mercredi 22 mars 2023

Le problème étant le défaut de ce droit d’asile et du pays des droits de l’hommes qui permettent à certains de régler leurs comptes à des ressortissants de pays qu’ils détestent en dehors des leurs !?

 

INFO LE POINT. Kurdes à Paris : nouvel incident troublant rue d’Enghien

Moins de trois mois après l’assassinat présenté comme raciste de trois Kurdes à Paris, une nouvelle attaque renforce le soupçon d’un acte politique.

Cela remet en exergue ces problèmes d’immigration et de droits d’asiles français et la loi pour essayer de contrôler par une énième loi d’immigration vœu pieux repoussé par le gouvernement à cause de la reforme des retraites tout est bon pour botter en touche dans notre pays de biens pensant hypocrites donneurs de leçons !?

Le centre culturel kurde Ahmet-Kaya, niché au cœur du 10e arrondissement de Paris, rue d'Enghien, est sous étroite surveillance. Du moins en théorie. Ce bâtiment abrite le siège du Conseil démocratique kurde en France (CDKF) qui coiffe les organisations kurdes liées à la mouvance du PKK (parti des travailleurs du Kurdistan), et à ce titre il constitue depuis des années une cible potentielle pour les services secrets turcs. Le 23 décembre, trois militants kurdes y ont été assassinés par William Malet et, depuis, trois agents de police montent la garde dans un fourgon, garé juste devant. Mais cela n'a pas empêché un nouvel incident troublant, le 3 mars.

Ce matin-là, le centre culturel venait d'ouvrir son rideau métallique. Comme souvent, la jeune femme qui s'occupe de la cafétéria s'y trouvait seule. Les policiers tuaient l'ennui sur leur téléphone, à l'intérieur de leur véhicule. La militante kurde témoigne avoir eu très peur lorsqu'un homme, « un Turc », visiblement agité, a prestement monté les marches qui mènent au bâtiment sans que les policiers ne prêtent attention à lui. « L'homme s'en est pris aux portraits des trois militants assassinés en décembre qui sont exposés en haut des marches, témoigne le porte-parole du CDKF, Agit Polat. Il a commencé à donner des coups de pied dedans, dans les portes, ainsi que dans un petit meuble, en proférant des insultes », confirme le représentant kurde. Il a également craché sur un autocollant appelant à la libération du leader du PKK, Abdullah Öcalan, emprisonné en Turquie depuis 1999.

L'incident aurait dû mettre les forces de police en alerte. Pourtant, l'homme n'a pas été pris au sérieux et les policiers l'ont remis dehors, sans même contrôler son identité. Ce ne serait finalement que lorsque l'individu leur a lancé sa chaussure que les fonctionnaires ont décidé de lui passer les menottes et de l'embarquer. Le CDKF a porté plainte pour « dégradations volontaires ».

Rue d'Enghien, les Kurdes frappés au cœur

Un profil inquiétant

L'identité de cet homme va laisser apparaître un profil particulièrement inquiétant et un parcours qui soulève de nombreuses interrogations. L'individu, qui se nomme Osman Görer et qui est de nationalité turque, était en effet apparu en 2021 sur la scène médiatique avec des révélations fracassantes. Il avait alors donné une interview à Adem Karacoban, un journaliste kurde en exil en Allemagne, qui l'avait publiée sur sa chaîne YouTube. Dans ce long entretien, Osman Görer affirmait être un ancien mercenaire de la « société militaire privée » turque Sadat… Il expliquait également avoir joué un rôle le soir du putsch manqué contre Erdogan, le 15 juillet 2016, à Istanbul. Selon ses dires, il se trouvait « sur un char », sur le pont du Bosphore, le soir de la tentative de renversement. La police parisienne a pu constater que « la personne présente sur la vidéo correspond à l'auteur interpellé, Monsieur Görer ».

Les confessions d'un repenti des services secrets turcs

Sadat, présentée par le régime d'Ankara comme «  le Wagner turc », est une société militaire privée fondée en 2012 par Adnan Tanriverdi, un ancien officier de l'armée turque, ancien chef du département de guerre spécial de l'état-major, écarté dans les années 1990 pour son fanatisme islamiste. À partir de 2016, Tanriverdi est nommé conseiller militaire du président Recep Tayyip Erdogan et Sadat agit dès lors comme une structure parallèle, une officine sous-traitante du MIT, les services secrets turcs. Les instructeurs de cette organisation sont très présents en Syrie, ils auraient formé dès 2012 les officiers de l'Armée syrienne libre (ASL) et, plus récemment, les miliciens islamistes de l'Armée nationale syrienne (ANS), une coalition de groupes radicaux à la solde des ambitions régionales turques. Ils sont également présents dans une vingtaine de pays musulmans, au Moyen-Orient et en Afrique… où les services de renseignements occidentaux les ont à l'œil.

En Libye, Sadat est venue soutenir le gouvernement provisoire de Tripoli et former en masse des milliers de combattants. Et selon Feyyaz Öztürk, un ancien agent du MIT repenti, les structures paramilitaires turques telles que Sadat seraient également présentes dans les pays européens pour y mener des opérations de déstabilisation ou d'espionnage. Il faut également souligner qu'Adnan Tanriverdi était présent dans la délégation officielle du président turc Erdogan lorsque celui-ci est venu en visite à Paris, en janvier 2018, à l'invitation d'Emmanuel Macron.

Selon le porte-parole du CDKF, Agit Polat, la communauté kurde était déjà alertée de la présence possible d'agents de Sadat envoyés sur le sol français, notamment dans le Sud, pour y menacer les sympathisants du PKK. Une petite dizaine de numéros de téléphone enregistrés en Turquie et plusieurs profils d'individus suspects auraient été relevés, et les services de renseignements français informés.

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Les déclarations d'Osman Görer dans cette vidéo en 2021 ont été largement commentées, en Turquie. Leur véracité est débattue. Selon Adem Karacoban, l'homme aurait « beaucoup insisté » pour témoigner. Dans sa vidéo, Görer affirme détenir des photos de sa formation militaire, dans la partie de Chypre occupée par la Turquie, ainsi que des ordres de virements bancaires de Sadat, prouvant qu'il a été leur employé. Quoi qu'il en soit, le fait de retrouver, quelques semaines seulement après une attaque sanglante contre des militants kurdes du PKK, un homme se prévalant d'un parcours au sein d'une société de mercenaires œuvrant pour le compte du MIT devrait, au minimum, mettre les autorités françaises en état d'alerte. Que fait cet individu sur le territoire français ? Quels sont ses réseaux ? Pourquoi avait-il 7 000 euros sur lui au moment de son interpellation ? Le mystère reste entier.

L'individu a été placé depuis le 3 mars à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, confirme-t-on de source policière. Mais il n'a pas pu être placé en garde à vue. Les autorités n'en disent pas plus. Le porte-parole du CDKF, lui, regrette de ne pas avoir été entendu. À moins de deux mois des élections qui doivent se tenir en Turquie, les militants kurdes craignent de subir d'autres attaques. « Je ne sors plus dans la rue sans avoir peur de me faire abattre », glisse un cadre associatif kurde.

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Ce qu’il faudrait peut-être néanmoins se demander dans notre France qui accueille tant de monde à bras ouvert car pays des droits de l’homme et du droit d’asile si ce centre démocratique du KURDISTAN qui a bien pilier sur rue dans là dans la capitale n’est pas la pour lutter contre son ennemi la Turquie d’Erdogan !?

Car hélas la France ne devrait pas être un lieu ou tout le monde en désaccord avec son pays voisin les règles dans notre pays !?

Justement coïncidence la loi sur l’immigration des étrangers est repoussé par le gouvernement suite à l’alibi sur la reforme des retraites qui accapare tout son temps et éviter de jeter de l’huile sur le feu delà dire que cela l’arrange bien il n’y a qu’un pas dans notre monde politique national avec sa politique hypocrite de plus en plus habituelle !?

Notre pays et notre société française allant plus mal un peu plus ou un peu moins cela n’a guère d’importance au point où il se trouve en politique intérieure et internationale !?

La VEME REPUBLIQUE vieillie mal c’est elle qui devrait prendre sa retraite car usée obsolète monarchique et mal gouvernée par un président qui se prend pour un monarque mais réélu par peu de Français mais suffisant (mais il y en a eu d’autres avant lui car les Français sont incurables donc qu’ils ne se plaignent pas !?

Jdeclef 22/03/2023 17h13


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