Réforme
des retraites : derrière la colère, six ans de mépris
Comment
expliquer la force des oppositions autrement que par un sentiment profond de
mépris venu d’une majorité qui n’a jamais su parler aux Français ?
S’EN
PRENDRE A SES EBOUEURS FORT UTILES QUI EFFECTUENT UN TRAVAIL DUR EST UNE ERREUR
GOUVERNEMENTALE ET SURTOUT PRESIDENTIELLE CONTRE SES GENS DE PEU COMME IL LES APPELLE CE PRESIDENT CES FRANÇAIS QU’IL IGNORE COMME À SON HABITUDE !?
Ce n'est pas le sujet du moment, mais juste un souvenir, parmi d'autres. Un
souvenir qui permet de comprendre comment Emmanuel Macron et sa majorité,
au-delà des oppositions classiques, se sont sabordés par mépris vis-à-vis des
Français, par une arrogance satisfaite, parfois grossière, qui a profondément
entamé leur crédit. Derrière l'incapacité à imposer cette réforme des
retraites, il y a un sentiment profond d'humiliation qui a agi par contagion et
qui explique ce surplus de colère – même de haine – chez les manifestants.
Par moments, durant ces six dernières années, Emmanuel Macron n'a pas su se
tenir. Il est curieux d'employer pareils mots pour décrire un président, élu
après les quinquennats Sarkozy et Hollande, qui furent loin d'être
irréprochables. Mais, même dans leurs écarts, il y avait dans un « casse
toi pov'con » de bistrot (Nicolas Sarkozy) ou chez l'amant casqué (François
Hollande) quelque chose de fautif et d'humain.
Dette et réformette des retraites : la France est-elle
devenue folle ? Leur successeur, lui, semble avoir
réveillé des affects profonds, qu'un marxiste associerait à ceux qui animent
une lutte des classes. Il n'a pas su être souverain de lui-même, maîtriser son
corps et encore moins ses pulsions narcissiques. Il fut atteint d'une hubris
qui se devinait dans ce regard illuminé, dans cette anormale agitation, qui l'a
parfois conduit à la familiarité ou à la faute de langage. Il ne s'est pas
comporté en chef, mais en maître, avec la complaisance ou la courtisanerie d'un
entourage dont il va bien falloir poser, aussi, la question de la
responsabilité. Le président fut atteint d'hubris comme tous ceux qui ignorent
que rien ne dure, rien ne reste, si la mesure, disons même la modestie, manque
au guide. La jeune droite a vu ce trait chez Macron. Une gauche aussi.
Le mal est fait
La postérité obsède Macron. Plus jeune président de la République !
Réélu hors cohabitation ! Et bientôt, si les choses s'apaisent, il se
vantera de sa réforme des retraites, de la même manière. Maudite soit-elle,
cette obsédante postérité qui conduit un homme, une femme, à parfois détruire
les plus grands ouvrages pour viser l'éternel, en oubliant le présent, pour ne
laisser in fine qu'un petit nom dans l'histoire, hors des mémoires.
Cette réforme des retraites est aussi le résultat de ces écarts. Il faut savoir
se tenir, oui, mais aussi parler aux gens, à tous, quels qu'ils soient, en y
mettant une forme, un ton, qui n'empêche pas une vérité comptable ou
démographique : un chômeur, un Gilet jaune, un fonctionnaire, un
syndicaliste, un député, un opposant ou seulement « quelqu'un qui n'est
rien »… Macron manie les mots d'une langue devenue morte, qui n'appartient
qu'à lui et à quelques élus de sa majorité. Le 49.3 est devenu sa prothèse.
Ce n'est pas le sujet du moment, donc, mais juste un souvenir, parmi
d'autres. C'était en février 2020. L'Assemblée nationale rejetait une
mesure faisant passer le congé des salariés de 5 à 12 jours
en cas de décès d'un enfant. « Ça va pénaliser les entreprises », a
répondu la majorité macronienne. La députée Sereine Mauborgne ajoutera :
« Quand on s'achète de la générosité à bon prix sur le dos des
entreprises, c'est quand même un peu facile. » Il y a quelques semaines, la
durée du congé a finalement été portée à 12 jours. La raison l'a
emporté, sans qu'un patron ne proteste, mais le mal est fait.
« Je traverse la rue »
Ce n'est pas le sujet du moment, mais juste un souvenir, parmi d'autres. Un
Français se pointe devant le président de la République dans les jardins de
l'Élysée, non sans être intimidé, pour lui confier ses galères du quotidien. En
retour, devant caméras, le jeune a droit à un interrogatoire sur son parcours
de chômeur qui se conclut par une sentence désormais mémorable : « Je
traverse la rue, je vous trouve un emploi. » Une leçon qu'un homme
pourrait accepter de son père ou de l'un des siens, mais pas d'un chef de
l'État qui n'affiche pas les stigmates d'un ancien métallo.
Ce n'est pas le sujet du moment, mais juste un souvenir, parmi d'autres.
C'était en août 2018. Depuis le Danemark et devant la
reine Margrethe II, il s'amuse à comparer les Danois, « peuple
luthérien » ouvert aux transformations, aux Français, des « Gaulois
réfractaires au changement ». Les mêmes, quelques semaines plus tard,
enfileront un gilet jaune pour signifier leur refus d'une taxe sur le carburant
et, plus largement, leurs problèmes de pouvoir d'achat.
Trop intelligents
Ce n'est pas le sujet du moment, mais juste un souvenir, parmi d'autres.
Nous sommes en pleine affaire Benalla. Le président reçoit les parlementaires
de la majorité. Il en profite alors pour exprimer son point de vue sur la
situation. Fanfaron, il lance cette invitation à ses opposants : « S'ils
veulent un responsable, il est devant vous, qu'ils viennent le chercher. »
Une phrase que des Gilets jaunes extrémistes tenteront de mettre en pratique.
« Il y aura une reprise de mouvements de Gilets jaunesCe
n'est pas le sujet du moment, mais juste un souvenir, parmi d'autres. C'était
en septembre 2017, en marge d'un déplacement à Athènes. À quelques jours
de manifestations contre la réforme du Code du travail, il affirme qu'il ne
cédera rien « aux fainéants, aux cyniques, aux extrêmes ». Sont-ce
les mêmes qui manifestent aujourd'hui ? Les opposants à la réforme des
retraites le font par rejet du texte, d'abord, mais s'ajoute cette dimension
supplémentaire, cette intransigeance qui trouve sa source dans tous ces petits
« sujets » qui à la fin situe un homme, un président, dans le camp
des ennemis. « Simples erreurs de communication », répondront
quelques Marcheurs, qui n'iront peut-être pas jusqu'à reprendre la phrase de
Gilles Legendre, ancien patron des députés En Marche !.
Souvenez-vous : les macronistes ont d'abord payé « le fait
d'avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop
techniques ».
Nos présidents passés de
cette Vème république depuis ont toujours eu les mêmes défauts se prendre pour
des monarques absolus dignes de l’ancien régime depuis l’avènement de cette Vème
république mais avec les derniers et les quinquennats passés cela s’est aggravé
ils ont ajouté à leurs gouvernances médiocres d’être des donneurs de leçons bienpensant
encore plus hypocrites que leurs prédécesseurs dans le passé !?
Pour notre jeune président frais
moulu bon chic bon genre mais qui ne veut pas écouter les Français d’en bas ou
de peu en les ignorant et quelque fois les méprisants et qui a été réélu par une
2eme chance qu’il ne méritait pas par des citoyens qui se sont encore trompés !?
Avec la relance de son
cheval de bataille cette réforme des retraites avortée en 2019 à cause de la
COVID en utilisant « son fameux quoi qu’il en coute » genre de chèque
en blanc car sans provision donc voulant cette 2eme reforme sur son quinquennat
pour faire travailler plus longtemps les français actifs en récupérer l’argent
des citoyens pour essayer de combler très partiellement la dette pharaonique de
la France avec une petite cuillère à café !?
Car cette réforme des
retraites n’est que l’arbre qui cache la foret des autres multiples problèmes
connus et nombreux tout aussi urgents nationaux et internationaux économiques
inflationnistes énergétiques voir même de guerre latente !?
Mr le président bien que
jeune n’est qu’un petit comptable en manche de lustrine d’un passé poussiéreux aveuglé
par un orgueil démesuré qui ne protège pas les Français désolés de le dire !?
Jdeclef 18/03/2023 13h27
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