Sainte-Soline : l’enregistrement de la LDH qui ne prouve
rien
Un
enregistrement rendu public par la LDH affirme qu’il aurait été interdit
au Samu d’intervenir auprès du manifestant aujourd’hui dans le coma.
La réalité semble beaucoup moins claire.
Peu importe que cet enregistrement
soit sujet à caution car hélas cet homme a risqué délibérément sa vie et c’est
bien malheureux ce n’était pourtant pas un gamin car cette manifestation
sauvage était de plus interdite donc encore plus risquée qu’une encadrée par
des forces de l’ordre ou des syndicats de salariés car ce type de rassemblement
draine toujours des fauteurs de troubles violents et dangereux !?
Un manifestant âgé de 32 ans se trouverait toujours entre la vie et la
mort au CHU de Niort. Selon la LDH (Ligue des droits de l'homme, cosignataire
de l'appel à manifester), qui a produit un enregistrement, les secours auraient
reçu l'ordre de ne pas intervenir alors que son état était préoccupant (pouls à
160, tension artérielle systolique à 85). La publication de cet enregistrement
sème le trouble. L'appel des avocats et du médecin de la LDH au Samu a lieu à
14 h 50.
Il est important de le préciser : ces personnes ne sont pas sur place,
mais à 16 kilomètres du lieu de la manifestation, à Melle, d'où ils
centralisent les informations qui leur parviennent du « front ».
C'est donc depuis cette salle de Melle que le médecin généraliste rappelle les
pompiers, puis est mis en liaison avec un opérateur du Samu. « Le
problème, c'est que vous n'êtes pas sur place. On a eu un médecin sur place et
on lui a expliqué la situation : on n'enverra pas d'hélico ou de moyens
Smur sur place parce qu'on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de
l'ordre », lui explique l'opérateur.
Blessé grave à
Sainte-Soline : ce que l'on sait sur l'intervention des secours
« Des observateurs sur place disent que c'est calme depuis trente minutes
et qu'il est possible d'intervenir », répond le médecin. « Je suis
d'accord avec vous, vous n'êtes pas le premier à nous le dire. Le problème,
c'est que c'est à l'appréciation des forces de l'ordre et qu'on est sous
leur commandement », explique le Samu. Les avocats insistent :
« Vous confirmez que vous avez interdiction d'intervenir ? »
« Nous n'avons pas l'autorisation d'envoyer des secours parce que c'est
considéré comme dangereux sur place », précise l'opérateur du Samu. Les
avocats insistent : « C'est de la non-assistance à personne en
danger. […] Qui interdit l'accès à cette personne en danger, grave,
vital ? […] Vous êtes empêchés de travailler… » « On monopolise
la ligne d'urgence, là », élude l'opérateur, avant de raccrocher.
La préfète des Deux-Sèvres apportera un droit de réponse dans un long
communiqué qui vient préciser ces propos. « Le principe fondamental
d'intervention des secours dans un contexte hostile est de garantir au premier
chef la sécurité des personnels des sapeurs-pompiers ou du Samu. Pour ce faire,
il appartient aux forces de l'ordre, informées en temps réel de la situation,
de définir si l'arrivée d'un véhicule de secours à un certain point est
possible ou non de façon sûre pour lui. » « Nous n'intervenons
pas en zone d'exclusion. Il n'y a pas de débat », confirme de son côté le
Samu sur les réseaux sociaux, démentant fermement avoir été empêché dans ses
fonctions.
Pas de dispositif partagé
L'organisation des secours aurait-elle pu être plus efficace ? Sans
doute, si les organisateurs de la manifestation avaient accepté de se
coordonner avec les services de secours… Mais ils ont refusé, révèle un rapport
de la préfecture des Deux-Sèvres sur les manifestations du week-end, rendu
public mardi soir. Les témoignages de terrain démontrent que, dès que les
gendarmes ont été mis au courant de l'existence d'un blessé grave par les
manifestants, ils se sont portés à son secours.
Si une heure peut-être critique a été perdue, c'est en amont de la
manifestation qu'il faut en chercher la cause. « Les organisateurs ont
refusé tout échange avec la préfecture, le Sdis et le Samu pour mettre en
place un dispositif professionnel, partagé et fiable de prise en charge des
blessés », écrit la préfète. Il n'a donc pas été possible de
« préparer conjointement un dispositif prévisionnel de secours partagé
avec les organisateurs, ni de convenir des modalités sécurisées
d'évacuation des blessés, ni de définir des éléments de cartographie »
pour les localiser plus rapidement.
« Inversion complète de la charge »
Dans l'entourage du ministre de l'Intérieur, on précise : « La
chronologie des faits est rappelée dans le rapport de la préfète. C'est au PC
de sécurité de déterminer si, oui ou non, il était possible de se déplacer. La
preuve que c'était violent : le médecin de la gendarmerie, qui est allé
sur place porter les premiers secours à un homme en situation d'urgence
absolue, s'est fait caillasser ! Cet enregistrement prouve juste que la
situation là-bas était très complexe. Que n'aurait-on dit si on avait engagé
des secours qui eux-mêmes auraient été attaqués ? »
Le verbatim publié ne dit rien de ce qui se
passe avant et ne permet pas d’apprécier la situation.Un haut fonctionnaire habitué des opérations de
maintien de l’ordre
Sous-entendre que l'État interdirait aux forces de secours d'accéder à des
victimes, « c'est de la désinvolture journalistique, s'agace un haut
fonctionnaire habitué des opérations de maintien de l'ordre. Le verbatim publié
ne dit rien de ce qui se passe avant et ne permet pas d'apprécier la
situation. » Ce dernier confirme qu'il est d'usage de ne pas envoyer
les secours dans la zone d'exclusion tant que les affrontements sont en cours,
car « faire intervenir du personnel avec des bombonnes d'oxygène sous une
pluie d'engins incendiaires, c'est forcément très dangereux », mais il
précise que, « si une alerte est donnée sur un blessé en urgence absolue,
on réévalue évidemment la situation ».
Le spécialiste rappelle que les témoignages évoquent dans un premier temps
« une victime consciente » et souligne le climat de confusion
générale qui peut régner sur de telles opérations. Lors de la manifestation de
Sainte-Soline, les services de l'État ont ainsi assisté à une multiplication de
faux appels d'urgence, ainsi qu'à la communication d'informations
contradictoires ou parcellaires, et au caillassage de secouristes. Quoi
qu'il arrive, « il faudra éclaircir les conditions du tir, à supposer
qu'il s'agisse effectivement d'un tir des forces de l'ordre. Le retex [NDLR,
retour d'expérience] permettra de déterminer si ces conditions de tir étaient
réglementaires. Il est possible qu'elles l'aient été, ce qui ne suffira sans
doute pas à calmer les polémiques », analyse le praticien du maintien de
l'ordre.
Témoignage direct
Notre journaliste présent sur place, Alix Vermande, raconte les faits qu'il
a pu constater à partir de 14 h 55. « J'ai vu un attroupement
d'environ 15 personnes, dont 3 observateurs de la LDH,
autour d'un fourgon privé dans lequel était allongé un homme sous une
couverture de survie. Un manifestant s'occupait du blessé, qui était conscient,
et répétait “reste avec nous, reste avec nous”. On me parle alors dans
l'entourage du blessé d'un “traumatisme crânien important”.
« Des scènes
de guerre » : à Sainte-Soline, la mobilisation vire à l'affrontementUne
manifestante a déclaré : “Il fait des crises d'angoisse à cause des
explosions, il faut qu'il parte.” Cela m'a laissé entendre qu'il était
alors conscient. Peu avant 15 heures, un porte-parole de la Confédération
paysanne, Benoît Jaunet, est parti à la rencontre des forces de l'ordre
positionnées à environ 100 mètres du blessé, là où les heurts ont été
les plus violents et s'étaient calmés depuis 14 h 20, en agitant son
drapeau jaune de la Confédération et en levant les mains. Les forces de l'ordre
ont échangé avec lui puis se sont rapprochées des manifestants autour du
véhicule pour discuter de la prise en charge du blessé. J'ai une photo qui
atteste de cette scène. Plusieurs hommes des forces de l'ordre sont alors
retournés en direction de leur poste, moment choisi par le porte-parole de la
Confédération paysanne pour les rattraper et discuter avec eux à mi-chemin
entre le manifestant blessé et la position d'origine des gendarmes. C'est à ce
moment-là que des black blocs ont lancé des projectiles sur le groupe à
environ 50 mètres du blessé, composé des forces de l'ordre et du
porte-parole de la Confédération paysanne. Une des manifestantes a alors crié
“arrêtez ! Il est des nôtres ! Ça devient n'importe quoi”. Quelques
minutes plus tard, une ambulance est arrivée via la petite route où
était positionné le véhicule. »
Nous avons tenté, sans succès, de contacter Benoît Jaunet, le porte-parole
de la Confédération paysanne, dont le témoignage sera clé. Contactés également,
le secrétaire général adjoint de la LDH, Lionel Brun-Valicon, ainsi qu'un des
avocats envoyés à Melle, Me Pierre-Antoine Cazaux, se refusent à
tout commentaire. Nous n'avons donc pas pu savoir pourquoi un appel aux
services de secours était passé par des avocats, se préoccupant explicitement
d'établir des responsabilités en cas d'éventuel décès.
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Le problème étant que quand on veut aller manifester il a toujours des
risques de heurts violents et de prendre des mauvais coups de la police mais
aussi d’éléments perturbateurs violents style black bloc qui ne sont là que
pour casser vandaliser semer des troubles violents !?
Alors bien sûr on impute forcément ces dérapages allant jusqu’à des blessés
voir morts aux forces de l’ordre ou même services de secours pas arrivés assez
vite sur les lieux SAMU POMPIERS etc…
(anecdote) : J’ai malheureusement appris lors de la manifestation sur
encore une ancienne loi dite DEVAQUET (retirée
après d’ailleurs après le président de la république de l’époque ) d’un
incident similaire le jeune fils d’un de mes collègues militant CFTC qui était allé
cette manifestation importante en nombre a été tué par un camion qui l’a écrasé
cela n’a pas fait la une des journaux !?
Mais maintenant ou nous sommes devenus dans notre pays mal gouverné par des
dirigeants bienpensants hypocrites on fait feu de tous bois de cette mauvaise
politique politicienne et des ses mouvements extrémistes Incontrôlables par ce
pouvoir qui est en dessous de tout et n’arrive même pas à protéger sur son sol ces
dérapages violents et des Français qui bien sur critiquent le laxisme de notre
justice inefficace d’un code pénal inadapté et leurs forces de l’ordre mal
encadrées bien que corsetées et bien sur une voyoucratie et délinquance violente
en progression car chacun pour soi veut faire ses lois au point qu’il y a ses
zones dites de non droit qui augmente en nombre !?
Il faut dire qu’avec un dirigeant qui ignore le régalien et qui ne fait à
peu près rien pour régler tous ses problèmes qui augmente chaque jour depuis
2018 ce qui n’augure rien de bon jusqu’en 2027 car indéboulonnable car élu et
réélu par défaut par des Français qui n’ont que ce qu’ils méritent ne sachant
plus voter ni bien choisir leurs chefs d’état !?
Jdeclef 30/03/2023 10h26
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