Dette et
réformette des retraites : la France est-elle devenue folle ?
ÉDITO.
Face à 3 000 milliards de dette, un débat public où les lâchetés le
disputent aux postures et aux tartufferies. Sauf que la réalité se venge
toujours…
S’EN PRENDRE
DIRECTEMENT AUX FRANÇAIS AVEC CETTE REFORME DES RETRAITES ALORS QUE DÉJÀ TROP
DE PROBLEMES SONT PRESENTS DANS NOTRE PAYS IMPACTANT TOUS LES FRANÇAIS EST UNE
ERREUR DE TROP DU PRESIDENT ?!
Que nous est-il arrivé ? Comment
cette réformette des retraites – car il fait peu de doute qu'elle est
insuffisante – a-t-elle pu provoquer un tel chaos ? Les historiens se
demanderont peut-être un jour à partir de quand nous avons coupé les ponts avec
le réel. Nous sommes le seul pays d'Europe de l'Ouest qui se dresse encore
contre des constats établis, qu'ils soient démographiques (le vieillissement)
ou économiques (le déficit). Le seul qui s'insurge encore contre cette
évidence : le fait de vivre à crédit implique quelques contraintes.
« Cela ne sert à rien de se fâcher contre les choses, car cela ne leur
fait rien du tout », disait pourtant Euripide… Cette formule fut d'ailleurs
souvent attribuée à Turgot, Mme de Staël et même Talleyrand. Une
« appropriation culturelle » qui aurait pu nous aider, nous mettre
sur la voie de la raison, mais non : sur les retraites, la France est
tombée dans le panneau, déclenchant avec panache son insurrection contre la
réalité, contre les « choses ».
Réforme des retraites : la presse fustige
« l'échec » et la « faiblesse » de MacronLa
droite, elle, a en partie retourné sa veste. Alors qu'elle avait tout de même
mis en œuvre les trois dernières réformes significatives, en
1993, 2003 et 2010, et qu'elle prônait le passage aux 65 ans il
y a un an à peine, la voilà opportunément cégétisée, surjouant l'indignation et
la posture sociale. On l'entend peu, par exemple, sur les régimes spéciaux,
qu'elle a tenté – en vain – de supprimer à plusieurs reprises. On ne saurait
certes mettre tous ses représentants dans le même sac, mais globalement, entre
les hypocrisies et les silences gênés, quel bel exercice de tartufferie…
CGT, LFI et RN, le trio magique de la pensée magique
Certains n'ont toutefois pas besoin de se livrer à des exercices de
contorsion. En cette époque de grands délires, CGT, LFI et RN – le trio magique
de la pensée magique – sont plutôt à l'aise. Du côté des Insoumis, c'est la
fête – jamais on ne les a vus autant sourire – et on ne peut d'ailleurs le leur
reprocher. Ils sont dans leur registre, et on voit mal pourquoi ils se
priveraient de ce petit frisson de Grand Soir. Chez les lepénistes, c'est une
joie différente, un plaisir d'Harpagon qui engrange, remplit sa cassette
électorale, songeant – non sans raison – à ce que vont lui rapporter les excès
de la kermesse Insoumise.
Joli tableau. Le Pen, Martinez et Mélenchon en passe de gagner la bataille
des idées ? Peut-être. Mais attention, les « choses » pourraient
bien prendre leur revanche. Que signifie la souveraineté d'un pays
surendetté ? Que valent les rodomontades anticapitalistes quand on paye
les salaires des fonctionnaires avec de l'argent emprunté à des fonds de
pensions américains ou des fonds souverains du Golfe ? Les
« choses » contre lesquelles ils se fâchent sont pourtant là. Et
elles ne sont pas franchement rassurantes. D'autant que les marchés financiers
sont pour le moins fébriles ces temps-ci…
En attendant la… crise de la detteMais
il y a peut-être pire : se révolter contre les « choses » prend du
temps. Pendant que fait rage la bataille des retraites (qui n'oppose, donc, que
des arrière-gardes), personne ou presque ne s'occupe vraiment de ce qui dessine
le monde de demain. Un exemple ? Les progrès spectaculaires de
l'intelligence artificielle (la sortie de ChatGPT-4 en est la dernière
manifestation) et la violente compétition mondiale qui s'engage dans ce
domaine. On y consacre, aujourd'hui, bien peu de place dans le débat public.
C'est vrai, il n'y a pas d'urgence : il sera bien temps, dans une petite
décennie, de se fâcher tout rouge contre l'intelligence artificielle…
C’est hélas plus simple pour
employer un langage populaire les Francais lambda qui montre leurs mécontentements
dans les rues de leur villes « en ont ras le bol » de ces tergiversations pour cette réforme des
retraites qu’ils ne veulent pas et aussi de la politique du gouvernement pour d’autres
sujets tout aussi sérieux et de leur président qui ne peut pas trouver d’argent
pour faire tourner le pays car il n’en n’a plus depuis longtemps et veut se rattraper
sur les retraites des futurs salariés !?
Le « quoi qu’il en coute »
ne marche plus ou les chèques en blanc comme on voulait les appeler avant, il
est dépassé et cul par-dessus tête comme il a dit et ne peut plus faire face avec
en plus une assemblée parlementaire véritable capharnaüm de trublions mal élevés !?
Cela fait bien longtemps qu’on
n’avait pas eu une telle crise nationale mais c’est hélas normal tout se dégrade
trop vite dans tous les domaines dans notre pays !?
Le président ne devrait pas
s’entêter il devrait dissoudre l’Assemblée nationale et remettre tout à zéro en
redonnant la parole aux français plutôt que de s’enfoncer dans le marasme déjà trop
présent !?
Et comme il est là jusqu’en
2027 il faut qu’il soit pour une fois courageux et décisif car la France par
son inertie est dans une impasse et pas seulement à cause des retraites s’il ne
veut pas que le désordre ambiant perdure car son gouvernement et sa 1ere
ministre à perdue mais en fait c’est lui qui a été mis en échec car il a trop
de pouvoir que les français lui ont donné en le réélisant en plus lui donnant
une 2eme chance qui coute chère a tous les Français qui se sont encore fait piéger
en semant en plus le désordre dont la France n'a pas besoin !
Jdeclef 17/01/2023 16h02
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