Coignard –
Vaccins : les ratés du dimanche
CHRONIQUE.
La vaccination, en France, marque le pas le week-end, particulièrement le
dimanche. Une étrange démobilisation en temps de guerre !
Pendant
des mois, l'application TousAntiCovid s'est mise en pause le dimanche. Tout se
passait comme si le virus, ce jour-là, prenait des vacances. Il fallait
attendre le lendemain soir, dans le meilleur des cas, pour avoir de ses
nouvelles. Très récemment, la mise à jour s'est sensiblement améliorée. Mieux
vaut tard que jamais !
Et puis les Français ont remarqué qu'en matière de
contaminations, les chiffres du lundi étaient toujours enthousiasmants :
moins de 5 000 nouveaux cas, soit l'objectif fixé par Emmanuel Macron pour
desserrer l'étau sanitaire. Mais, dès le mardi, le plateau des 20 000 et
quelques est de nouveau atteint. Cela n'empêche pas TousAntiCovid de publier
ces chiffres de début de semaine sans afficher une mise en garde particulière…
Nulle anomalie statistique : on teste beaucoup moins le dimanche que les
autres jours de la semaine ; on trouve donc également moins de cas
positifs…
Coignard
– TousAntiCovid : jamais le dimanche !
Douze fois moins d'injections le dimanche !
Il peut déjà sembler étrange que le nombre de tests soit divisé
par quatre ou cinq le dimanche, alors que la stratégie « tester, alerter,
protéger » est martelée à chaque conférence de presse de l'exécutif. Mais
ce n'est rien comparé à la vaccination. Alors qu'après les métaphores
guerrières, c'est la notion sportive de « course contre la montre »
qui fait désormais partie des éléments de langage les plus communs, la France
se retire de la compétition vaccinale quand le week-end arrive.
Quand nombre d'autres pays, notamment l'Allemagne, ne marquent pas
de pauses dominicales, la France continue de poser les seringues le samedi, et
surtout le dimanche. Hier, un peu plus de 13 000 injections seulement, contre
50 000 samedi, 167 000 vendredi et 171 000 jeudi. Les deux
semaines précédentes, les scores du dimanche s'élevaient à moins de 9 000
le 31 janvier et 11 000 le 7 février. Les plus de 75 ans
qui ne parviennent pas à trouver un créneau de vaccination risquant de ne guère
apprécier ce ralentissement hebdomadaire qui semble s'installer dans la durée.
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Certes, les doses
manquent et la logistique ne suit pas toujours. Mais cela ne saurait être ni
une excuse ni même une explication. D'ailleurs, sur les champs de bataille,
depuis la bataille de Bouvines, la guerre se poursuit même le
dimanche. Cette défaillance du week-end devrait, en toute logique,
survenir aussi les jours fériés. Quel soulagement de constater que cette année,
les 1er et 8 mai tombent un samedi ! Cela fait au
moins deux jours de gagnés !
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Alors
que l'urgence vaccinale est primordiale !?
Mais
comme la fourniture de doses pour ces vaccins est aléatoire car manquante dans
notre pays, un jour de gagné est toujours mieux (pour patienter) !
Ce
système ubuesque de distribution de vaccins (si nombreux pourtant) mais pas en
France avec un gouvernement de pattes cassées et ses administrations
kafkaïennes !
Notre
ministre de la Santé médiatique peut toujours ôter sa chemise pour ce faire
vacciner, d'autres l'on fait avant lui, cela ne règle pas le problème !
Pitoyables
élus sans amour-propre qui n'ont aucune honte !
Et
notre président qui se prend pour un pseudo monarque sans couronne traitant le
peuple comme « ses sujets » des gens de peu, comme le faisait nos rois
de l’ancien régime, car là, bien qu’en démocratie, on n’a pas évolué, car
dépendant d’un président parvenu, mais qu’on a élu avec trop de pouvoir avec
son bon vouloir et ses décisions aléatoires...
Jdeclef
16/02/2020 09h57
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