mercredi 1 mars 2023

Si les médecins se mettent en grève c’est comme d’habitude les patients qui en pâtiront mais c’est notre état qui est en dessous de tout par la déliquescence de notre système de santé défaillant qui devrait être prioritaire (soi-disant le meilleur du monde encore une hypocrisie gouvernementale ancienne bien Française !?)

 

Tarif des consultations : l’accord impossible entre médecins et gouvernement ?!

L’échec est rude pour le ministre de la Santé, François Braun, qui voulait en contrepartie obtenir une implication des soignants plus forte auprès de la population.

MINISTRE IDIOT MEDECIN POURTANT QUI SE MOQUE DE SES EX CONFRERES A L’IMAGE DU GOUVERNEMENT MACRONIEN TOTALEMENT DEPASSE DANS TOUS LES DOMAINES DE REFORMES DIVERSES !?

C’est l'échec du donnant-donnant. Les syndicats de médecins ont rejeté les propositions de l'Assurance maladie sur la revalorisation de leurs consultations, dans le cadre de la négociation de la « convention médicale » qui a pris fin mardi 28 février. Le ministre de la Santé François Braun « regrette » cette décision et se dit « déçu » par l'attitude des syndicats « peu responsables ».

L'idée du ministre était d'avoir une formule gagnant-gagnant. Augmenter le prix de la consultation, d'accord, mais si et seulement si les médecins acceptaient davantage de contraintes. Cela devait prendre la forme d'un « contrat d'engagement territorial » dans lequel le médecin s'engageait, par exemple, à faire deux gardes par mois, ou à ouvrir deux samedis par mois, ou encore à s'installer dans une zone « sous-dense » médicale. Les pouvoirs publics ne comprennent pas que 600 000 patients avec une affection longue durée se trouvent en ce moment sans médecin traitant.

François Braun ne mène pas le match

Le coup est assez rude pour le ministre de la Santé François Braun. La « grand-messe » de la convention médicale, commencée en novembre dernier, qui doit définir les règles tarifaires et les engagements mutuels entre l'Assurance maladie et les médecins se termine par un fiasco. « Les syndicats de médecins n'ont pas eu une attitude responsable. On passe à côté d'une occasion importante d'améliorer le système. On avait mis 1,5 milliard d'euros sur la table, il s'agit d'une somme d'argent énorme », explique son entourage.

L'ancien urgentiste, qui cultive souvent la métaphore du rugby, qu'il pratique, subit tacle sur tacle et a réussi à se mettre à dos tous les syndicats de médecins généralistes. « Le gouvernement doit arrêter de penser que les médecins libéraux sont des employés de la Sécu à qui on peut tout demander », martèle Jérôme Marty, président de l'Union française pour une médecine libre (UFML).

Coignard – « Bon sens » : la récidive du gouvernementSi l'opposition de ce syndicat était attendue, le ministre pensait pouvoir compter sur le ralliement du syndicat majoritaire, MG France, qui avait signé la précédente convention médicale en 2016. Cette fois, pas question pour sa présidente, Agnès Gianotti, d'apposer sa signature. « Le gouvernement n'a pas compris le malaise de cette profession, dont les effectifs sont sinistrés, et dont la charge de travail augmente par l'effet domino des départs successifs des collègues », regrette-t-elle.

La Confédération des syndicats de médecins de France (CSMF), plutôt modérée, aurait pu se laisser séduire, mais là encore, ce sera non. « Toutes les remontées que nous avons de nos adhérents laissent penser que la CSMF se prononcera très probablement contre cette convention. Nous déciderons le 12 mars, à l'occasion de notre assemblée générale » prévient son président, Luc Duquesnel.

Discours à trois têtes

Comment expliquer l'échec de cette négociation ? Les deux camps se renvoient la balle. De source syndicale, on critique la cacophonie d'injonctions, tenus par les pouvoirs publics. « En fonction des différents interlocuteurs, le discours variait. À Matignon, on nous pressait de signer, en nous menaçant, sinon, d'avoir un texte de loi plus contraignant sur les conditions d'installation. À l'Élysée, on nous reprochait de ne pas être assez présents dans les déserts médicaux. Et au ministère de la Santé, on nous laissait entendre que tout allait s'arranger. On en a eu assez de ce double discours et on a préféré dire stop », explique un des négociateurs.

Du côté des pouvoirs publics, on a constaté, au contraire, que les syndicats réformistes étaient gênés aux entournures par l'émergence du collectif des « médecins pour demain », surgi sur les réseaux sociaux à l'automne, qui demandait un doublement de la consultation, pour la faire passer de 25 à 50 euros. Ce qui compliquait la possibilité d'un accord sur des bases raisonnables.

Tarif des consultations : poker menteur entre médecins et Assurance maladie

À cela s'est ajoutée la crispation de la profession des médecins généralistes. Le 14 février, près de 10 000 d'entre eux ont battu le pavé à Paris, en colère contre la loi Rist qui accorde de nouvelles fonctions aux infirmières en pratique avancée (IPA), jusqu'ici réservées aux médecins, comme la réalisation de certaines prescriptions.

Une mesure qui s'inscrit dans la droite ligne des solutions concrètes, avancées par le pouvoir pour faciliter l'accès aux soins, comme le droit donné aussi aux pharmaciens de vacciner. Mais un nouveau « chiffon rouge » pour certains médecins.

Une augmentation annuelle de 20 000 euros refusée ?

Au final, la situation semble bloquée. « Ils disent non à une augmentation annuelle de 20 000 euros par an, en contrepartie de quelques simples engagements. C'est regrettable, pour eux, et pour les Français », explique-t-on au cabinet de François Braun, où le refus des médecins libéraux passe mal, et est vu comme un caprice de nantis. La convention médicale prévoyait une augmentation de 10 000 euros par médecin, sans contrepartie, en revalorisant le tarif de la consultation classique de 25 à 26,50 euros. À cela s'ajoutaient, 10 000 autres euros, soit 20 000 euros en tout, s'ils acceptaient les conditions du « contrat d'engagement territorial ».

Médecins contre infirmiers : la guerre est déclaréeLes syndicats ne voient pas cette revalorisation du même œil, et rejettent cette vision des choses : « C'est une simple mise à niveau de nos tarifs de base, en compensation de l'inflation. L'Assurance maladie n'a pas mesuré le manque d'attractivité de cette spécialité médicale complexe, avec un temps de travail de 55 heures par semaine, mais dont les honoraires moyens restent inférieurs de 40 % aux honoraires moyens des autres spécialités », estime MG France.

Un arbitre pour siffler la fin du match

L'absence d'accord amène à la nomination d'un arbitre pour formuler un nouveau texte. Il s'agit d'Annick Morel, membre du Haut Conseil de la santé publique. Les partenaires sociaux s'étaient mis d'accord sur son nom dès l'ouverture de la négociation, en novembre 2022. Elle a trois mois pour rencontrer les parties, et rédiger sa proposition.

« Elle sera moins favorable que celle que nous avons faite », laisse entendre l'entourage de François Braun, les avancées proposées pourraient ne pas être maintenues. Trop tôt pour le dire. « Le rapport de force peut changer », menace Jérôme Marty, président de l'UFML. Ce dernier mise sur l'arme du « déconventionnement » pour peser dans les négociations avec les pouvoirs publics qui séduit certains praticiens, avides de se débarrasser du carcan de la Sécu.

Demorand – Pourquoi le système de santé français va si malDans ce cas de figure, un médecin fixe ses tarifs librement, sauf qu'il ne peut plus bénéficier d'aucune aide de l'Assurance maladie, ni ses patients être remboursés du prix de leur consultation. « Actuellement, moins de 1 % des médecins sont déconventionnés. On a bien vu l'arme qui est brandie. Mais c'est très marginal », affirme-t-on au cabinet de François Braun. « Le mouvement va prendre de l'ampleur, estime au contraire Jérôme Marty, les pouvoirs publics auraient tort de le négliger. »

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Les médecins généralistes majoritaires travaillent plus que la moyenne des Français et ont plus de patients qu'ils peuvent accueillir dans leurs cabinets sans compter ceux qui manquent dans nos déserts médicaux et même au sein de leur ville grande ou moyenne car quand l'un vient à partir en retraite c'est une vraie galère pour retrouver un remplaçant comme moi en ALD avec une maladie chronique j'ai subi ce manque de remplaçant avec beaucoup de problème !

C'est nous qui les payons par nos cotisations à la CPAM et à une mutuelle pour ceux qui peuvent se l'offrir qui augmente chaque année !

Augmentation du prix des consultations de 1.50 € semble une aumône pour ceux-ci mais passer de 25 à 50 euros plus logique si les mutuelles participaient aussi à celle-ci à moins que l'on nationalise la médecine de ville en ouvrant des dispensaires réservés aux personnes pauvres dans chaque localité comme il y en avait avant pour pallier au manque de ceux-ci en cabinet groupés !?

Ces consultations à 25 € sont de la poudre aux yeux car peu la pratique selon leur statut le mien est à 29 € mais j'en ai eu un qui était à 48 € et qui n'acceptait pas la carte Vitale (qu'il disait pas vitale) ce qui retardait les remboursements de la CPAM du fait de feuilles de soins à leur envoyer !?

Les déserts médicaux sont inadmissibles donc s'il faut transformer les médecins de villes de moins en moins disponibles qui ne font plus de gardes et n'ont pas de remplaçants pendant leurs congés annuels qui ne reçoivent pas leur patient chaque jour en se réservant un jour de congé supplémentaire par semaine que j'ai connu avec le mien sans oublier la difficulté pour avoir un RV !?

Ces cas divers existe alors il faut que l'état remette à plat notre système de santé qui en a besoin car si des médecins se mettent en grève cela devrait être encadré comme pour d'autres professions au public police pompiers etc car la santé est prioritaire (donc des médecins fonctionnaires à savoir si c'est ce que l'on veut!?)

Jdeclef 01/03/2023 16h00

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