jeudi 30 mars 2023

Les organisateurs de telles manifestations devraient faire attention sur leurs participants car certains malfaisants dangereux s’infiltrent et là cela augmente le risque d’accident car là c’est différent ce n’est pas à l’initiative des syndicats de salariés qui ont déjà du mal à canaliser avec leurs services d’ordre ces trublions dangereux black blocs ou autres voyoucratie dangereuse car là c’est pour casser du flic ou vandaliser à tout va!

 

Sainte-Soline : l’enregistrement de la LDH qui ne prouve rien

Un enregistrement rendu public par la LDH affirme qu’il aurait été interdit au Samu d’intervenir auprès du manifestant aujourd’hui dans le coma. La réalité semble beaucoup moins claire.

Peu importe que cet enregistrement soit sujet à caution car hélas cet homme a risqué délibérément sa vie et c’est bien malheureux ce n’était pourtant pas un gamin car cette manifestation sauvage était de plus interdite donc encore plus risquée qu’une encadrée par des forces de l’ordre ou des syndicats de salariés car ce type de rassemblement draine toujours des fauteurs de troubles violents et dangereux !?

Un manifestant âgé de 32 ans se trouverait toujours entre la vie et la mort au CHU de Niort. Selon la LDH (Ligue des droits de l'homme, cosignataire de l'appel à manifester), qui a produit un enregistrement, les secours auraient reçu l'ordre de ne pas intervenir alors que son état était préoccupant (pouls à 160, tension artérielle systolique à 85). La publication de cet enregistrement sème le trouble. L'appel des avocats et du médecin de la LDH au Samu a lieu à 14 h 50.

Il est important de le préciser : ces personnes ne sont pas sur place, mais à 16 kilomètres du lieu de la manifestation, à Melle, d'où ils centralisent les informations qui leur parviennent du « front ». C'est donc depuis cette salle de Melle que le médecin généraliste rappelle les pompiers, puis est mis en liaison avec un opérateur du Samu. « Le problème, c'est que vous n'êtes pas sur place. On a eu un médecin sur place et on lui a expliqué la situation : on n'enverra pas d'hélico ou de moyens Smur sur place parce qu'on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de l'ordre », lui explique l'opérateur.

Blessé grave à Sainte-Soline : ce que l'on sait sur l'intervention des secours « Des observateurs sur place disent que c'est calme depuis trente minutes et qu'il est possible d'intervenir », répond le médecin. « Je suis d'accord avec vous, vous n'êtes pas le premier à nous le dire. Le problème, c'est que c'est à l'appréciation des forces de l'ordre et qu'on est sous leur commandement », explique le Samu. Les avocats insistent : « Vous confirmez que vous avez interdiction d'intervenir ? » « Nous n'avons pas l'autorisation d'envoyer des secours parce que c'est considéré comme dangereux sur place », précise l'opérateur du Samu. Les avocats insistent : « C'est de la non-assistance à personne en danger. […] Qui interdit l'accès à cette personne en danger, grave, vital ? […] Vous êtes empêchés de travailler… » « On monopolise la ligne d'urgence, là », élude l'opérateur, avant de raccrocher.

La préfète des Deux-Sèvres apportera un droit de réponse dans un long communiqué qui vient préciser ces propos. « Le principe fondamental d'intervention des secours dans un contexte hostile est de garantir au premier chef la sécurité des personnels des sapeurs-pompiers ou du Samu. Pour ce faire, il appartient aux forces de l'ordre, informées en temps réel de la situation, de définir si l'arrivée d'un véhicule de secours à un certain point est possible ou non de façon sûre pour lui. » « Nous n'intervenons pas en zone d'exclusion. Il n'y a pas de débat », confirme de son côté le Samu sur les réseaux sociaux, démentant fermement avoir été empêché dans ses fonctions.

Pas de dispositif partagé

L'organisation des secours aurait-elle pu être plus efficace ? Sans doute, si les organisateurs de la manifestation avaient accepté de se coordonner avec les services de secours… Mais ils ont refusé, révèle un rapport de la préfecture des Deux-Sèvres sur les manifestations du week-end, rendu public mardi soir. Les témoignages de terrain démontrent que, dès que les gendarmes ont été mis au courant de l'existence d'un blessé grave par les manifestants, ils se sont portés à son secours.

Si une heure peut-être critique a été perdue, c'est en amont de la manifestation qu'il faut en chercher la cause. « Les organisateurs ont refusé tout échange avec la préfecture, le Sdis et le Samu pour mettre en place un dispositif professionnel, partagé et fiable de prise en charge des blessés », écrit la préfète. Il n'a donc pas été possible de « préparer conjointement un dispositif prévisionnel de secours partagé avec les organisateurs, ni de convenir des modalités sécurisées d'évacuation des blessés, ni de définir des éléments de cartographie » pour les localiser plus rapidement.

« Inversion complète de la charge »

Dans l'entourage du ministre de l'Intérieur, on précise : « La chronologie des faits est rappelée dans le rapport de la préfète. C'est au PC de sécurité de déterminer si, oui ou non, il était possible de se déplacer. La preuve que c'était violent : le médecin de la gendarmerie, qui est allé sur place porter les premiers secours à un homme en situation d'urgence absolue, s'est fait caillasser ! Cet enregistrement prouve juste que la situation là-bas était très complexe. Que n'aurait-on dit si on avait engagé des secours qui eux-mêmes auraient été attaqués ? »

Le verbatim publié ne dit rien de ce qui se passe avant et ne permet pas d’apprécier la situation.Un haut fonctionnaire habitué des opérations de maintien de l’ordre

Sous-entendre que l'État interdirait aux forces de secours d'accéder à des victimes, « c'est de la désinvolture journalistique, s'agace un haut fonctionnaire habitué des opérations de maintien de l'ordre. Le verbatim publié ne dit rien de ce qui se passe avant et ne permet pas d'apprécier la situation. » Ce dernier confirme qu'il est d'usage de ne pas envoyer les secours dans la zone d'exclusion tant que les affrontements sont en cours, car « faire intervenir du personnel avec des bombonnes d'oxygène sous une pluie d'engins incendiaires, c'est forcément très dangereux », mais il précise que, « si une alerte est donnée sur un blessé en urgence absolue, on réévalue évidemment la situation ».

Le spécialiste rappelle que les témoignages évoquent dans un premier temps « une victime consciente » et souligne le climat de confusion générale qui peut régner sur de telles opérations. Lors de la manifestation de Sainte-Soline, les services de l'État ont ainsi assisté à une multiplication de faux appels d'urgence, ainsi qu'à la communication d'informations contradictoires ou parcellaires, et au caillassage de secouristes. Quoi qu'il arrive, « il faudra éclaircir les conditions du tir, à supposer qu'il s'agisse effectivement d'un tir des forces de l'ordre. Le retex [NDLR, retour d'expérience] permettra de déterminer si ces conditions de tir étaient réglementaires. Il est possible qu'elles l'aient été, ce qui ne suffira sans doute pas à calmer les polémiques », analyse le praticien du maintien de l'ordre.

Témoignage direct

Notre journaliste présent sur place, Alix Vermande, raconte les faits qu'il a pu constater à partir de 14 h 55. « J'ai vu un attroupement d'environ 15 personnes, dont 3 observateurs de la LDH, autour d'un fourgon privé dans lequel était allongé un homme sous une couverture de survie. Un manifestant s'occupait du blessé, qui était conscient, et répétait “reste avec nous, reste avec nous”. On me parle alors dans l'entourage du blessé d'un “traumatisme crânien important”.

« Des scènes de guerre » : à Sainte-Soline, la mobilisation vire à l'affrontementUne manifestante a déclaré : “Il fait des crises d'angoisse à cause des explosions, il faut qu'il parte.” Cela m'a laissé entendre qu'il était alors conscient. Peu avant 15 heures, un porte-parole de la Confédération paysanne, Benoît Jaunet, est parti à la rencontre des forces de l'ordre positionnées à environ 100 mètres du blessé, là où les heurts ont été les plus violents et s'étaient calmés depuis 14 h 20, en agitant son drapeau jaune de la Confédération et en levant les mains. Les forces de l'ordre ont échangé avec lui puis se sont rapprochées des manifestants autour du véhicule pour discuter de la prise en charge du blessé. J'ai une photo qui atteste de cette scène. Plusieurs hommes des forces de l'ordre sont alors retournés en direction de leur poste, moment choisi par le porte-parole de la Confédération paysanne pour les rattraper et discuter avec eux à mi-chemin entre le manifestant blessé et la position d'origine des gendarmes. C'est à ce moment-là que des black blocs ont lancé des projectiles sur le groupe à environ 50 mètres du blessé, composé des forces de l'ordre et du porte-parole de la Confédération paysanne. Une des manifestantes a alors crié “arrêtez ! Il est des nôtres ! Ça devient n'importe quoi”. Quelques minutes plus tard, une ambulance est arrivée via la petite route où était positionné le véhicule. »

Nous avons tenté, sans succès, de contacter Benoît Jaunet, le porte-parole de la Confédération paysanne, dont le témoignage sera clé. Contactés également, le secrétaire général adjoint de la LDH, Lionel Brun-Valicon, ainsi qu'un des avocats envoyés à Melle, Me Pierre-Antoine Cazaux, se refusent à tout commentaire. Nous n'avons donc pas pu savoir pourquoi un appel aux services de secours était passé par des avocats, se préoccupant explicitement d'établir des responsabilités en cas d'éventuel décès.

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Le problème étant que quand on veut aller manifester il a toujours des risques de heurts violents et de prendre des mauvais coups de la police mais aussi d’éléments perturbateurs violents style black bloc qui ne sont là que pour casser vandaliser semer des troubles violents !?

Alors bien sûr on impute forcément ces dérapages allant jusqu’à des blessés voir morts aux forces de l’ordre ou même services de secours pas arrivés assez vite sur les lieux SAMU POMPIERS etc…

(anecdote) : J’ai malheureusement appris lors de la manifestation sur encore une ancienne loi dite DEVAQUET  (retirée après d’ailleurs après le président de la république de l’époque ) d’un incident similaire le jeune fils d’un de mes collègues militant CFTC qui était allé cette manifestation importante en nombre a été tué par un camion qui l’a écrasé cela n’a pas fait la une des journaux !?

Mais maintenant ou nous sommes devenus dans notre pays mal gouverné par des dirigeants bienpensants hypocrites on fait feu de tous bois de cette mauvaise politique politicienne et des ses mouvements extrémistes Incontrôlables par ce pouvoir qui est en dessous de tout et n’arrive même pas à protéger sur son sol ces dérapages violents et des Français qui bien sur critiquent le laxisme de notre justice inefficace d’un code pénal inadapté et leurs forces de l’ordre mal encadrées bien que corsetées et bien sur une voyoucratie et délinquance violente en progression car chacun pour soi veut faire ses lois au point qu’il y a ses zones dites de non droit qui augmente en nombre !?

Il faut dire qu’avec un dirigeant qui ignore le régalien et qui ne fait à peu près rien pour régler tous ses problèmes qui augmente chaque jour depuis 2018 ce qui n’augure rien de bon jusqu’en 2027 car indéboulonnable car élu et réélu par défaut par des Français qui n’ont que ce qu’ils méritent ne sachant plus voter ni bien choisir leurs chefs d’état !?

Jdeclef  30/03/2023 10h26


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