Réforme
des retraites : qui a voulu tuer Olivier Dussopt ?
CHRONIQUE.
Entre les débats agités et les informations de Mediapart, le ministre du
Travail a vécu une éprouvante traversée à l’Assemblée nationale.
MAIS NON ON NE TIRE PAS SUR L’AMBULANCE CE
MINISTRE EST INCOMPETENT QU’IL DEMISIONNE IL SERA VITE REMPLACE PAR UN AUTRE
PAS MEILLEUR ILS ONT DE LA RESERVE DANS CETTE CLIQUE MACRONIENNE CAR CETTE
REFORME EST CELLE DE Mme BORDE 1ERE MINISTRE INFEODEE AUX ORDRES DE SON PATRON !?
Le seul constat c’est
que le gouvernement et ses dirigeants se sont encore moqués des Français si naïfs
mais qui les ont élus et réélus dans ce 2 eme quinquennat macronien donc ils méritent
ce résultat très médiocre jusqu’en 2027 !?
C'est une tragi-comédie écrite et mise en scène par un manipulateur de
grand talent. Sujet : la chute d'une recrue « socialiste »
d'Emmanuel Macron, Olivier Dussopt, qui fut, à 39 ans, le plus jeune
député du PS, et qui est aujourd'hui, à 44 ans, le fragile ministre
du Travail du gouvernement d'Élisabeth Borne.
Au premier acte, le 3 février, Mediapart annonce que des perquisitions
à son domicile ont permis de découvrir les traces d'un accord passé
en 2017 par l'ex-député, maire d'Annonay (Ardèche), avec une société
française de traitement des eaux.
Celle-ci lui aurait offert deux lithographies de Gérard Garouste.
Dussopt s'en explique : il ignorait la valeur – 2 000 euros – de
ces œuvres et d'ailleurs, affirme-t-il, « mes explications orales et
écrites ont largement convaincu le parquet… sur trois points sur quatre ».
Mais il n'est pas tiré d'affaire. Car le parti de Jean-Luc Mélenchon s'empare
avec gourmandise de son cas.
Quatre jours plus tard, le 7 février, à l'Assemblée nationale,
un député socialiste de la Nupes, Iñaki Echaniz réussit un joli
coup en interrogeant benoîtement le ministre sur son projet de réforme des
retraites… avant de révéler qu'il a posé sa question exactement dans les
mêmes termes que, douze ans plus tôt, un député socialiste nommé Olivier
Dussopt.
Alors benjamin de gauche du Parlement, celui qui est devenu ministre
macroniste interpellait ainsi Éric Woerth, ministre du Travail du
gouvernement François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy :
« La main sur le cœur, vous vous êtes engagé devant nous à ne pas passer
en force sur ce dossier [des retraites, NDLR] et à mener une concertation
approfondie… » Iñaki Echaniz n'a eu qu'à recopier cette question dans
les archives. Sous les risées, le ministre doit convenir que
« l'exercice des responsabilités vous amène à être moins radical ».
« Vous m'avez insulté ! »
Deux jours plus tard, le 9 février, une attaque plus violente va
l'ébranler : ceint de son écharpe tricolore, un député de la Nupes, Thomas
Portes, se fait photographier écrasant un ballon de football à l'effigie
d'Olivier Dussopt.
Après avoir déclenché un gros chahut en diffusant ce cliché sur les
réseaux sociaux, le député sera puni : interdit pour quinze jours de
présence dans l'hémicycle par la présidente de l'Assemblée nationale. Mais
le lendemain, harcelé par les élus LFI, Dussopt craque une première
fois : « Vous voulez ma tête ? Vous aussi, vous voulez poser
avec ma tête coupée ? »
Trois jours après, un autre député LFI, Aurélien Saintoul, 34 ans, élu
des Hauts-de-Seine, lui lance, en plein débat, un violent :
« Imposteur ! Assassin ! », qui lui vaudra le retrait d'une
partie de son indemnité parlementaire.
Réforme des
retraites : l'opposition, oui ; la terreur, non !
Le 16 février, Aurélien Pradié, député LR et alors encore numéro deux de
son parti, se lèvera pour faire remarquer à Olivier Dussopt, plongé dans une
surprenante lecture au premier rang du gouvernement : « Chaque fois
qu'il a fallu défendre votre honneur, nous l'avons fait, Monsieur le
Ministre. Mais… Le premier des respects, c'est de ne pas faire de mots
croisés ! » Sous les rires, le ministre du Travail doit ranger
sa grille.
Nous voici le 17 février. Très nerveux après un interminable après-midi
de questions-réponses dans un vacarme continu, Dussopt se lève du
banc du gouvernement : « Nous voici au terme de nos
débats ! » Les députés LFI se lèvent à leur tour pour quitter
l'hémicycle, en scandant On est là !, la chanson des Gilets
jaunes. Le ministre tente alors de hausser le ton. « Dans le respect de la
Constitution… Les 18 000 amendements déposés par la Nupes… En
application des articles 111-117… »
Mais soudain, il craque : « Vous m'avez insulté ! crie-t-il,
écarlate. Mesdames et Messieurs de la Nupes, vous m'avez insulté pendant quinze
jours ! Vous sortez, mais vous m'avez insulté ! Personne n'a
craqué ! Personne n'a craqué ! Et nous sommes là devant
vous ! »
« Voyage en enfer »
Il en perd sa voix. « Cela s'appelle une bronchite, une laryngite ou
quelque chose comme ça », répond-il le lendemain sur BFM à Apolline
de Malherbe, qui lui demande : « Vous somatisez un
peu ? » Pendant deux jours, cette affection l'oblige à porter
une écharpe bien chaude. Comme pour cacher sa blessure.
Une photo poignante le montre emmitouflé, assis seul, très tard dans la
nuit, dans l'hémicycle désert du Palais-Bourbon. On apprendra plus tard
que sa collègue, la ministre chargée des Professions de santé Agnès Firmin-Le
Bodo, lui a massé les vertèbres cervicales en lui répétant : « Tu as
fini ton voyage en enfer. »
FOG – Mélenchon, la
Révolution et les paltoquetsMais l'a-t-il vraiment
achevé ? Certes, les sénateurs, qu'Olivier Dussopt doit affronter
maintenant au côté de son collègue de l'Intérieur Gérald Darmanin, seront
autrement calmes et républicains. Mais le ministre du Travail paraît
désormais terriblement seul et fragile.
Pas seulement à cause des attaques des mélenchonistes. Mais en raison des
cafouillages du porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, et de la
Première ministre Élisabeth Borne elle-même. N'ont-ils pas, à tort, laissé
croire aux Français qu'aucun retraité ne toucherait, au terme de la
réforme macroniste, moins de 1 200 euros par mois ?
Le président l'appelle toujours à minuit
Ajoutons que le malheureux Dussopt est tombé dans le piège tendu par le
RN : dans une interview au Monde du 26 février, il va
jusqu'à remercier publiquement Marine Le Pen. La nuit du drame, se
souvient-il, elle se leva avec ses élus pour applaudir le ministre
insulté. Elle fut alors, assure l'offensé, « bien plus républicaine que
beaucoup d'autres ».
Olivier Dussopt se souvient-il, qu'en décembre, le voyant déjà submergé par
la colère, la Première ministre Élisabeth Borne lui posa la main sur le
bras en lui intimant à mi-voix : « Ça suffit » ?
Le ministre se voit contraint de découvrir sa fragilité. Il se croyait
fort. Il l'affirmait, en 2006, après la mort de son frère dans un accident de
moto et celle de son père : « J'en suis ressorti avec la
certitude que plus grand-chose ne peut m'atteindre. »
« On est à
côté de la plaque » : jours fébriles à l'ÉlyséeEn
ce temps-là, le fils d'ouvriers passé par Sciences Po Grenoble, avant de
devenir le collaborateur d'un sénateur socialiste de l'Ardèche, puis
d'être élu député, se voyait en « socialiste des campagnes »
opposé aux « socialistes des salons ». Il ruminait sa rancœur contre
un François Hollande président, qui ne l'avait pas fait entrer au gouvernement.
Désormais, il attend chaque soir jusqu'à minuit passé l'appel
d'Emmanuel Macron. Pendant son éprouvante traversée, le président l'a même une
fois convié à dîner. Dussopt veut croire que ce n'est pas seulement pour
l'empêcher de craquer.
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Ce
ministre médiocre a été jeté dans l’arène du parlement et cette assemblée
nationale turbulente et ses députés LFI mal élevés qui s'en sont donnés à cœur
joie pour le déstabiliser ce qui n'a pas été difficile s'étant aussi mélangé
les crayons sur les plateaux télé ou il a été invité avec ce mensonge de retraite
minimum à 1200 € démontés par ses interlocuteurs plus spécialisés que lui sur
ce sujet épineux et qui n'a pas convaincu ni les Français lambda qui ne l'ont
pas cru habitués aux promesses gouvernementales très rarement tenues !
On ne s’improvise pas ministre du
travail dans un pays ou les grèves font partie de l’ADN des salariés Français et
où il faut connaitre parfaitement son sujet qu’est cette reforme des retraites
de tous concitoyens qui travaillent ou ont travaillé pendant leur vie professionnelle !
Jdeclef 02/03/2023 13h52LP
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