Dupond-Moretti,
un successeur populiste pour Mélenchon ?!
CHRONIQUE.
L’incident des bras d’honneur à l’Assemblée ne fait que confirmer la
chute, amorcée dès juillet 2020, de l’ancien avocat vedette devenu
ministre.
L’ESCALADE ET L’INDESCENCE DES PARLEMENTAIRES OU MINISTRES
QUI PEUVENT S’EXPRIMER EN INSULTANT CEUX QUI NE LEURS PLAISENT PAS SANS VERGOGNE
DANS CE PARLEMENT QUI SE TRANSFORME EN POUBELLE DE TRUBLIONS MAL ELEVES IL
SERAIT TEMPS D’Y FAIRE UN MENAGE SALUTAIRE POUR ESSAYER DE SAUVER LA FRANCE QUI
CONTINUE A CHUTER VERS LE FOND !?
Un taureau. Un taureau blessé et furieux. C'est ainsi que l'amateur
passionné de corridas, Éric Dupond-Moretti, naguère l'avocat dit « roi de
l'acquittement », aujourd'hui ministre de la Justice humilié par
lui-même, tancé par la Première ministre Élisabeth Borne
et raillé par l'ensemble de la classe politique et de la presse,
s'est vu soudain dans son miroir, avant même de regarder les images de la
séance de ce mardi 7 mars à l'Assemblée nationale.
On l'y voit, à 17 h 50, se dresser, soudain furieux, du banc de
gouvernement pour faire un bras d'honneur au chef du groupe
parlementaire Les Républicains, Olivier Marleix. « Non, pas un, mais
deux ! » affirmera-t-il lui-même quand la vice-présidente de
l'Assemblée, Claudine Jacquier-Laforge (MoDem), lui demandera, avant de
suspendre la séance : « Monsieur le Ministre, de quoi parlez-vous
exactement ? Vous avez fait un bras d'honneur ? Deux bras d'honneur à
l'Assemblée ? »
Un malentendu aurait-il provoqué cette colère et ce geste incontrôlé ? On
pourrait le croire, à relire le procès-verbal de cette séance
« historique ». Car, enfin, ce n'est pas le ministre lui-même que
Marleix, dans sa longue question plusieurs fois interrompue par des collègues
complices, semble accuser. C'est l'ancien avocat d'un ex-député LREM
( La République en marche, l'ancien nom de Renaissance), M'jid El Guerrab,
élu de la 9e circonscription d'outre-mer, condamné
en 2022 à trois ans de prison, dont un ferme, pour avoir agressé à
coups de casque de scooter un cadre du PS.
Coignard – Bras d'honneur : un ministre ne devrait pas
faire ça !
« J'ai été mis en examen, pas condamné ! » s'écrie, à bout de
nerfs, le garde des Sceaux. Mais, une bonne heure plus tard, après une
interruption de séance et un message de la Première ministre le sommant de présenter
ses excuses à l'ensemble de la représentation nationale comme à son adversaire
pour « un comportement qui n'a pas sa place dans l'hémicycle »,
l'ex-ténor du barreau, soudain tout encombré de son corps trop lourd et de sa
voix trop grave, devra platement s'excuser d'un « Je suis profondément
affecté par ce moment. Je redis ici que je n'ai pas voulu viser le président
Marleix. Si mon geste a été mal interprété… ».
Une éternelle revanche
Mais trop tard. L'incident, si exceptionnel qu'il soit dans les archives du
Parlement, ne fait que confirmer la chute, amorcée dès les premiers mois
suivant sa nomination, en juillet 2020, dans le gouvernement de Jean
Castex, de l'ex-avocat vedette. L'annonce, le 5 février dernier,
d'une augmentation de 8 % du budget de son ministère et du lancement d'un
vaste programme de création de 1 500 postes de greffier et autant de
postes de magistrat n'y avait rien changé. Lui y croyait, pourtant. Lassé
du fracas des prétoires, où il avait défendu tour à tour le frère du
djihadiste Mohammed Merah, l'ancien député-maire sarkozyste de
Levallois-Perret Patrick Balkany, mais aussi la boulangère d'Outreau et
l'un des présumés assassins corses du préfet Claude Érignac, Jean Castela, l'avocat,
connu pour ses coups de gueule et sa Maserati, s'était même présenté avec une
certaine humilité place Vendôme.
Éric Dupond-Moretti, présumé innocentAprès
des débuts au théâtre et au cinéma, où il avait fait pénétrer le
spectateur dans la cour d'assises, « un théâtre violent, disait-il, un
âpre lieu de parole au sein duquel un balbutiement peut faire basculer le
verdict », il n'avait pas résisté, flatté par Emmanuel Macron, au désir de
se produire sur cette nouvelle scène. Pour ce fils d'une femme de
chambre italienne et d'un ouvrier métallurgiste de l'Avesnois (mort au bord
d'une voie ferrée lorsque le petit Éric n'avait que 4 ans), quelle entrée
dans l'Histoire, à 59 ans, sur les traces d'un autre orphelin, adversaire
comme lui de la peine de mort et pénaliste célèbre nommé garde
des Sceaux par François Mitterrand, Robert Badinter ! S'installer à
son tour, le 6 juillet 2020, dans les bureaux aux boiseries blanc et or de
l'hôtel de Bourvallais construit sous Louis XV, entre le « salon aux
oiseaux » et le « salon aux portraits » avec vue d'un côté
sur la place Vendôme, de l'autre sur les jardins du Ritz, d'où montent parfois
les notes d'un piano jazz, quelle félicité ! Et quel orgueil !
Les magistrats contre lui
Mais déjà son passé – et ses adversaires au sein de la classe
politique, ainsi que deux grands syndicats de la magistrature qui l'accusent
de « prise illégale d'intérêts » – le rattrape. Le
nouveau garde des Sceaux découvre d'ailleurs qu'il est quasiment
« sous tutelle ». Trois jours après sa première visite à la prison de
Fresnes pour promettre un « ministère de l'antiracisme » , il doit
remercier la seule conseillère spéciale qu'il avait choisie, puisque l'Élysée
lui impose son équipe.
En octobre 2020, la Haute Autorité pour la transparence de la vie
publique dévoile que l'un des ministres les plus riches du gouvernement, au
patrimoine immobilier de plusieurs millions d'euros, n'aurait peut-être pas
tout déclaré au fisc. En juillet 2021, Mediapart révélera qu'il a omis de
déclarer à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique plus
de 300 000 euros de revenus encaissés lors de sa dernière année
d'exercice de la profession d'avocat. Le fisc finira par reconnaître sa bonne
foi. Mais il en restera un soupçon et une musique, mortelle en France, même et
surtout si l'on se proclame de gauche : « milliardaire,
milliardaire ».
En campagne contre Marine Le Pen… avec Mélenchon
Entre-temps, au printemps 2021, le tribun s'est lancé dans sa
première campagne politique : aux élections régionales des
Hauts-de-France, il s'est promis de terrasser la liste Rassemblement national,
qu'il s'obstine à qualifier de « Front national », comme si
Jean-Marie Le Pen, et non sa fille Marine, était toujours à sa
tête. Résultat : 8,7 % des suffrages. Cela ne l'empêchera
pas d'être reconduit place Vendôme. Mais cela le dissuadera de se
présenter l'année suivante aux législatives. Et cela le rendra plus
vulnérable aux attaques. Celles-ci redoublent alors. En mai 2021, L'Obs révèle
comment il a tenté d'assouplir les conditions de détention des assassins du
préfet Érignac. En juillet, le ministre est mis en examen par la Cour de
justice de la République pour « prise illégale d'intérêts ».
Dupond-Moretti : un ministre de la Justice ne devrait
pas dire ça… Il n'en dort plus, lui qui disait déjà, au
sommet de sa réussite : « Je suis un bilieux. » Il croit
revivre les pires moments de sa carrière de pénaliste, quand la foule
l'insultait et qu'on menaçait ses enfants. Sauf que, maintenant, ce n'est pas
seulement sa famille et lui-même qui sont visés, c'est le président
de la République. Et c'est son parti Renaissance qui impose au
ministre de présenter ses excuses au lieu de riposter… Et s'il s'était trompé
de voie ? Si sa place avait été plutôt à gauche ? À 62 ans,
suggèrent des amis qui ne lui veulent pas que du bien, Éric Dupond-Moretti
pourrait être – avec quelle flamme et quel talent ! – le meilleur
successeur de Jean-Luc Mélenchon, qui en aura bientôt 72.
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Si même un ministre de la JUSTICE peut
se conduire de cette façon dans ce parlement ou Assemblée nationale que
certains ne respectent plus comme les trublions aussi mal élevés de LFI voire
même certains de la NUPES créé par MELENCHON tout aussi incorrect en tribun aboyeur
de foire ne valant pas mieux que les autres !?
Seuls les députés du RN de M. LE PEN se tiennent
tranquille car voulant peaufiner leur armure de respectabilité avec leur nouveau
chef BARDELAT bon chic bon genre qui fait bonne figure bien éduquée sur les
plateaux télés !?
Cette chambre de députés mérite ce nom
pompeux de chambre basse tant elle s’approche de l’égout ou nage certains députés
parlementaires voire certains ministres en plus du gouvernement qui s’égarent
en beuglant comme des sauvageons hyper mal élevés !?
Et si cet individu dit « garde des sceaux »
n’est pas sanctionné autrement que d’une réprimande ou tape sur la main par sa
patronne 1ere ministre de son gouvernement et si celle-ci ne le destitue pas ou
lui demande pas de démissionner ceux enclin à semer des troubles vont s’en
donner à cœur joie !?
Ou si le président lui-même le protège
indirectement et le conserve à son poste ?!
(Car en plus même au Senat chambre haute
très disciplinée il y a eu des heurts dans les rangs des sénateurs sages en
principe du jamais vu !? )
La macronie ne tient plus la route et
cela ne va pas s’arranger et un changement de gouvernement serait peut-être utile
car les Français l’ont élu et surtout réélu jusqu’en 2027 ce qui est une erreur
qui leur revient dans la face chaque jour car la France va de plus en plus mal
!?
Jdeclef 10/03/2023 12h27CLP
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La c'est le pire de ce que peuvent faire ces abrutis les modérateurs inutiles du Point inféodés à leurs à leur rédaction bornée dont on connait les idées pro pouvoir en place car censurer ce commentaire est une honte car c'est un devoir de dénoncer les gestes irrespectueux et mal élevés de ce ministre de la justice qui devrait donner l'exemple du respect par sa fonction et qui devrait être destitué de sa charge imméritée et ne devrait plus apparaitre à l'Assemblée nationale pour semer le trouble en tant que ministre il y a assez de députés qui le font inutile de rajouter les membres du gouvernement macronien qui en plus ne réussit rien de probant !
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