vendredi 17 mars 2023

Descente dans l’enfer de la politique pour la 1ere ministre et le président totalement dépassés !?

 

Dette et réformette des retraites : la France est-elle devenue folle ?

ÉDITO. Face à 3 000 milliards de dette, un débat public où les lâchetés le disputent aux postures et aux tartufferies. Sauf que la réalité se venge toujours…

S’EN PRENDRE DIRECTEMENT AUX FRANÇAIS AVEC CETTE REFORME DES RETRAITES ALORS QUE DÉJÀ TROP DE PROBLEMES SONT PRESENTS DANS NOTRE PAYS IMPACTANT TOUS LES FRANÇAIS EST UNE ERREUR DE TROP DU PRESIDENT ?!

Que nous est-il arrivé ? Comment cette réformette des retraites – car il fait peu de doute qu'elle est insuffisante – a-t-elle pu provoquer un tel chaos ? Les historiens se demanderont peut-être un jour à partir de quand nous avons coupé les ponts avec le réel. Nous sommes le seul pays d'Europe de l'Ouest qui se dresse encore contre des constats établis, qu'ils soient démographiques (le vieillissement) ou économiques (le déficit). Le seul qui s'insurge encore contre cette évidence : le fait de vivre à crédit implique quelques contraintes.

« Cela ne sert à rien de se fâcher contre les choses, car cela ne leur fait rien du tout », disait pourtant Euripide… Cette formule fut d'ailleurs souvent attribuée à Turgot, Mme de Staël et même Talleyrand. Une « appropriation culturelle » qui aurait pu nous aider, nous mettre sur la voie de la raison, mais non : sur les retraites, la France est tombée dans le panneau, déclenchant avec panache son insurrection contre la réalité, contre les « choses ».

Qu'il fait peine à voir, notre paysage politique, dans ce débat sur les retraites… À commencer par le sommet : Emmanuel Macron, qui, dans sa première grande interview de président, en 2017 (c'était au Point), prônait un retour de « l'héroïsme en politique », a fait en la matière le service minimum. 64 ans, c'est moins que tous nos voisins, et les régimes spéciaux (comme celui de la RATP) ne disparaîtront que dans plusieurs décennies. Il n'est même pas certain qu'il en soit témoin de son vivant… Jupiter a joué petit bras. Une extrême frilosité qui n'a empêché ni les approximations, ni les maladresses, ni les improvisations.

Réforme des retraites : la presse fustige « l'échec » et la « faiblesse » de MacronLa droite, elle, a en partie retourné sa veste. Alors qu'elle avait tout de même mis en œuvre les trois dernières réformes significatives, en 1993, 2003 et 2010, et qu'elle prônait le passage aux 65 ans il y a un an à peine, la voilà opportunément cégétisée, surjouant l'indignation et la posture sociale. On l'entend peu, par exemple, sur les régimes spéciaux, qu'elle a tenté – en vain – de supprimer à plusieurs reprises. On ne saurait certes mettre tous ses représentants dans le même sac, mais globalement, entre les hypocrisies et les silences gênés, quel bel exercice de tartufferie…

Réforme des retraites : les gagnants et les perdants de la batailleAussi étonnante est la pente prise par la CFDT, qui passait autrefois pour un syndicat réformiste, en tout cas un interlocuteur courtois. Entendre Laurent Berger, icône d'une bonne partie de la gauche (et des médias) parler de « vice démocratique » à propos de l'utilisation de l'article 49.3 est stupéfiant. Avoir recours à une disposition prévue par la Constitution ? Quelle horreur… On se souvient pourtant que Michel Rocard, que la CFDT qualifiait d' « ami fidèle » lors de son décès, en 2016, et qui fut en tout cas son compagnon intellectuel, a cédé à ce « vice démocratique » une trentaine de fois, y compris pour mettre en place la CSG… Peut-être Berger sera-t-il plus tard l'artisan de l'apaisement, mais il aura joué un drôle de jeu.

CGT, LFI et RN, le trio magique de la pensée magique

Certains n'ont toutefois pas besoin de se livrer à des exercices de contorsion. En cette époque de grands délires, CGT, LFI et RN – le trio magique de la pensée magique – sont plutôt à l'aise. Du côté des Insoumis, c'est la fête – jamais on ne les a vus autant sourire – et on ne peut d'ailleurs le leur reprocher. Ils sont dans leur registre, et on voit mal pourquoi ils se priveraient de ce petit frisson de Grand Soir. Chez les lepénistes, c'est une joie différente, un plaisir d'Harpagon qui engrange, remplit sa cassette électorale, songeant – non sans raison – à ce que vont lui rapporter les excès de la kermesse Insoumise.

Joli tableau. Le Pen, Martinez et Mélenchon en passe de gagner la bataille des idées ? Peut-être. Mais attention, les « choses » pourraient bien prendre leur revanche. Que signifie la souveraineté d'un pays surendetté ? Que valent les rodomontades anticapitalistes quand on paye les salaires des fonctionnaires avec de l'argent emprunté à des fonds de pensions américains ou des fonds souverains du Golfe ? Les « choses » contre lesquelles ils se fâchent sont pourtant là. Et elles ne sont pas franchement rassurantes. D'autant que les marchés financiers sont pour le moins fébriles ces temps-ci…

Mais en France, visiblement, on s'en fiche. La dette, qui est en train de franchir la barre des 3 000 milliards d'euros ? Aucune importance. Il faut dire que ce chiffre a grimpé de 700 milliards depuis 2017. Il est difficile dans ce contexte d'objecter aux théoriciens de l'argent magique, en particulier ceux de l'arc lepénomélenchoniste, que l'on va dans le mur. Un peu plus, un peu moins, disent-ils… Ce n'est d'ailleurs pas leur problème. Le jour où cela tournera mal, ils diront que c'est le capitalisme.

En attendant la… crise de la detteMais il y a peut-être pire : se révolter contre les « choses » prend du temps. Pendant que fait rage la bataille des retraites (qui n'oppose, donc, que des arrière-gardes), personne ou presque ne s'occupe vraiment de ce qui dessine le monde de demain. Un exemple ? Les progrès spectaculaires de l'intelligence artificielle (la sortie de ChatGPT-4 en est la dernière manifestation) et la violente compétition mondiale qui s'engage dans ce domaine. On y consacre, aujourd'hui, bien peu de place dans le débat public. C'est vrai, il n'y a pas d'urgence : il sera bien temps, dans une petite décennie, de se fâcher tout rouge contre l'intelligence artificielle…

C’est hélas plus simple pour employer un langage populaire les Francais lambda qui montre leurs mécontentements dans les rues de leur villes « en ont ras le bol »  de ces tergiversations pour cette réforme des retraites qu’ils ne veulent pas et aussi de la politique du gouvernement pour d’autres sujets tout aussi sérieux et de leur président qui ne peut pas trouver d’argent pour faire tourner le pays car il n’en n’a plus depuis longtemps et veut se rattraper sur les retraites des futurs salariés !?

Le « quoi qu’il en coute » ne marche plus ou les chèques en blanc comme on voulait les appeler avant, il est dépassé et cul par-dessus tête comme il a dit et ne peut plus faire face avec en plus une assemblée parlementaire véritable capharnaüm de trublions mal élevés !?

Cela fait bien longtemps qu’on n’avait pas eu une telle crise nationale mais c’est hélas normal tout se dégrade trop vite dans tous les domaines dans notre pays !?

Le président ne devrait pas s’entêter il devrait dissoudre l’Assemblée nationale et remettre tout à zéro en redonnant la parole aux français plutôt que de s’enfoncer dans le marasme déjà trop présent !?

Et comme il est là jusqu’en 2027 il faut qu’il soit pour une fois courageux et décisif car la France par son inertie est dans une impasse et pas seulement à cause des retraites s’il ne veut pas que le désordre ambiant perdure car son gouvernement et sa 1ere ministre à perdue mais en fait c’est lui qui a été mis en échec car il a trop de pouvoir que les français lui ont donné en le réélisant en plus lui donnant une 2eme chance qui coute chère a tous les Français qui se sont encore fait piéger en semant en plus le désordre dont la France n'a pas besoin !

Jdeclef 17/01/2023 16h02

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