FOG –
Immigration : mais à quoi joue Macron ?!
ÉDITO. Sur
l’immigration et l’intégration, le président joue à nouveau le pas de deux du
« en même temps ». Ce qui garantit un nouvel immobilisme…
POUR
REPONDRE A FOG LE PRESIDENT LE SAIT-IL LUI-MÊME ?!
Ministre de Macron est un métier pénible. Depuis
des mois, Darmanin travaille avec Dussopt sur une grande loi, une de plus,
censée « contrôler l'immigration » et « améliorer l'intégration ».
Et voilà que, avant la discussion du texte au Parlement, est nommé par le
gouvernement à la tête de la section la plus importante du Conseil d'État,
temple de la bien-pensance, un immigrationniste à tous crins, Thierry Tuot.
Un coup à droite, un coup à gauche : après
ça, essayez de vous y retrouver. C'est un trait de caractère vieux comme le
monde, qui consiste, comme on disait au temps jadis, à changer de poil, jouer
les deux ou branler au manche. Celui qui en est affligé se prend pour le vent.
Il n'est que la girouette. Si Macron cherche à complaire à la fois à LR et à LFI,
voilà encore un grand sujet de société que le pouvoir ne traitera pas.
Où va Macron ?Il y va, primesautier, entre deux
accolades, sans savoir où le mènent ses pas, souvent de côté. C'est toute la
différence avec Joe Biden. Il est de bon ton de se gausser de l'âge du
président américain, dont la motricité devient au demeurant de plus en plus
problématique. Il est très vieux pour ce poste, oui, mais il a une ligne, lui,
sur la plupart des sujets, et il s'y tient. Il fait l'Histoire. Pas de la com -
il n'est pas en état.
L'âge n'est pas un naufrage, au moins
quand, comme Biden, on a une direction et que l'on n'en change pas,
contrairement à Macron, au gré des humeurs, des sondages. Les convictions
maintiennent ou rajeunissent, ce sont le nihilisme, le narcissisme et la
procrastination qui fatiguent. Si le président américain paraît toujours, à 80
ans, le maître des horloges à plus d'un an de la fin de son mandat, son
homologue français paraît, lui, lessivé à 45 ans. Et il a encore quatre ans à
tirer !
Le voici seul parmi ses décombres et
pourtant il ne semble pas disposé à se remettre en question alors que tout est
à reconstruire. Il ne faut nous en prendre qu'à nous-mêmes, direz-vous. Eh
bien, non. Quand on le soutient au second tour de la présidentielle ou sur la
réforme des retraites, c'est parce qu'on n'a pas le choix, avec le secret
espoir qu'un nouveau Macron nous fera un jour oublier les précédents. Las ! il
n'en prend pas le chemin. Il faut toujours qu'il enfume, embrouille, c'est une
manie. Comme le confirme ce dernier pas de deux avec le Conseil d'État,
organisme qui s'est arrogé la politique de l'immigration, avec le succès que
l'on sait.
Le peuple souverain peut aller se rhabiller : le
Conseil d'État a, dans les années 1970, perpétré un putsch silencieux.
Contrairement à une légende tenace, c'est lui - et non pas Giscard, ni Barre,
ni Chirac, les gouvernants de l'époque - qui a ouvert les vannes de
l'immigration avec ce fameux regroupement familial à la française. Profitant de
la faiblesse politique du pouvoir, il a pris le dossier de l'immigration en
main et ne l'a plus jamais lâché depuis. Nommé le 22 février, Thierry Tuot, le
nouveau et puissant président de la section de l'Intérieur du Conseil d'État,
est l'incarnation de quatre décennies de dérives, de délires et de
laisser-aller.
Il faut être très obtus pour nier les bienfaits de
l'immigration. Elle n'a que des avantages, à condition, bien sûr,
d'être contrôlée, ce qui n'est plus le cas, et, à défaut d'assimiler,
ex-spécialité française, d'intégrer les nouveaux venus : nous en sommes, hélas,
très loin. Sous la présidence de Hollande, un rapport avait été demandé à
Thierry Tuot en 2013. Il provoqua un malaise et fut, Dieu merci, aussitôt
enterré. Verbeux mais talentueux, le texte se place toujours du point de vue
des immigrés, pas de celui de l'État ni de la République, et ne semble pas
savoir que notre pays, s'il leur a donné quelques devoirs, leur a quand même
consenti une foultitude de droits. La France est toujours coupable, que
voulez-vous.
Le laxisme n'intègre pas. Si notre
politique d'intégration ne marche pas, c'est parce qu'elle est l'une des moins
contraignantes du Vieux Continent, comme le montre avec éclat une étude de la
Fondation pour l'innovation politique (Fondapol). Ajoutez à cela les facilités
pour la naturalisation et l'accès aux soins ou encore une baisse sidérante du
pourcentage des expulsions ordonnées par la justice, tombé à 8 %. La thrombose
guette. À Macron de l'empêcher.
Allez, courage ! En lisant la merveille
de livre de Blanche de Richemont qui porte ce titre (1), le président pourrait
trouver le ressort qui visiblement lui manque pour régler le problème. Comme
elle l'a écrit dans sa cabane en bois d'une vallée forestière du Morvan : «
Allez, courage ! C'est l'appel du cœur qui nous lève du lit dans les aubes
gelées d'hiver. C'est notre âme qui nous redresse quand on perd le souffle. »
On peut toujours rêver.
1. « Allez, courage ! Petit traité de l'ardeur »,
de Blanche de Richemont (Presses de la Cité, 214 p., 19 €).
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Le président ne fait que tourner en rond
au gré du vent politique du moment international ou autre que les peuples ne
comprennent pas en donneur de leçons et politiquement correctement hypocrite en
ce qui concerne cette immigration pas nouvelle vers la France et l'Europe
occidentale qui subit indirectement la fin de ses anciens empires coloniaux et
aussi par nos erreurs de guerres moyen orientales ou nos bienpensants voulaient
changer les cultures et indirectement leurs religions dont certaines
obscurantistes moyenâgeuses qui dédétestaient les peuples judéo chrétien n'ont
fait que développer depuis 2001 les attentats islamiques et l'avènement de
mouvements religieux extrémistes obscurantistes comme DAESH et son califat
toujours présent !?
Car Mr MACRON et sa FRANCE AFRIQUE
devenue obsolète comme il l'a dit lui-même (mais trop tard) ne veulent plus des
Français mais n'empêche pas l'immigration de leurs ressortissants depuis des
lustres vers la France et les pays Européens libres et démocratiques alors
qu'ils subissent des dictateurs et même maintenant pire des mercenaires qui
prennent la place des Français et européens mais les Africains ne comprennent
pas que ceux-ci vont profiter de leurs pays en les oubliant à leur sort après
les avoir essorés jusqu'à la dernière goutte de leurs ressources énergétiques
ou minières !?
Et que feront-ils après ils
redemanderont l'aide des vilains Français ex occupant et comme ils n'auront
aucun amour propre comme peut être notre petit président qui dira peut-être « oui »
car d'ici 2027 on devra le supporter car à nous peuple de France on ne nous
demandera pas notre avis à moins que le gouvernement macronien tombe ce qui
serait étonnant car les citoyens et nos députés votent si mal il ne faut pas rêver
car on a ce que l'on mérite (même si c'est de la politique fiction pour
l'instant !?)
Jdeclef 03/03/2023 14h06
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