jeudi 2 mars 2023

Reforme des retraites qui se confirme comme un échec attendu et avec un ministre du travail falot (terne ou insignifiant pour ceux ne connaissant pas ce terme) car dépassé par une tache trop compliquée pour lui car il fallait un fonctionnaire à poigne rompu à ce type de joutes avec les Français et syndicats professionnels connaissant son sujet autrement mieux qu’il ne l’a fait bien que cela ne change rien sur le fond !?

 

Réforme des retraites : qui a voulu tuer Olivier Dussopt ?

CHRONIQUE. Entre les débats agités et les informations de Mediapart, le ministre du Travail a vécu une éprouvante traversée à l’Assemblée nationale.

MAIS NON ON NE TIRE PAS SUR L’AMBULANCE CE MINISTRE EST INCOMPETENT QU’IL DEMISIONNE IL SERA VITE REMPLACE PAR UN AUTRE PAS MEILLEUR ILS ONT DE LA RESERVE DANS CETTE CLIQUE MACRONIENNE CAR CETTE REFORME EST CELLE DE Mme BORDE 1ERE MINISTRE INFEODEE AUX ORDRES DE SON PATRON !?

Le seul constat c’est que le gouvernement et ses dirigeants se sont encore moqués des Français si naïfs mais qui les ont élus et réélus dans ce 2 eme quinquennat macronien donc ils méritent ce résultat très médiocre jusqu’en 2027 !?

C'est une tragi-comédie écrite et mise en scène par un manipulateur de grand talent. Sujet : la chute d'une recrue « socialiste » d'Emmanuel Macron, Olivier Dussopt, qui fut, à 39 ans, le plus jeune député du PS, et qui est aujourd'hui, à 44 ans, le fragile ministre du Travail du gouvernement d'Élisabeth Borne.

Au premier acte, le 3 février, Mediapart annonce que des perquisitions à son domicile ont permis de découvrir les traces d'un accord passé en 2017 par l'ex-député, maire d'Annonay (Ardèche), avec une société française de traitement des eaux.

Celle-ci lui aurait offert deux lithographies de Gérard Garouste. Dussopt s'en explique : il ignorait la valeur – 2 000 euros – de ces œuvres et d'ailleurs, affirme-t-il, « mes explications orales et écrites ont largement convaincu le parquet… sur trois points sur quatre ». Mais il n'est pas tiré d'affaire. Car le parti de Jean-Luc Mélenchon s'empare avec gourmandise de son cas.

Quatre jours plus tard, le 7 février, à l'Assemblée nationale, un député socialiste de la Nupes, Iñaki Echaniz réussit un joli coup en interrogeant benoîtement le ministre sur son projet de réforme des retraites… avant de révéler qu'il a posé sa question exactement dans les mêmes termes que, douze ans plus tôt, un député socialiste nommé Olivier Dussopt.

Alors benjamin de gauche du Parlement, celui qui est devenu ministre macroniste interpellait ainsi Éric Woerth, ministre du Travail du gouvernement François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy : « La main sur le cœur, vous vous êtes engagé devant nous à ne pas passer en force sur ce dossier [des retraites, NDLR] et à mener une concertation approfondie… » Iñaki Echaniz n'a eu qu'à recopier cette question dans les archives. Sous les risées, le ministre doit convenir que « l'exercice des responsabilités vous amène à être moins radical ».

« Vous m'avez insulté ! »

Deux jours plus tard, le 9 février, une attaque plus violente va l'ébranler : ceint de son écharpe tricolore, un député de la Nupes, Thomas Portes, se fait photographier écrasant un ballon de football à l'effigie d'Olivier Dussopt.

Après avoir déclenché un gros chahut en diffusant ce cliché sur les réseaux sociaux, le député sera puni : interdit pour quinze jours de présence dans l'hémicycle par la présidente de l'Assemblée nationale. Mais le lendemain, harcelé par les élus LFI, Dussopt craque une première fois : « Vous voulez ma tête ? Vous aussi, vous voulez poser avec ma tête coupée ? »

Trois jours après, un autre député LFI, Aurélien Saintoul, 34 ans, élu des Hauts-de-Seine, lui lance, en plein débat, un violent : « Imposteur ! Assassin ! », qui lui vaudra le retrait d'une partie de son indemnité parlementaire.

Réforme des retraites : l'opposition, oui ; la terreur, non ! Le 16 février, Aurélien Pradié, député LR et alors encore numéro deux de son parti, se lèvera pour faire remarquer à Olivier Dussopt, plongé dans une surprenante lecture au premier rang du gouvernement : « Chaque fois qu'il a fallu défendre votre honneur, nous l'avons fait, Monsieur le Ministre. Mais… Le premier des respects, c'est de ne pas faire de mots croisés ! » Sous les rires, le ministre du Travail doit ranger sa grille.

Nous voici le 17 février. Très nerveux après un interminable après-midi de questions-réponses dans un vacarme continu, Dussopt se lève du banc du gouvernement : « Nous voici au terme de nos débats ! » Les députés LFI se lèvent à leur tour pour quitter l'hémicycle, en scandant On est là !, la chanson des Gilets jaunes. Le ministre tente alors de hausser le ton. « Dans le respect de la Constitution… Les 18 000 amendements déposés par la Nupes… En application des articles 111-117… »

Mais soudain, il craque : « Vous m'avez insulté ! crie-t-il, écarlate. Mesdames et Messieurs de la Nupes, vous m'avez insulté pendant quinze jours ! Vous sortez, mais vous m'avez insulté ! Personne n'a craqué ! Personne n'a craqué ! Et nous sommes là devant vous ! »

« Voyage en enfer »

Il en perd sa voix. « Cela s'appelle une bronchite, une laryngite ou quelque chose comme ça », répond-il le lendemain sur BFM à Apolline de Malherbe, qui lui demande : « Vous somatisez un peu ? » Pendant deux jours, cette affection l'oblige à porter une écharpe bien chaude. Comme pour cacher sa blessure.

Une photo poignante le montre emmitouflé, assis seul, très tard dans la nuit, dans l'hémicycle désert du Palais-Bourbon. On apprendra plus tard que sa collègue, la ministre chargée des Professions de santé Agnès Firmin-Le Bodo, lui a massé les vertèbres cervicales en lui répétant : « Tu as fini ton voyage en enfer. »

FOG – Mélenchon, la Révolution et les paltoquetsMais l'a-t-il vraiment achevé ? Certes, les sénateurs, qu'Olivier Dussopt doit affronter maintenant au côté de son collègue de l'Intérieur Gérald Darmanin, seront autrement calmes et républicains. Mais le ministre du Travail paraît désormais terriblement seul et fragile.

Pas seulement à cause des attaques des mélenchonistes. Mais en raison des cafouillages du porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, et de la Première ministre Élisabeth Borne elle-même. N'ont-ils pas, à tort, laissé croire aux Français qu'aucun retraité ne toucherait, au terme de la réforme macroniste, moins de 1 200 euros par mois ?

Le président l'appelle toujours à minuit

Ajoutons que le malheureux Dussopt est tombé dans le piège tendu par le RN : dans une interview au Monde du 26 février, il va jusqu'à remercier publiquement Marine Le Pen. La nuit du drame, se souvient-il, elle se leva avec ses élus pour applaudir le ministre insulté. Elle fut alors, assure l'offensé, « bien plus républicaine que beaucoup d'autres ».

Olivier Dussopt se souvient-il, qu'en décembre, le voyant déjà submergé par la colère, la Première ministre Élisabeth Borne lui posa la main sur le bras en lui intimant à mi-voix : « Ça suffit » ?

Le ministre se voit contraint de découvrir sa fragilité. Il se croyait fort. Il l'affirmait, en 2006, après la mort de son frère dans un accident de moto et celle de son père : « J'en suis ressorti avec la certitude que plus grand-chose ne peut m'atteindre. »

« On est à côté de la plaque » : jours fébriles à l'ÉlyséeEn ce temps-là, le fils d'ouvriers passé par Sciences Po Grenoble, avant de devenir le collaborateur d'un sénateur socialiste de l'Ardèche, puis d'être élu député, se voyait en « socialiste des campagnes » opposé aux « socialistes des salons ». Il ruminait sa rancœur contre un François Hollande président, qui ne l'avait pas fait entrer au gouvernement.

Désormais, il attend chaque soir jusqu'à minuit passé l'appel d'Emmanuel Macron. Pendant son éprouvante traversée, le président l'a même une fois convié à dîner. Dussopt veut croire que ce n'est pas seulement pour l'empêcher de craquer.

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Ce ministre médiocre a été jeté dans l’arène du parlement et cette assemblée nationale turbulente et ses députés LFI mal élevés qui s'en sont donnés à cœur joie pour le déstabiliser ce qui n'a pas été difficile s'étant aussi mélangé les crayons sur les plateaux télé ou il a été invité avec ce mensonge de retraite minimum à 1200 € démontés par ses interlocuteurs plus spécialisés que lui sur ce sujet épineux et qui n'a pas convaincu ni les Français lambda qui ne l'ont pas cru habitués aux promesses gouvernementales très rarement tenues !

On ne s’improvise pas ministre du travail dans un pays ou les grèves font partie de l’ADN des salariés Français et où il faut connaitre parfaitement son sujet qu’est cette reforme des retraites de tous concitoyens qui travaillent ou ont travaillé pendant leur vie professionnelle !

Jdeclef 02/03/2023 13h52LP

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