La liste
des hôpitaux menacés de fermeture dès le 3 avril
Selon une
étude du Syndicat national des médecins remplaçants hospitaliers, 69 hôpitaux
et 107 services sont concernés. Les conséquences pourraient être dramatiques.
Notre dirigeant
n’est pas à la hauteur des problèmes nombreux impactant la gestion de notre
pays la santé en un parmi d’autres malgré les pouvoirs qu’ont lui a donné qu’il
n’utilise pas ou mal car dépassé par sa tache de chef d’état trop compliquée
pour lui !?
À partir du 3 avril, il devrait être difficile de se faire soigner dans
de nombreux endroits en France. En effet, 69 hôpitaux sont menacés
par des mesures de fermeture partielle. Ce qui devrait concerner 107 services
hospitaliers. Ce sont du moins les prévisions d'une étude menée par le
Syndicat national des médecins remplaçants hospitaliers (SNMRH), à laquelle Le
Point a eu accès (voir le tableau ci-dessous).
Cette situation résulte d'un conflit social qui oppose le ministre de la
Santé, François Braun, à de nombreux médecins intérimaires (anesthésistes,
urgentistes, psychiatres…) qui n'acceptent pas le plafonnement de leur
rémunération, fixée dorénavant par la loi Rist à 1 170 euros brut les
24 heures de garde. « Nous avons demandé à nos adhérents de nous
faire remonter les informations qu'ils avaient sur les plannings des différents
hôpitaux dans lesquels ils travaillent. Cela donne lieu à ce résultat pour
la France entière », explique le Dr Éric Reboli, président du
SNMRH.
François Braun, comme son prédécesseur, Olivier Véran, veut lutter contre
l'intérim médical accusé d'être « cannibale » pour les équipes
hospitalières. Certains de ces « mercenaires » peuvent parfois gagner
plus de 6 000 euros dans une semaine, d'autres nettement moins. Mais
eux estiment qu'ils font tourner la machine. S'en passer du jour au
lendemain s'annonce donc très compliqué. Ces prévisions du SNMRH recoupent en
partie des données officielles des agences régionales de santé et de la
Fédération hospitalière de France, à laquelle nous avions eu accès. Ces données
se révélaient déjà alarmantes.
Comme le montre le tableau, pas une région n'échappe à cette crise annoncée
et beaucoup de villes vont être touchées, et certaines plus que d'autres. Les
secteurs concernés sont parfois critiques, comme des services d'urgences, des
blocs opératoires, des maternités, ainsi que des services de neurologie, de
gériatrie, de psychiatrie, aux quatre coins du pays. « Les fermetures vont
avoir lieu dans une multitude d'endroits, car les intérimaires travaillent partout.
Le gouvernement ne veut plus nous faire travailler à des prix corrects. Il va
se rendre compte de notre importance majeure pour faire tourner les
hôpitaux », explique le Dr Reboli.
Le ministère espère « des
solutions au cas par cas »
Le ministère de la Santé ne souhaite pas commenter ces estimations.
« La situation est tendue dans certains départements, c'est une réalité.
Mais elle évolue de jour en jour, et nous avons bon espoir de trouver des
solutions au cas par cas », explique l'entourage du ministre François
Braun. Mais, selon nos informations, les agences régionales de santé (ARS) sont
préoccupées. « Les informations qui remontent du terrain sont
inquiétantes. Il y a beaucoup de trous dans les plannings des directeurs
d'établissement. On est d'accord pour lutter contre l'intérim médical, mais
est-ce que les conséquences de cette réforme ne vont pas être trop dures pour
les patients ? » témoigne l'un d'eux, sous couvert d'anonymat.
6 900 euros la semaine : qui sont les
mercenaires de la médecine ?
Le ministère de la Santé a décidé de quelques légères mesures pour tenter de
combler les trous dans la raquette : rappel de médecins à qui on propose
de courts contrats d'embauche, contrats passés avec des médecins retraités et
incitation à aller travailler dans les hôpitaux en difficulté. Il a aussi
décidé de repousser le plafonnement des tarifs aux contrats signés après le
3 avril et de ne pas les appliquer aux contrats signés antérieurement,
espérant ainsi desserrer l'étau et gagner quelques postes.
Refus de céder au catastrophisme
« Ça ne va pas changer grand-chose. Tant qu'ils ne retirent pas la loi
Rist, les confrères ne viendront pas à ce prix-là », estime le Dr
Reboli. La présidente du Syndicat national des praticiens hospitaliers
anesthésistes réanimateurs (Snphare), Anne Wernet, est, elle aussi, soucieuse
de la tournure des événements : « Faudra-t-il des morts de personnes
jeunes dans les hôpitaux, à partir d'avril, par défaut de soins, pour que le
ministère se rende compte que la situation est ingérable ? On se demande
vraiment où on va, sans vouloir non plus sombrer dans le catastrophisme »,
s'interroge-t-elle.
Son incompréhension est d'autant plus
grande que le personnel hospitalier « titulaire »
espérait une revalorisation de la part du ministère de la Santé, afin de les
inciter à faire davantage d'heures de garde, et à compenser le départ des
intérimaires. « François Braun avait parlé d'une enveloppe de
1,5 milliard d'euros qui devait être redistribuée, correspondant au coût
des intérimaires, pour augmenter nos salaires. Mais là, on n'en entend plus
parler. Est-ce que Bercy a bloqué les négociations ? Les praticiens
hospitaliers ne veulent pas être les dindons de la farce de cette
réorganisation », estime Anne Wernet. Au ministère de la Santé, on affirme
toutefois que « des pistes de négociation sont toujours en cours ».
Rendez-vous le 3 avril donc…
C’est pourtant
un sujet qui devrait être prioritaire car la santé n’a pas de prix elle coute
et représente aussi la santé économique indirectement de notre pays et de tous les
Français qui y ont droit !?
Plus important
que ces reformes des retraites qui mobilisent tout le monde politique si médiocre
de politiciens et partis inutiles qui ne pensent qu’à eux depuis des lustres car
c’est un mensonge que l’on traine depuis des décennies sur notre soi-disant meilleur
système de santé du monde car ce n’est plus le cas depuis longtemps car on a transformé
la gestion des hôpitaux et services de santé en des gestions comptables de
boutiquiers fonctionnaires car la santé n’est pas là pour rapporter ou être géré
comme n’importe quelle entreprise commerciale faisant des profits et bénéfices
ou pertes c’est un service public indispensable à la population pour sa survie
et son droit de vivre en étant soigné correctement !?
Les ministres de
la santé qui se succèdent VERAN ou BRAUN et les autres avant eux ne raisonne qu’en
cout financiers mal maitrisés et mauvaise politique et joue indirectement avec
la santé des Français (il faut avoir été malade gravement pour comprendre cela et
avoir recours à nos services de santé hôpitaux et autres tentaculaires quand on
en a besoin !?)
Notre président
dira que cela remonte à avant lui mais il était au courant il a pris le train
en marche car les 1eres alertes sanitaires ont été en 2003 avec la canicule qui
a occasionné la démission du ministre de la Santé de l’époque ?!
Il serait temps
aux Français quand ils choisissent leur dirigeant président d’étudier de près
leur CV politique et personnel comme on fait pour engager un PDG dans nos grandes
entreprises multinationales !
Car pour celui
qu’on a en ce moment il ne sait pas quoi faire et nous gouvernent mal ou pas du
tout jusqu’à présent car être président cela ne s’improvise pas !?
Notre pays se dégrade
dans tous les domaines !?
Jdeclef 25/03/2023
14h20
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