que de la soumettre à une procédure standard, longue et tatillonne. En tout cas, depuis une semaine, Boris Johnson comme la presse britannique en font des tonnes sur cette prise de guerre qui leur promet des doses de vaccin supplémentaires au nez et à la barbe des Français.

Biotech Valneva : les Britanniques pavoisent

Comme en écho à cette mésaventure, la présidente d'une autre biotech nantaise, Xenothera, a rendu publics ses déboires avec l'administration française pour imposer un traitement destiné aux cas graves de Covid-19. Pas de commandes pour l'instant, alors que plusieurs pays ont manifesté leur intérêt. On attend avec impatience l'intervention d'un commando. Rapide et efficace comme il se doit !

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Depuis l'aire bonapartiste devenue napoléonienne qui a fait grossir les codes pénal et civil et bien surs nos lois votées par des députés inféodés aux pouvoirs du moment élus par les français sans s’en rendre compte, avec cette V eme république devenue pseudo monarchique ou le président qui se prend pour un monarque à qui on a eu le tort de donner trop de pouvoir notamment depuis les derniers quinquennats !

La France est engluée par une armée de fonctionnaires qui augmentent dont certains inutiles et bornés étouffent la société française par leurs règlements divers obtus tout en comptant cher à l’état, donc aux français !

Avec cet état fonctionnarisé à l’extrême, on n’est plus en vraie démocratie libre, mais cela ne date pas d’hier, car les plus simples libertés sont érodées, car quand nos dirigeants ont besoin de décider de directives diverses, ils font voter des lois pour les appliquer (quand elles le sont) par leurs fonctionnaires si nombreux, mais pas assez, semble-t-il par exemple pour la justice laxiste et inefficace que les français subissent, quand ils s’y ont à faire !

En fait pour résumer, on entasse des lois et règlements divers, mais on réduit avec ceux-ci les libertés ou égalités des français lambda dans des codes divers qui tiennent dans des recueils aussi gros que dans les anciens bottins de téléphone !

On se croit dans un pays très libre, mais ce n’est qu’en surface, car quand on gratte le vernis ou découvre la réalité de notre vie quotidienne !

Jdeclef 08/02/2021 11h23


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