INFO LE
POINT. Rixe mortelle dans l’Essonne : les regrets de Logan,
15 ans
Le mineur,
qui s’est rendu à la police, a reconnu être l’auteur du coup
mortel contre un adolescent de 14 ans à Boussy-Saint-Antoine, sans
volonté de tuer.
Mardi
vers 19 h 30, Logan M., 15 ans, s'est présenté au commissariat
de Brunoy (Essonne), accompagné de sa mère. Plus de deux heures après la rixe
entre bandes rivales au cours de laquelle Toumani D., 14 ans, est
mort après avoir reçu un coup de couteau au thorax, un autre adolescent,
âgé de 13 ans, a été transporté à l'hôpital parisien de la
Pitié-Salpêtrière dans un état grave, touché au cou par une arme blanche, et un
autre, blessé au front, a été hospitalisé à Quincy-sous-Sénart, sous garde
policière. L'affrontement entre bandes rivales s'est déroulé aux abords de la
piscine municipale de Boussy-Saint-Antoine.
L'ado de 15 ans, originaire d'Épinay-sous-Sénart et connu de
la police pour port d'arme blanche, a immédiatement été placé en garde à vue.
Il a été entendu par les policiers de la sûreté départementale de l'Essonne. Il
a reconnu son implication dans les violences de l'après-midi.
Selon sa déposition, il s'est saisi pendant la bagarre d'un
couteau tombé au sol. Toujours selon ses déclarations, quand deux membres du
camp adverse se sont approchés de lui de manière hostile, il a paniqué et a
effectué un geste circulaire de défense avec l'arme de gauche vers la droite,
touchant sa première victime. Puis un mouvement de bas en haut, atteignant sa
deuxième cible. Il s'est enfui et a jeté le couteau dans sa course. Il a
déclaré regretter son geste mortel.
D'autres témoins ont été entendus depuis mardi. Selon leurs
auditions, il apparaît que l'affrontement entre bandes rivales n'a pas pour
épicentre Boussy-Saint-Antoine, bien que de jeunes habitants de la commune
s'y soient mêlés. Les belligérants sont majoritairement originaires
d'Épinay-sous-Sénart et du quartier Vieillet de Quincy-sous-Sénart. Le parquet
a annoncé que six mineurs avaient été présentés à un juge.
Selon les témoignages recueillis par la police, les tensions sont
vives entre des jeunes de ces deux communes plutôt tranquilles, bien
qu'Épinay-sous-Sénart ait toujours connu une délinquance endémique liée au
trafic de drogues. Le rendez-vous, annoncé sur les réseaux sociaux et
initialement prévu mardi soir, avait été avancé à l'après-midi. Du côté
d'Épinay, entre 30 et 50 individus s'étaient présentés pour
en découdre. À peine moins du côté de Quincy. Ils étaient armés de bâtons, de
béquilles et de barres de fer. Les enquêteurs ont retrouvé quelques-unes de ces
armes et une gazeuse, qu'ils ont placées sous scellés.
Les deux victimes, l'adolescent décédé et le blessé grave, sont
toutes deux originaires de Quincy-sous-Sénart. Six jeunes de 17 ans, de
Quincy et de Boussy, ont été interpellés et placés en garde à vue. Deux d'entre
eux sont connus des services de police.
Rixe filmée
Le préfet de l'Essonne a mis en place un dispositif de sécurisation
mobile entre ces villes, dont une vingtaine de policiers supplémentaires et une
compagnie de CRS dotée d'environ 70 personnes.
Corbeil, située dans le même département, a connu des violences
pendant la nuit, comme c'est le cas quasi quotidiennement. Une
« chasse » à l'homme était organisée : des individus venus du
quartier de Montconseil voulaient en découdre avec un homme d'une trentaine
d'années originaire des Tarterêts et considéré comme partie prenante d'une
rixe ayant eu lieu quelques heures plus tôt. Ce dernier a essuyé des coups de
feu sans avoir été touché, selon la police.
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C’est
que notre société est devenue hyper violente ou l’on tue ou veut régler ses
comptes pour tout et n’importe quoi, au moyen en plus d’armes diverses que ce
soit sur autrui ou sur les forces de l’ordre diverses !
Pour
la jeunesse, c’est malheureusement simple, elle prend exemple sur les adultes
et pâtissent de la mauvaise éducation ou du non-respect d’autrui qui se sont
dégradées depuis des décennies et la venue des réseaux sociaux et les mauvaises
informations qui y circulent et aboutissent à ces smartphones que tous possèdent
accélérant ce problème de bandes qui ont toujours existées !
L’éducation
nationale n’a pas empêché cela, pourtant, elle est là, pour éduquer et
apprendre, aux jeunes, mais même les professeurs ne sont pas soutenus par leur hiérarchie
et leurs ministres de tutelle et donc la violence est aussi présente dans les
écoles et établissements publics d’enseignement qui devraient être des sanctuaires
protecteurs !
A cela
pour cette violence et délinquance diverses qui perdurent dans des lieux connus,
la justice est absente et surtout inadaptée par des lois obsolètes ou code
pénal inefficace en matière de sanctions exemplaires, comme celle dite de 1945 pour
les jeunes, car on est au XXI eme siècle avec une population différente et pas
dans un monde de bisounours de bien-pensant donneur de leçon hypocrites !?
Car en
plus l’encadrement de la jeunesse des mineurs souffre d’un laisser-aller des parents
et tuteurs chargés de le faire, le ministre de l’intérieur l’a souligné mais il
faut aussi les sanctionner, s’ils sont défaillants !
Jdeclef
25/02/2021 13h46
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