Tarif
des consultations : l’accord impossible entre médecins et
gouvernement ?!
L’échec
est rude pour le ministre de la Santé, François Braun, qui voulait en
contrepartie obtenir une implication des soignants plus forte auprès de la
population.
MINISTRE IDIOT MEDECIN POURTANT QUI SE
MOQUE DE SES EX CONFRERES A L’IMAGE DU GOUVERNEMENT MACRONIEN TOTALEMENT DEPASSE
DANS TOUS LES DOMAINES DE REFORMES DIVERSES !?
C’est l'échec du donnant-donnant. Les syndicats de médecins ont rejeté les
propositions de l'Assurance maladie sur la revalorisation de leurs
consultations, dans le cadre de la négociation de la « convention
médicale » qui a pris fin mardi 28 février. Le ministre de la Santé
François Braun « regrette » cette décision et se dit
« déçu » par l'attitude des syndicats « peu responsables ».
L'idée du ministre était d'avoir une formule gagnant-gagnant. Augmenter le
prix de la consultation, d'accord, mais si et seulement si les médecins
acceptaient davantage de contraintes. Cela devait prendre la forme d'un
« contrat d'engagement territorial » dans lequel le médecin
s'engageait, par exemple, à faire deux gardes par mois, ou à ouvrir deux
samedis par mois, ou encore à s'installer dans une zone
« sous-dense » médicale. Les pouvoirs publics ne comprennent pas que
600 000 patients avec une affection longue durée se trouvent en ce moment
sans médecin traitant.
François Braun ne mène pas le match
Le coup est assez rude pour le ministre de la Santé François Braun. La
« grand-messe » de la convention médicale, commencée en novembre
dernier, qui doit définir les règles tarifaires et les engagements mutuels
entre l'Assurance maladie et les médecins se termine par un fiasco. « Les
syndicats de médecins n'ont pas eu une attitude responsable. On passe à côté
d'une occasion importante d'améliorer le système. On avait mis 1,5 milliard
d'euros sur la table, il s'agit d'une somme d'argent énorme », explique
son entourage.
L'ancien urgentiste, qui cultive souvent la métaphore du rugby, qu'il
pratique, subit tacle sur tacle et a réussi à se mettre à dos tous les
syndicats de médecins généralistes. « Le gouvernement doit arrêter de
penser que les médecins libéraux sont des employés de la Sécu à qui on peut
tout demander », martèle Jérôme Marty, président de l'Union française pour
une médecine libre (UFML).
Coignard – « Bon sens » : la récidive du
gouvernementSi l'opposition de ce syndicat était attendue,
le ministre pensait pouvoir compter sur le ralliement du syndicat majoritaire,
MG France, qui avait signé la précédente convention médicale en 2016. Cette
fois, pas question pour sa présidente, Agnès Gianotti, d'apposer sa signature.
« Le gouvernement n'a pas compris le malaise de cette profession, dont les
effectifs sont sinistrés, et dont la charge de travail augmente par l'effet
domino des départs successifs des collègues », regrette-t-elle.
La Confédération des syndicats de médecins de France (CSMF), plutôt modérée,
aurait pu se laisser séduire, mais là encore, ce sera non. « Toutes
les remontées que nous avons de nos adhérents laissent penser que la CSMF
se prononcera très probablement contre cette convention. Nous déciderons le
12 mars, à l'occasion de notre assemblée générale » prévient son
président, Luc Duquesnel.
Discours à trois têtes
Comment expliquer l'échec de cette négociation ? Les deux camps se
renvoient la balle. De source syndicale, on critique la cacophonie d'injonctions,
tenus par les pouvoirs publics. « En fonction des différents
interlocuteurs, le discours variait. À Matignon, on nous pressait de signer, en
nous menaçant, sinon, d'avoir un texte de loi plus contraignant sur les
conditions d'installation. À l'Élysée, on nous reprochait de ne pas être assez
présents dans les déserts médicaux. Et au ministère de la Santé, on nous
laissait entendre que tout allait s'arranger. On en a eu assez de ce double
discours et on a préféré dire stop », explique un des négociateurs.
Du côté des pouvoirs publics, on a constaté, au contraire, que les syndicats
réformistes étaient gênés aux entournures par l'émergence du collectif des
« médecins pour demain », surgi sur les réseaux sociaux à l'automne,
qui demandait un doublement de la consultation, pour la faire passer
de 25 à 50 euros. Ce qui compliquait la possibilité d'un accord
sur des bases raisonnables.
Tarif des consultations : poker menteur entre médecins
et Assurance maladie
À cela s'est ajoutée la crispation de la profession des médecins
généralistes. Le 14 février, près de 10 000 d'entre eux ont battu le
pavé à Paris, en colère contre la loi Rist qui accorde de nouvelles fonctions aux
infirmières en pratique avancée (IPA), jusqu'ici réservées aux médecins, comme
la réalisation de certaines prescriptions.
Une mesure qui s'inscrit dans la droite ligne des solutions concrètes,
avancées par le pouvoir pour faciliter l'accès aux soins, comme le droit donné
aussi aux pharmaciens de vacciner. Mais un nouveau « chiffon rouge »
pour certains médecins.
Une augmentation annuelle de 20 000 euros refusée ?
Au final, la situation semble bloquée. « Ils disent non à une
augmentation annuelle de 20 000 euros par an, en contrepartie de
quelques simples engagements. C'est regrettable, pour eux, et pour les
Français », explique-t-on au cabinet de François Braun, où le refus
des médecins libéraux passe mal, et est vu comme un caprice de nantis. La
convention médicale prévoyait une augmentation de 10 000 euros par
médecin, sans contrepartie, en revalorisant le tarif de la consultation
classique de 25 à 26,50 euros. À cela s'ajoutaient, 10 000
autres euros, soit 20 000 euros en tout, s'ils acceptaient les conditions
du « contrat d'engagement territorial ».
Médecins contre infirmiers : la guerre est déclaréeLes
syndicats ne voient pas cette revalorisation du même œil, et rejettent cette
vision des choses : « C'est une simple mise à niveau de nos tarifs de
base, en compensation de l'inflation. L'Assurance maladie n'a pas mesuré le
manque d'attractivité de cette spécialité médicale complexe, avec un temps de
travail de 55 heures par semaine, mais dont les honoraires moyens restent
inférieurs de 40 % aux honoraires moyens des autres spécialités »,
estime MG France.
Un arbitre pour siffler la fin du match
L'absence d'accord amène à la nomination d'un arbitre pour formuler un
nouveau texte. Il s'agit d'Annick Morel, membre du Haut Conseil de la santé
publique. Les partenaires sociaux s'étaient mis d'accord sur son nom dès
l'ouverture de la négociation, en novembre 2022. Elle a trois mois pour
rencontrer les parties, et rédiger sa proposition.
« Elle sera moins favorable que celle que nous avons faite »,
laisse entendre l'entourage de François Braun, les avancées proposées
pourraient ne pas être maintenues. Trop tôt pour le dire. « Le rapport
de force peut changer », menace Jérôme Marty, président de l'UFML. Ce
dernier mise sur l'arme du « déconventionnement » pour peser dans les
négociations avec les pouvoirs publics qui séduit certains praticiens, avides
de se débarrasser du carcan de la Sécu.
Demorand – Pourquoi le système de santé français va si malDans
ce cas de figure, un médecin fixe ses tarifs librement, sauf qu'il ne peut plus
bénéficier d'aucune aide de l'Assurance maladie, ni ses patients être
remboursés du prix de leur consultation. « Actuellement, moins de 1 %
des médecins sont déconventionnés. On a bien vu l'arme qui est brandie. Mais c'est
très marginal », affirme-t-on au cabinet de François Braun. « Le
mouvement va prendre de l'ampleur, estime au contraire Jérôme Marty, les
pouvoirs publics auraient tort de le négliger. »
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les médecins généralistes majoritaires
travaillent plus que la moyenne des Français et ont plus de patients qu'ils
peuvent accueillir dans leurs cabinets sans compter ceux qui manquent dans nos
déserts médicaux et même au sein de leur ville grande ou moyenne car quand l'un
vient à partir en retraite c'est une vraie galère pour retrouver un remplaçant
comme moi en ALD avec une maladie chronique j'ai subi ce manque de remplaçant
avec beaucoup de problème !
C'est nous qui les payons par nos
cotisations à la CPAM et à une mutuelle pour ceux qui peuvent se l'offrir qui
augmente chaque année !
Augmentation du prix des consultations
de 1.50 € semble une aumône pour ceux-ci mais passer de 25 à 50 euros plus
logique si les mutuelles participaient aussi à celle-ci à moins que l'on
nationalise la médecine de ville en ouvrant des dispensaires réservés aux
personnes pauvres dans chaque localité comme il y en avait avant pour pallier
au manque de ceux-ci en cabinet groupés !?
Ces consultations à 25 € sont de la
poudre aux yeux car peu la pratique selon leur statut le mien est à 29 € mais
j'en ai eu un qui était à 48 € et qui n'acceptait pas la carte Vitale (qu'il
disait pas vitale) ce qui retardait les remboursements de la CPAM du fait de
feuilles de soins à leur envoyer !?
Les déserts médicaux sont inadmissibles
donc s'il faut transformer les médecins de villes de moins en moins disponibles
qui ne font plus de gardes et n'ont pas de remplaçants pendant leurs congés
annuels qui ne reçoivent pas leur patient chaque jour en se réservant un jour
de congé supplémentaire par semaine que j'ai connu avec le mien sans oublier la
difficulté pour avoir un RV !?
Ces cas divers existe alors il faut que
l'état remette à plat notre système de santé qui en a besoin car si des
médecins se mettent en grève cela devrait être encadré comme pour d'autres
professions au public police pompiers etc car la santé est prioritaire (donc
des médecins fonctionnaires à savoir si c'est ce que l'on veut!?)
Jdeclef 01/03/2023 16h00
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire