jeudi 25 février 2021

Le problème n'est pas d'avoir emené par la main ce jeune par sa mère : Qui a tué autre jeune qui comme lui, est un être humain qui a perdu la vie par ce drame d'une stupidité lamentable au commissariat de police !

 

INFO LE POINT. Rixe mortelle dans l’Essonne : les regrets de Logan, 15 ans

Le mineur, qui s’est rendu à la police, a reconnu être l’auteur du coup mortel contre un adolescent de 14 ans à Boussy-Saint-Antoine, sans volonté de tuer.

Mardi vers 19 h 30, Logan M., 15 ans, s'est présenté au commissariat de Brunoy (Essonne), accompagné de sa mère. Plus de deux heures après la rixe entre bandes rivales au cours de laquelle Toumani D., 14 ans, est mort après avoir reçu un coup de couteau au thorax, un autre adolescent, âgé de 13 ans, a été transporté à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière dans un état grave, touché au cou par une arme blanche, et un autre, blessé au front, a été hospitalisé à Quincy-sous-Sénart, sous garde policière. L'affrontement entre bandes rivales s'est déroulé aux abords de la piscine municipale de Boussy-Saint-Antoine.

L'ado de 15 ans, originaire d'Épinay-sous-Sénart et connu de la police pour port d'arme blanche, a immédiatement été placé en garde à vue. Il a été entendu par les policiers de la sûreté départementale de l'Essonne. Il a reconnu son implication dans les violences de l'après-midi.

L'auteur plaide la panique

Selon sa déposition, il s'est saisi pendant la bagarre d'un couteau tombé au sol. Toujours selon ses déclarations, quand deux membres du camp adverse se sont approchés de lui de manière hostile, il a paniqué et a effectué un geste circulaire de défense avec l'arme de gauche vers la droite, touchant sa première victime. Puis un mouvement de bas en haut, atteignant sa deuxième cible. Il s'est enfui et a jeté le couteau dans sa course. Il a déclaré regretter son geste mortel.

D'autres témoins ont été entendus depuis mardi. Selon leurs auditions, il apparaît que l'affrontement entre bandes rivales n'a pas pour épicentre Boussy-Saint-Antoine, bien que de jeunes habitants de la commune s'y soient mêlés. Les belligérants sont majoritairement originaires d'Épinay-sous-Sénart et du quartier Vieillet de Quincy-sous-Sénart. Le parquet a annoncé que six mineurs avaient été présentés à un juge.

Couteau, bâtons, béquilles, barres de fer

Selon les témoignages recueillis par la police, les tensions sont vives entre des jeunes de ces deux communes plutôt tranquilles, bien qu'Épinay-sous-Sénart ait toujours connu une délinquance endémique liée au trafic de drogues. Le rendez-vous, annoncé sur les réseaux sociaux et initialement prévu mardi soir, avait été avancé à l'après-midi. Du côté d'Épinay, entre 30 et 50 individus s'étaient présentés pour en découdre. À peine moins du côté de Quincy. Ils étaient armés de bâtons, de béquilles et de barres de fer. Les enquêteurs ont retrouvé quelques-unes de ces armes et une gazeuse, qu'ils ont placées sous scellés.

Les deux victimes, l'adolescent décédé et le blessé grave, sont toutes deux originaires de Quincy-sous-Sénart. Six jeunes de 17 ans, de Quincy et de Boussy, ont été interpellés et placés en garde à vue. Deux d'entre eux sont connus des services de police.

Rixe filmée

La rixe a été filmée par un témoin, les images sont en cours d'exploitation.

Le préfet de l'Essonne a mis en place un dispositif de sécurisation mobile entre ces villes, dont une vingtaine de policiers supplémentaires et une compagnie de CRS dotée d'environ 70 personnes.

Corbeil, située dans le même département, a connu des violences pendant la nuit, comme c'est le cas quasi quotidiennement. Une « chasse » à l'homme était organisée : des individus venus du quartier de Montconseil voulaient en découdre avec un homme d'une trentaine d'années originaire des Tarterêts et considéré comme partie prenante d'une rixe ayant eu lieu quelques heures plus tôt. Ce dernier a essuyé des coups de feu sans avoir été touché, selon la police.

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C’est que notre société est devenue hyper violente ou l’on tue ou veut régler ses comptes pour tout et n’importe quoi, au moyen en plus d’armes diverses que ce soit sur autrui ou sur les forces de l’ordre diverses !

Pour la jeunesse, c’est malheureusement simple, elle prend exemple sur les adultes et pâtissent de la mauvaise éducation ou du non-respect d’autrui qui se sont dégradées depuis des décennies et la venue des réseaux sociaux et les mauvaises informations qui y circulent et aboutissent à ces smartphones que tous possèdent accélérant ce problème de bandes qui ont toujours existées !

L’éducation nationale n’a pas empêché cela, pourtant, elle est là, pour éduquer et apprendre, aux jeunes, mais même les professeurs ne sont pas soutenus par leur hiérarchie et leurs ministres de tutelle et donc la violence est aussi présente dans les écoles et établissements publics d’enseignement qui devraient être des sanctuaires protecteurs !

A cela pour cette violence et délinquance diverses qui perdurent dans des lieux connus, la justice est absente et surtout inadaptée par des lois obsolètes ou code pénal inefficace en matière de sanctions exemplaires, comme celle dite de 1945 pour les jeunes, car on est au XXI eme siècle avec une population différente et pas dans un monde de bisounours de bien-pensant donneur de leçon hypocrites !?

Car en plus l’encadrement de la jeunesse des mineurs souffre d’un laisser-aller des parents et tuteurs chargés de le faire, le ministre de l’intérieur l’a souligné mais il faut aussi les sanctionner, s’ils sont défaillants !

Jdeclef 25/02/2021 13h46


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