Coignard –
Commando ou rond-de-cuir, il faut choisir !
CHRONIQUE.
Quand on est « en guerre », délais et règlements n’ont plus de sens…
sauf pour l’administration française, toujours aussi tatillonne…
Commando :
c'est le nouvel « élément de langage » employé par la ministre de
l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, pour qualifier le travail de son équipe
rapprochée sur la bataille des vaccins. Un choix de vocabulaire très en phase
avec le « nous sommes en guerre » lancé par Emmanuel Macron en
mars 2020, à la veille du premier confinement.
Mais à quoi sert un commando si la troupe ne suit pas ? Si,
au bout de compte, les ronds-de-cuir de Courteline l'emportent sur les troupes
de choc qui entourent la ministre ?
La France placée sous cloche : « Nous sommes
en guerre »
L'histoire de Valneva, société de biotechnologie installée
dans la région de Nantes, en est la triste illustration. Dès le début du mois
de juin 2020, la présidente LR et le préfet de la région Pays de la Loire
alertent par courrier le ministère sur le potentiel de cette
entreprise qui développe un vaccin anti-Covid-19 prometteur. Pour
poursuivre ses essais cliniques et se lancer en production, son besoin de
financement s'élève à près de 100 millions d'euros, et elle sollicite
l'engagement rapide de l'État à 100 %. Car, dans la course mondiale au
vaccin qui est lancée, chaque jour compte. Las ! L'administration est
formelle : impossible de financer un projet privé à 100 % sur fonds
publics. C'est ce que dit la réglementation, certes. Mais que vaut le règlement
en temps de guerre ? La bataille d'Angleterre aurait-elle pu être gagnée
si les fonctionnaires des transports britanniques avaient brandi toutes sortes
de circulaires et d'arrêtés avant qu'un avion ne décolle ?
Précisément, en ce début d'été 2020, Londres s'active tandis que
Paris procrastine. Valneva, déjà implantée en Écosse, signe un contrat avec le
gouvernement britannique pour 100 millions de doses, contre un financement
de 96 millions d'euros. En août, deux mois après le courrier reçu à Bercy,
Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher envoient à Valneva une lettre qui
ressemble à un parapluie grand ouvert. Les deux ministres regrettent que, à
l'issue de plusieurs auditions par un comité, Valneva ait « renoncé à
déposer un dossier ».
Une prise de guerre
A posteriori, Valneva est accusé à demi-mot d'avoir toujours
souhaité implanter une seconde unité de production en Écosse. Quand bien même
ce serait le cas, il aurait peut-être mieux valu dérouler le tapis rouge à
cette société pour la retenir que de la soumettre à une procédure standard,
longue et tatillonne. En tout cas, depuis une semaine, Boris Johnson comme la
presse britannique en font des tonnes sur cette prise de guerre qui leur promet
des doses de vaccin supplémentaires au nez et à la barbe des Français.
Biotech Valneva : les Britanniques pavoisent
Comme en écho à cette mésaventure, la présidente d'une autre
biotech nantaise, Xenothera, a rendu publics ses déboires avec l'administration
française pour imposer un traitement destiné aux cas graves de Covid-19.
Pas de commandes pour l'instant, alors que plusieurs pays ont manifesté leur
intérêt. On attend avec impatience l'intervention d'un commando. Rapide et
efficace comme il se doit !
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Depuis
l'aire bonapartiste devenue napoléonienne qui a fait grossir les codes pénal et
civil et bien surs nos lois votées par des députés inféodés aux pouvoirs du
moment élus par les français sans s’en rendre compte, avec cette V eme
république devenue pseudo monarchique ou le président qui se prend pour un
monarque à qui on a eu le tort de donner trop de pouvoir notamment depuis les
derniers quinquennats !
La France
est engluée par une armée de fonctionnaires qui augmentent dont certains inutiles
et bornés étouffent la société française par leurs règlements divers obtus tout
en comptant cher à l’état, donc aux français !
Avec
cet état fonctionnarisé à l’extrême, on n’est plus en vraie démocratie libre, mais
cela ne date pas d’hier, car les plus simples libertés sont érodées, car quand nos
dirigeants ont besoin de décider de directives diverses, ils font voter des
lois pour les appliquer (quand elles le sont) par leurs fonctionnaires
si nombreux, mais pas assez, semble-t-il par exemple pour la justice laxiste et
inefficace que les français subissent, quand ils s’y ont à faire !
En fait
pour résumer, on entasse des lois et règlements divers, mais on réduit avec
ceux-ci les libertés ou égalités des français lambda dans des codes divers qui
tiennent dans des recueils aussi gros que dans les anciens bottins de téléphone !
On se
croit dans un pays très libre, mais ce n’est qu’en surface, car quand on gratte
le vernis ou découvre la réalité de notre vie quotidienne !
Jdeclef
08/02/2021 11h23
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