INFO LE
POINT. Kurdes à Paris : nouvel incident troublant rue d’Enghien
Moins de trois mois après l’assassinat présenté comme
raciste de trois Kurdes à Paris, une nouvelle attaque renforce le soupçon
d’un acte politique.
Cela remet en
exergue ces problèmes d’immigration et de droits d’asiles français et la loi pour
essayer de contrôler par une énième loi d’immigration vœu pieux repoussé par le
gouvernement à cause de la reforme des retraites tout est bon pour botter en
touche dans notre pays de biens pensant hypocrites donneurs de leçons !?
Le centre culturel kurde Ahmet-Kaya, niché au cœur du 10e
arrondissement de Paris, rue d'Enghien, est sous étroite surveillance. Du moins
en théorie. Ce bâtiment abrite le siège du Conseil démocratique kurde en France
(CDKF) qui coiffe les organisations kurdes liées à la mouvance du PKK (parti
des travailleurs du Kurdistan), et à ce titre il constitue depuis des années
une cible potentielle pour les services secrets turcs. Le 23 décembre, trois
militants kurdes y ont été assassinés par William Malet et, depuis, trois
agents de police montent la garde dans un fourgon, garé juste devant. Mais cela
n'a pas empêché un nouvel incident troublant, le 3 mars.
Ce matin-là, le centre culturel venait d'ouvrir son rideau métallique. Comme
souvent, la jeune femme qui s'occupe de la cafétéria s'y trouvait seule. Les
policiers tuaient l'ennui sur leur téléphone, à l'intérieur de leur véhicule.
La militante kurde témoigne avoir eu très peur lorsqu'un homme, « un Turc »,
visiblement agité, a prestement monté les marches qui mènent au bâtiment sans
que les policiers ne prêtent attention à lui. « L'homme s'en est pris aux
portraits des trois militants assassinés en décembre qui sont exposés en haut
des marches, témoigne le porte-parole du CDKF, Agit Polat. Il a commencé à
donner des coups de pied dedans, dans les portes, ainsi que dans un petit
meuble, en proférant des insultes », confirme le représentant kurde. Il a
également craché sur un autocollant appelant à la libération du leader du PKK, Abdullah
Öcalan, emprisonné en Turquie depuis 1999.
L'incident aurait dû mettre les forces de police en alerte. Pourtant, l'homme
n'a pas été pris au sérieux et les policiers l'ont remis dehors, sans même
contrôler son identité. Ce ne serait finalement que lorsque l'individu leur a
lancé sa chaussure que les fonctionnaires ont décidé de lui passer les
menottes et de l'embarquer. Le CDKF a porté plainte pour « dégradations
volontaires ».
Rue d'Enghien, les Kurdes frappés au cœur
Un profil inquiétant
L'identité de cet homme va laisser apparaître un profil particulièrement
inquiétant et un parcours qui soulève de nombreuses interrogations. L'individu,
qui se nomme Osman Görer et qui est de nationalité turque, était en effet
apparu en 2021 sur la scène médiatique avec des révélations
fracassantes. Il avait alors donné une interview à Adem Karacoban, un
journaliste kurde en exil en Allemagne, qui l'avait publiée sur sa chaîne
YouTube. Dans ce long entretien, Osman Görer affirmait être un ancien
mercenaire de la « société militaire privée » turque Sadat… Il
expliquait également avoir joué un rôle le soir du putsch manqué contre
Erdogan, le 15 juillet 2016, à Istanbul. Selon ses dires, il se trouvait
« sur un char », sur le pont du Bosphore, le soir de la tentative de
renversement. La police parisienne a pu constater que « la personne
présente sur la vidéo correspond à l'auteur interpellé, Monsieur Görer ».
Les confessions d'un repenti des services secrets turcs
Sadat, présentée par le régime d'Ankara comme « le Wagner
turc », est une société militaire privée fondée en 2012 par
Adnan Tanriverdi, un ancien officier de l'armée turque, ancien chef du
département de guerre spécial de l'état-major, écarté dans les
années 1990 pour son fanatisme islamiste. À partir de 2016,
Tanriverdi est nommé conseiller militaire du président Recep Tayyip Erdogan et
Sadat agit dès lors comme une structure parallèle, une officine sous-traitante
du MIT, les services secrets turcs. Les instructeurs de cette organisation sont
très présents en Syrie, ils auraient formé dès 2012 les officiers de
l'Armée syrienne libre (ASL) et, plus récemment, les miliciens islamistes de
l'Armée nationale syrienne (ANS), une coalition de groupes radicaux à la solde
des ambitions régionales turques. Ils sont également présents dans une
vingtaine de pays musulmans, au Moyen-Orient et en Afrique… où les services de
renseignements occidentaux les ont à l'œil.
En Libye, Sadat est venue soutenir le gouvernement provisoire de Tripoli et
former en masse des milliers de combattants. Et selon Feyyaz Öztürk, un ancien
agent du MIT repenti, les structures paramilitaires turques telles que
Sadat seraient également présentes dans les pays européens pour y mener
des opérations de déstabilisation ou d'espionnage. Il faut également souligner
qu'Adnan Tanriverdi était présent dans la délégation officielle du président
turc Erdogan lorsque celui-ci est venu en visite à Paris, en janvier 2018,
à l'invitation d'Emmanuel Macron.
Selon le porte-parole du CDKF, Agit Polat, la communauté kurde était déjà
alertée de la présence possible d'agents de Sadat envoyés sur le sol français,
notamment dans le Sud, pour y menacer les sympathisants du PKK. Une petite
dizaine de numéros de téléphone enregistrés en Turquie et plusieurs profils
d'individus suspects auraient été relevés, et les services de renseignements
français informés.
À LIRE AUSSIComment Erdogan traque ses opposants jusqu'à Paris
Les déclarations d'Osman Görer dans cette vidéo en 2021 ont été
largement commentées, en Turquie. Leur véracité est débattue. Selon Adem
Karacoban, l'homme aurait « beaucoup insisté » pour témoigner. Dans
sa vidéo, Görer affirme détenir des photos de sa formation militaire, dans la
partie de Chypre occupée par la Turquie, ainsi que des ordres de virements
bancaires de Sadat, prouvant qu'il a été leur employé. Quoi qu'il en soit, le
fait de retrouver, quelques semaines seulement après une attaque sanglante
contre des militants kurdes du PKK, un homme se prévalant d'un parcours au sein
d'une société de mercenaires œuvrant pour le compte du MIT devrait, au
minimum, mettre les autorités françaises en état d'alerte. Que fait cet
individu sur le territoire français ? Quels sont ses réseaux ?
Pourquoi avait-il 7 000 euros sur lui au moment de son
interpellation ? Le mystère reste entier.
L'individu a été placé depuis le 3 mars à l'Infirmerie psychiatrique de
la préfecture de police de Paris, confirme-t-on de source policière. Mais il
n'a pas pu être placé en garde à vue. Les autorités n'en disent pas plus. Le
porte-parole du CDKF, lui, regrette de ne pas avoir été entendu. À moins de
deux mois des élections qui doivent se tenir en Turquie, les militants kurdes
craignent de subir d'autres attaques. « Je ne sors plus dans la rue sans
avoir peur de me faire abattre », glisse un cadre associatif kurde.
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Ce qu’il faudrait peut-être néanmoins se demander dans notre France qui accueille tant de monde à bras ouvert car pays des droits de l’homme et du droit d’asile si ce centre démocratique du KURDISTAN qui a bien pilier sur rue dans là dans la capitale n’est pas la pour lutter contre son ennemi la Turquie d’Erdogan !?
Car hélas la France ne devrait
pas être un lieu ou tout le monde en désaccord avec son pays voisin les règles
dans notre pays !?
Justement coïncidence la loi
sur l’immigration des étrangers est repoussé par le gouvernement suite à l’alibi
sur la reforme des retraites qui accapare tout son temps et éviter de jeter de
l’huile sur le feu delà dire que cela l’arrange bien il n’y a qu’un pas dans
notre monde politique national avec sa politique hypocrite de plus en plus
habituelle !?
Notre pays et notre société française
allant plus mal un peu plus ou un peu moins cela n’a guère d’importance au
point où il se trouve en politique intérieure et internationale !?
La VEME REPUBLIQUE vieillie
mal c’est elle qui devrait prendre sa retraite car usée obsolète monarchique et
mal gouvernée par un président qui se prend pour un monarque mais réélu par peu
de Français mais suffisant (mais il y en a eu d’autres avant lui car les Français
sont incurables donc qu’ils ne se plaignent pas !?
Jdeclef 22/03/2023 17h13
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