Le Service
national universel en 5 questions
Décrié dès
son annonce, le Service national universel (SNU) voulu par Emmanuel Macron est
encore flou, notamment sur son contenu et son caractère obligatoire.
CE PRESIDENT HORS SOL QUI N’A PAS FAIT
SON SERVICE MILITAIRE CAR ETANT TROPE JEUNE NE VEUT PAS COMPRENDRE L’INUTILITE DE
CELUI-CI PAR CETTE NOUVELLE MOUTURE QUI N’A RIEN À VOIR AVEC L’ANCIEN VECU PAR CERTAINS
PÈRES ET GRAND PÈRES DES GENERATIONS DE FRANCAIS PRECEDENTES ET MONTRE QU’IL
EST LOIN DES CITOYENS LAMBDAS !?
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Le retour du service militaire ? Plutôt un service citoyen teinté d'esprit
militaire, comme l'entend le gouvernement. Promesse de campagne d'Emmanuel
Macron en 2017, qui souhaitait « un moment de cohésion visant à recréer le
socle d'un creuset républicain et transmettre le goût de l'engagement »,
le Service national universel (SNU) deviendrait obligatoire
entre 2024 et 2026, selon une note interne à l'Éducation nationale dévoilée
par Politis.
D'après un récent sondage Ifop pour le JDD,
75 % des Français seraient favorables au fait de rendre obligatoire le
SNU, alors que la secrétaire d'État chargée de la jeunesse et du Service
national universel, Sarah El Haïry, évoque encore la possibilité d'un
service basé sur le volontariat et accompagné de dispositifs incitatifs.
Emmanuel Macron doit rendre des « arbitrages » sur le sujet « au
printemps », mais il est déjà possible de tracer les contours de cette
mesure, des expérimentations ayant commencé dès 2019.
Les organisations
de jeunesse ne veulent pas du SNU
Qui serait concerné par le SNU ?
Le SNU concernera à terme tous les jeunes d'une classe d'âge, comme la
Journée de défense et citoyenneté (JDC), soit environ 800 000 personnes
par an. S'il est obligatoire, il faudrait y participer entre
ses 15 et ses 17 ans ou en classe de seconde et première, sur le
temps scolaire. Les premiers essais ont concerné 2 000 jeunes volontaires
en 2019, puis 15 000 en 2021 après une pause due au Covid, et
32 000 en 2022, contre 50 000 attendus. Dans l'optique d'une
généralisation et d'un SNU obligatoire, six départements seraient concernés à
partir de 2024, selon le syndicat Snes-FSU cité par l'AFP : le Cher,
les Hautes-Alpes, les Vosges, le Finistère, la Dordogne et le Var. En 2025, le
dispositif serait étendu à 20 départements l'année suivante, puis
tous en 2026.
Quel est le programme du SNU ?
Le SNU se réaliserait en deux phases : un séjour de deux semaines
dédié à la cohésion et à l'apprentissage de la citoyenneté, puis une partie
de mission d'intérêt général qui devra durer 84 heures au minimum, soit
douze jours, hors temps scolaire. Par « mission d'intérêt général »,
le gouvernement entend un engagement associatif, dans un « corps en
uniforme » comme l'armée, la police ou la gendarmerie, les pompiers, les
services publics ou les entreprises solidaires d'utilité sociale.
Le principal des activités du séjour est centré sur la cohésion au sein d'un
groupe (chantiers participatifs) et le sport. On y dispense des
enseignements sur les thèmes de la mémoire nationale,
du parcours citoyen et des valeurs de la République, avec des visites de
lieux emblématiques et des témoignages et des activités culturelles. Le
programme implique également des activités plus liées au monde militaire et à
sa découverte : chant en groupe, levée des couleurs…
« En temps de
crise, la mobilisation du militaire apparaît comme le seul recours »
Une phase facultative de trois mois d'engagement dans une association ou
autre institution publique est ouverte pour les jeunes ayant participé aux deux
premières.
Quel est le coût du SNU ?
L'État y a consacré environ 60 millions d'euros
en 2021 et 110 millions en 2022, en phase de montée en
puissance, soit presque 3 500 euros par participant. À terme, le SNU
pourrait coûter entre 2,4 et 3,1 milliards d'euros, selon les chiffres
d'un rapport interministériel remis en 2018. Au lancement en 2019, l'exécutif
estimait que le SNU représenterait entre un milliard et un milliard et demi
d'euros une fois à pleine puissance.
Où et comment le SNU serait-il organisé ?
Dans les 13 départements pilotes, où les premières sessions
SNU se sont déroulées l'été, les préfets ont dû mobiliser tous types
d'infrastructures : des centres de vacances, des internats, et même
remettre en état des centres inutilisés, pour un coût qui n'est pas
comptabilisé. Selon un rapport sénatorial qui étrille l'organisation du SNU
telle qu'elle se profile et consulté par Challenges,
il faudrait mobiliser presque 2 000 centres en tout pour un service
réalisé hors temps scolaire, l'été. Si le SNU a lieu sur le temps scolaire –
comme cela semble se profiler –, cela permet d'étaler les sessions et donc
d'utiliser moins de centres (environ 800), tout en ayant à l'esprit que les internats
sont déjà utilisés et que beaucoup de centres de vacances sont fermés.
Qu'est-ce qui bloque ?
Le problème de l'encadrement se pose déjà : selon le sénateur Éric
Jeansannetas, auteur du rapport incendiaire, les membres de l'Éducation
nationale ou des corps en uniforme représentaient 50 % des chefs de centre
pendant les expérimentations. Cela signifie que ces personnes ne sont pas
disponibles pendant la durée du SNU pour leur travail, ce qui risque de créer
des tensions de ressources humaines. Par ailleurs, le reste des encadrants
(entre 40 000 et 50 000 pour un SNU hors temps scolaire,
15 000 s'il est dans l'année) doit être recruté. Le sénateur craint que la
mise en place de cette filière « nécessite plusieurs années pour être opérationnelle,
et son coût serait important ».
« Le service
national universel n'est pas un service militaire »
Concernant le vernis militaire de ce service dont l'armée est le garant, les
premiers concernés arguent qu'il ne ressemble en rien à ce qui se faisait à
l'époque du service militaire, qui durait plusieurs mois et intégrait les
jeunes dans les unités en leur fournissant une formation au combat, ce qui
est absolument hors de question dans le SNU. L'armée, désormais
professionnelle, n'est pas non plus humainement dimensionnée pour accueillir et
former autant de jeunes par an, ni n'en a les moyens financiers et les infrastructures.
L'acceptation par la population reste discutée : parmi les volontaires
ayant participé aux premières sessions, un tiers a un parent travaillant en
uniforme (contre 2 % dans la population) et les jeunes issus de milieux
urbains défavorisés sont moitié moins représentés. La cohésion, mais au sein
d'une partie de la population seulement… Certaines vidéos des expérimentations
montrant les jeunes chantant la Marseillaise en rang ou participant à un lever
des couleurs ont beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux, les internautes
trouvant entre autres ces actes ridicules ou inquiétants.
25 jeunes du SNU
font un malaise en pleine inauguration à Évreux
Enfin, il subsiste quelques incertitudes juridiques. Comme le notaient deux
députées dans un rapport de 2018, « les mineurs sont sous l'autorité
parentale et il n'est pas possible de les contraindre, hors cas de sanction
pénale, à l'internat ». Il faudrait alors accompagner le SNU obligatoire
d'une révision constitutionnelle. Pour les majeurs, la seule sujétion acceptée
par la Constitution et l'Union européenne doit être justifiée par la défense nationale.
Pour un SNU dont le lien avec la défense est ténu, il s'agira de prouver
l'existence d'une telle dimension au sein du service.
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Le service militaire ancien avait
l'avantage de faire de hommes et de limiter une certaine délinquance des jeunes
mais bien sûr dans notre pays qui ne fait que courir après l'argent roi nerf de
la guerre économique a été supprimé par J.CHIRAC (mais si cela n'avait pas été
lui d'autres l'auraient fait pour faire de simples économies qui donnaient
aussi indirectement du travail à nos industries et même à du personnel civil
dans bien des corps de métier indirects!?)
Je me souviens de mon service militaire
il y avait des officiers qui faisaient l'école primaire car des camarades
surtout dans l'armée de terre qui ne savaient pas lire et ils faisaient aussi
passer leur certificat d'étude 1er diplôme élémentaire et d'autres passer leur
permis de conduire !?
Cela serait utile pour en ce moment où
la guerre frappe à nos portes pour faire tourner nos usines d'armement et renouveler
plus vite notre matériel qui n'aurait pas à rouiller dans des entrepôts comme
nos chars car la France des benêts de nos dirigeants maintenant croyaient à une
paix éternelle alors que les hommes ne sont pas tous beaux et gentils quand on
voit ces dictateurs vindicatifs qui veulent prendre leurs revanches !
A 19 ans j'ai été expédié en ALGERIE
dans la marine après des stages de qualification à PARIS au ministère de la
Marine et à HOURTIN près de Biscarosse dans les landes au centre de formation
des marins car étant spécialisé dans certaine activité nécessitant des qualités
spéciales et à MERS EL KEBIR la grande base navale inter arme air terre mer
d'ORAN pendant 18 mois ce qui était bien plus sécurisant que de crapahuter dans
le djebel avec les camarades de l'armée de terre !?
J'ai eu de la chance mais je n'y ait pas
perdu de temps et utile pour murir et sortir de l'adolescence de jeune qui
quelque fois peut déraper et avec un minimum de discipline et de respect des
autres !?
Je suis âgé et ils sont jeunes
maintenant sans règles établies ces délinquants qui font les faits divers médiatiques
et l’armée en avait strictes et utiles !
Jdeclef 13/03/2023 18h51
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