Réforme
des retraites : qu’est-ce que l’article 38, qui enflamme le
Sénat ?
Bruno
Retailleau a dégainé un point du règlement jamais utilisé pour couper
court aux débats dans la nuit de mardi. La gauche dénonce une
« censure ».
LES POLITICIENS DE TOUS BORDS ET NOS
GOUVERNEMENTS MACRONIENS LAISSENT LA FRANCE SOMBRER DANS UN TROU DONT ON NE
VOIT PAS LE FOND !?
Plus d'un million de personnes ont manifesté samedi en France pour la
septième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé la
CGT à l'AFP ; dont quelque 300 000 samedi à Paris pour la septième
journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a précisé le
syndicat. Le chiffre des autorités est nettement plus bas : 48 000 à
Paris et 368 000 sur tout le territoire français.
Lors d'une journée d'action qui a nettement moins mobilisé que les six
précédentes et à l'orée d'une semaine décisive où le gouvernement espère voir
la réforme définitivement adoptée, les syndicats ont appelé samedi le président
de la République à « consulter le peuple » sur la réforme des
retraites.
La CGT a compté plus d'un million de manifestants, dont 300 000 à
Paris, contre 1,3 million dont 300 000 à Paris le 16 février. Le
décompte réalisé à Paris par le cabinet Occurrence pour un ensemble de médias,
dont l'Agence France-Presse, s'élève à 33 000. En province, les chiffres
étaient quasiment partout en repli par rapport au 16 : par exemple,
10 000 à Toulouse selon les autorités (contre 14 000 mi-février),
2 350 à Saint-Étienne (contre 4 450).
Les indiscrets –
Macron pas contre le 49.3, Borne, si
Le président « n'a qu'à consulter le peuple »
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a reconnu avant le départ
de la manifestation parisienne une moindre affluence que le 7 mars, où la
mobilisation avait été historique partout en France, mais la détermination est
« forte », a-t-il assuré. Une nouvelle journée de
manifestations, est prévue mercredi, en parallèle de la réunion de la
commission mixte paritaire, au cours de laquelle députés et sénateurs
pourraient s'accorder sur un texte, avant un vote définitif dans la foulée dans
les deux chambres.
« J'implore ceux qui dirigent ce pays de sortir de cette forme de déni
du mouvement social », a dit Laurent Berger, faisant part de la
« sidération » des militants face à la décision du président de la
République de ne pas recevoir les représentants syndicaux, comme ils en ont
solennellement fait la demande dans un courrier jeudi.
Réforme des
retraites : la majorité présidentielle à l'épreuve du douteDans
un communiqué samedi soir, l'intersyndicale a dénoncé le « mépris » d'Emmanuel
Macron, et l'a mis au défi « d'organiser une consultation citoyenne [sur
les retraites] dans les plus brefs délais ». « Puisqu'il est si sûr
de lui, le président de la République, il n'a qu'à consulter le peuple. On
verra la réponse du peuple », a déclaré le secrétaire général de la CGT,
Philippe Martinez.
Le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a réagi à cette
proposition en recommandant depuis Marseille « qu'on se dirige vers une
consultation du peuple lui-même pour qu'on tranche ». « Il faut
trouver une porte de sortie, donc nous allons en trouver une par la
force », a-t-il aussi affirmé, accusant Emmanuel Macron de ne
« laisser d'autre possibilité à personne que d'être dans ce rapport
frontal ».
Réforme des
retraites : qu'est-ce que l'article 38, qui enflamme le
Sénat ?
« Reculades gouvernementales »
Le cortège parisien, entre la place de la République et celle de la Nation,
a été rapidement émaillé de tensions : jets de projectiles envers les
forces de l'ordre, mais aussi en direction de la CGT, poubelles incendiées,
vitrines caillassées… À 18 h 30, 32 personnes avaient été
interpellées. Des tensions ont aussi éclaté à Lyon, Rennes et Nantes.
Dans les cortèges, les manifestants se montraient toujours déterminés :
« Ils nous disent “bosse et crève”, nous on dit “vive la grève” »,
les entendait-on scander à Paris. « On garde espoir », a assuré
Philippe Anselme, 65 ans, retraité venu avec son épouse manifester à
Bordeaux. « On sera peut-être dans le dernier carré de résistants, mais on
sera là », a-t-il promis.
Même état d'esprit chez Marie-Cécile Périllat, secrétaire générale de la FSU
de Haute-Garonne, qui défilait à Toulouse, où les organisateurs ont revendiqué
45 000 participants : « La pression, elle commence véritablement
à s'exercer, sur le pouvoir législatif y compris. Donc on y croit, on tient et
on va pas lâcher », a-t-elle dit.
Laurent
Berger-Philippe Martinez : quel est votre syndicaliste préféré ?
La grève se poursuit
Les sénateurs ont repris samedi matin l'examen de la réforme, avant le couperet
de la fin des débats dimanche minuit. Si la réforme devrait être votée au
Sénat, il semble incertain que le gouvernement parvienne à trouver une majorité
de députés pour approuver le texte et il pourrait recourir une nouvelle fois à
l'article 49.3, ce qui le placerait dans une situation politique
périlleuse.
« Le recours au 49.3 pour un projet de loi qui n'aura pas été discuté
serait une forme de blocage démocratique inacceptable », avait prévenu
mardi Laurent Berger. L'utilisation de cette arme constitutionnelle
pourrait redonner de la vigueur à la mobilisation de la rue, et aux grèves
reconductibles toujours en cours dans plusieurs secteurs clés :
raffineries, énergie, ramassage des déchets, transport ferroviaire et aérien.
Selon la mairie de Paris, il y avait 4 400 tonnes de déchets non
ramassés dans la capitale samedi à la mi-journée, au 6e jour de la
grève des éboueurs. La mobilisation des aiguilleurs du ciel provoquait des
retards de vols samedi. À Lyon, ils dépassaient deux heures en moyenne, selon
le site spécialisé FlightAware. Plusieurs dizaines de vols ont également été
annulés dans plusieurs aéroports français. Selon un sondage Elabe pour
BFMTV publié samedi, 63 % des Français approuvent la mobilisation contre
la réforme, mais 78 % (+ 14 points depuis le 3 mars) pensent
pourtant qu'elle sera votée et appliquée.
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Je suis âgé j'ai commencé à travailler
jeune car mes parents ne m'ont pas laissé le choix j'ai 76 ans retraité même si
je suis solidaire de ceux qui manifestent contre cet allongement de départ à la
retraite car passé de 62 ans si rapidement à 64 ans est exagéré (surtout pour
ceux qui était près de l'échéance à 62 ans !?)
Il est à craindre pour ses salariés
divers que ces manifestations de protestations s'essoufflent et soit un combat
d'arrière-garde le Covid ayant fait capoter la 1ere reforme "à point"
du président auxquelles il tenait il serait très étonnant qu'il cède car ne
voulant pas perdre face à la rue des Français lambda qui souffrent déjà la
situation internationale inflationniste économique énergétique voire ce conflit
ukrainien toujours présent avec ce dictateur dangereux Russe !?
Et pour les retraites par aussi ses
vieux syndicalistes usés comme MARTINEZ de la CGT tout près de sa propre
retraite ou BERGER de la CFDT !?
Le problème il faut quand même le
souligner c'est la faute de certains Français d'avoir réélu notre président car
il pouvait faire une fois une erreur mais pas deux !?
Donc maintenant les Français salariés
paieront l'addition car râleurs mais si facile à manœuvrer depuis que cette
Veme république existe par des gouvernements des politiciens de tous bords que
j'ai connu depuis DE GAULLE qui l'a créé !?
Ce n'est qu'une opinion depuis 65 ans !?
(Je serais obligé à messieurs les modérateurs
du Point de ne pas censurer les commentaires comme il le font récemment ces
derniers temps !?)
Cordialement
Jdeclef 12/03/2023 13h14LP
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