CRITIQUES DE BON SENS: Commentaires d'articles de presse sur fait de société ou politique du monde
vendredi 10 mars 2023
L’Afrique francophone ne veut plus de la France car elle a le choix des remplaçants qui se bousculent à sa porte pour prendre la suite alors au revoir Mr MACRON !
Poutine,
Xi Jinping, Erdogan : main basse sur l’Afrique
Comment la
Russie, la Chine et la Turquie profitent du rejet de la France pour asseoir
leur suprématie sur le continent.
LES
AFRICAINS CHANGERONT PEUT ETRE D’AVIS PLUS TARD MAIS POUR L’INSTANT C’EST UN
CAMOUFLET SINGLANT POUR LES FRANÇAIS ET SURTOUT MACRON LE BAVARD !
IL N’EST DÉJÀ
PAS PERFORMANT A L’INTERNATIONAL AVEC LA GUERRE RUSSO UKRAIGNIENNE NI AVEC SA
POLITIQUE INTERIEURE QUI MET LES FRANÇAIS DANS LA RUE (BRAVO MR LE PRESIDENT DANS
CE CONCOURS D’ECHEC OU VOUS PERDEZ TOUS VOS PIONS ?!)
Cela faisait des mois que Sergueï Lavrov n'était pas apparu
aussi détendu. Le ministre russe des Affaires étrangères, connu pour ses
colères en marge des sommets internationaux et devenu persona non grata en Europe
et en Amérique, affiche un large sourire ce mardi 7 février. Reçu en grande pompe
à l'aéroport de Bamako, malgré une arrivée au milieu de la nuit, il est au Mali
en territoire ami. Quelques heures avant de s'entretenir avec le chef de la
junte, le colonel Assimi Goïta, il est fait commandeur de l'Ordre national du
Mali et reçoit une takouba, longue épée touarègue portée par les guerriers du
Sahel. Son homologue malien, Abdoulaye Diop, s'essaie à un discours en anglais
au moment de lui remettre le cadeau. « Nous espérons que vous la garderez à
l'esprit afin que… » Lavrov ne le laisse pas finir et s'exclame : « Je
la garderai à la main. » Les deux hommes rient de bon cœur. Visiblement,
le tour qu'ils sont en train de jouer devant les caméras les réjouit. Car la
cérémonie est doublement symbolique. En offrant cette épée au chef de la
diplomatie russe, le Mali se place officiellement sous la protection de
Vladimir Poutine et fait un pied de nez à la France. « Takouba » était en effet
le nom que Paris avait choisi pour la force armée européenne lancée en 2020 en
soutien de l'opération Barkhane.
Huit mois après le démantèlement de cette alliance, suivi du
départ des troupes françaises du pays, l'épée touarègue a changé de main, et la
Russie est accueillie comme un sauveur au Mali. « Malgré l'orgie antirusse
orchestrée à Washington, Londres et Bruxelles, nous consolidons nos relations
de bon voisinage », se réjouit Sergueï Lavrov lors de la conférence de
presse qui clôt sa rencontre avec Abdoulaye Diop. Guère échaudée par les
accusations d'exactions commises par les mercenaires russes, la junte malienne
mise sur les hommes de Wagner pour épauler son armée et consolider son emprise
sur le pouvoir. Moscou en profite pour étendre sa zone d'influence en Afrique.
Car le Mali n'est pas un cas isolé. Du Sahel (Mali, Burkina) à l'Afrique de l'Est
(Soudan) en passant par le Maghreb (Libye) et l'Afrique centrale
(Centrafrique), la milice pro-Kremlin est à présent à la manœuvre aux quatre
coins du continent (lire Comment Wagner étend sa toile).
Propagande. La ruée russe sur
l'Afrique n'est pas nouvelle. Au temps de la guerre froide, une partie des
élites africaines est passée par l'université de l'Amitié des peuples
Patrice-Lumumba, à Moscou, afin d'y apprendre le marxisme-léninisme. Plus
récemment, un grand sommet Russie-Afrique s'est tenu en 2019, rassemblant 43
chefs d'État africains sur la côte russe de la mer Noire. Mais la guerre en
Ukraine et la mise au ban du Kremlin par l'Occident ont accéléré les ambitions
africaines du régime de Poutine. Sergueï Lavrov est en pleine frénésie de
voyages sur le continent. Sept pays visités depuis janvier… En proposant les
services de ses miliciens et en fournissant en armes les régimes amis - 44 %
des armes exportées vers l'Afrique entre 2017 et 2021 venaient de Russie, selon
l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm -, Moscou mène
une « diplomatie de la kalachnikov », comme la qualifie Nina Wilen,
directrice du programme Afrique à l'institut belge Egmont (Institut royal des
relations internationales). La chercheuse estime que cette politique est
doublement bénéfique aux intérêts russes. « D'un côté, elle permet à la
Russie d'exercer une influence sans avoir à rendre de comptes dans plusieurs États
africains. De l'autre, elle l'autorise à jouer dans la cour des grands avec des
moyens relativement limités. »
Chaque vote à l'ONU sur la guerre en Ukraine permet de
mesurer les progrès de l'influence russe. Lors du dernier scrutin, le 23
février, sept pays ont voté contre la résolution demandant « le retrait
immédiat des troupes russes qui ont envahi l'Ukraine ». Aux côtés des
alliés traditionnels de Moscou (Biélorussie, Syrie, Corée du Nord, Nicaragua)
figurent deux pays africains : l'Érythrée, où Moscou a pour ambition de
construire une base militaire, et le Mali du colonel Goïta et de son ministre
des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop. Le pays, qui s'était abstenu lors des
précédents votes sur le sujet, rejoint ainsi officiellement le club des États
renégats. Encore plus préoccupant pour le camp occidental, 22 pays africains se
sont abstenus. Sur les 54 États que compte le continent, près de la moitié ont
donc refusé de condamner la guerre d'invasion russe en Ukraine. Parmi eux, des
poids lourds comme l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Sénégal, l'Éthiopie ou le
Soudan. Après des années de tractations, Khartoum serait d'ailleurs sur le
point d'autoriser Moscou à ouvrir un port militaire sur la mer Rouge.
« Diplomatie de la dette ». La Russie
avance ses pions en Afrique et mène dans le même temps une très efficace guerre
de l'information. Elle surfe sur le sentiment antioccidental et surtout
antifrançais. Ses médias aux ordres, ses armées d'influenceurs et de robots en
ligne relaient la propagande du Kremlin et ternissent l'image de l'ancien
colonisateur, tenu pour responsable de tous les maux du continent. « La
France est un bouc émissaire facile pour les gouvernements populistes du
continent qui ne parviennent pas à assurer la sécurité de leurs propres
populations », analyse Nina Wilen. Ces campagnes de dénigrement trouvent
parfois des relais inattendus. Ainsi, Giorgia Meloni, présidente du Conseil
italien, s'en prend régulièrement au franc CFA, « monnaie coloniale »,
et dénonce les agissements « secrets » de la France dans ses anciennes
colonies ou en Libye. Dans les dernières fictions produites à Hollywood, les
mercenaires qui pillent le continent ne sont plus russes ou chinois, ils
portent des uniformes français. En réponse, Emmanuel Macron a demandé aux
médias nationaux, RFI et France 24 en tête, d'assumer « une stratégie
d'influence et de rayonnement de la France ». Les journalistes de la
société nationale de programme France Médias Monde lui ont répondu qu'ils
refusaient de se faire les « porte-voix de l'Élysée ».
L'influence française recule au moment où l'Afrique aiguise
l'appétit des grandes puissances. Le continent abrite les plus grandes réserves
de ressources naturelles de la planète, et sa croissance démographique est de
loin la plus vigoureuse. En 2050, un quart de la population mondiale sera
africain, selon les projections de l'ONU. Longtemps considérée comme une région
éloignée, l'Afrique figure désormais au centre des enjeux géopolitiques. La
Chine est aux avant-postes de cette offensive diplomatique et commerciale. Au
total, 46 États africains ont signé la charte des nouvelles routes de la soie
du président Xi Jinping, permettant au commerce bilatéral d'augmenter de 35 %
sur la seule année 2021. La Chine pourrait dépasser l'Europe et devenir le premier
partenaire économique de l'Afrique avant la fin de la décennie, selon le think
tank britannique Economist Intelligence Unit. Pékin déverse des milliards de
yuans sur le continent et entend profiter de sa « diplomatie de la dette ».
Encore un commentaire de plus en tant qu'abonné au POINT qui est censuré par des modérateurs du POINT car n'entrant pas dans le moule de leur rédaction obtuse mais s'ils ne respectent plus du tout la liberté d'expression inscrite dans notre constitution qu'ils aient le courage de le dire ce sera plus simple car ce commentaire de toute façon est déjà transmis sur un blog diffusé partout et relayé par d'autres médias les lecteurs du Point me connaissent je n'insulte jamais ni ne me moque pas et écrit dans un Français correct car c'est eux qui ne veulent pas accepter la simple vérité sur l'information qu'ils déforment en faisant de la mauvaise politique partisane !
Encore un commentaire de plus en tant qu'abonné au POINT qui est censuré par des modérateurs du POINT car n'entrant pas dans le moule de leur rédaction obtuse mais s'ils ne respectent plus du tout la liberté d'expression inscrite dans notre constitution qu'ils aient le courage de le dire ce sera plus simple car ce commentaire de toute façon est déjà transmis sur un blog diffusé partout et relayé par d'autres médias les lecteurs du Point me connaissent je n'insulte jamais ni ne me moque pas et écrit dans un Français correct car c'est eux qui ne veulent pas accepter la simple vérité sur l'information qu'ils déforment en faisant de la mauvaise politique partisane !
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