samedi 4 mars 2023

Si nos responsables de corps constitués régaliens se hasardent à dire ce qu’ils pensent ouvertement c’est que vraiment le pays part à vau l’eau et que notre président devrait en tenir compte mais hélas semblant incurable croyant tout savoir défaut inhérent à tous nos présidents passés depuis de décennies élus voir réélus par les Français devenus aveugles ou stupides !?


Souveraineté : quand la Marine nationale fait front avec les agriculteurs

En visite au Salon de l’agriculture, le chef d’état-major de la Marine nationale a appelé mercredi à « un réarmement agricole et naval ». Une première.

MERCI A CET AMIRAL DE NOTRE MARINE D’AVOIR PRIS LE RISQUE DE DIRE CE QU’IL PENSE EN BRISANT LA RESERVE DE NOTRE ARMEE APPELEE LA GRANDE MUETTE !?

Comme les agriculteurs, nous sommes des acteurs de la souveraineté et de la sécurité. Comme eux, les marins regardent le ciel en sortant de chez eux, et savent que les éléments auront le dernier mot… » Et comme les agriculteurs, l'amiral Pierre Vandier contemple l'avenir avec inquiétude : rarement la sécurité alimentaire mondiale aura été autant menacée. Dans une période de bouleversements voyant se multiplier les crises – sanitaire, militaire, climatique –, le chef d'état-major de la Marine nationale a fait, pour la première fois dans l'histoire, une visite remarquée au Salon de l'agriculture, à l'invitation du Club Demeter, un puissant think tank explorant les dimensions stratégiques du secteur agricole.

Un déplacement particulièrement symbolique, à l'heure où la France, comme l'Europe, pourtant des puissances agricoles, voient leur dépendance alimentaire à l'égard de l'extérieur se creuser dans certains secteurs. À l'heure, surtout, où leurs promesses de souveraineté se heurtent aux politiques choisies : le verdissement prôné par la stratégie européenne « farm to fork » (qui vise à réduire de moitié l'usage de pesticides et de 20 % celui d'engrais d'ici à 2030, et à passer 25 % des terres en bio) devrait se traduire, selon différentes études d'impact, par une baisse sensible des rendements (de 10 % à 20 %) et une montée en flèche des importations. « Depuis le début de ce siècle, la planète compte deux milliards d'habitants supplémentaires. Les besoins ont explosé », calcule Sébastien Abis, le directeur du Club Demeter. « La Chine, l'Inde et l'Indonésie doivent à elles seules nourrir trois milliards d'habitants. Comme elles, la Russie, la Turquie, le Maroc réarment leur agriculture », alors qu'un nombre très restreint de pays sont en capacité de produire assez de céréales pour alimenter des pans de continents entiers, structurellement dépendants. « Les passages maritimes seront déterminants pour la sécurité », poursuit-il.

Salon de l'agriculture : l'inextricable situation de l'agriculture française

L'illusion d'un monde sûr

Et « le réveil face au réel » pourrait être douloureux, prévient l'amiral Vandier, dressant devant le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau un lucide état des lieux. « Depuis la fin de la guerre froide », résume-t-il, l'Occident aura vécu dans une « double illusion ». La première, celle que le commerce mondial et les interdépendances qu'il induit empêcheraient les conflits, a été balayée par la patte de l'ours russe, que ses liens gaziers avec l'Europe n'ont pas su retenir. La seconde, celle que « le désarmement serait porteur de paix et que les conflits se résoudraient d'eux-mêmes par absence d'armes », a été écrasée par les chars russes déboulant en Ukraine… Ravageant au passage des cultures indispensables à la stabilité mondiale.

On a beaucoup parlé, l'été dernier, du risque de famines que faisait peser dans de nombreux pays l'arrêt brutal des exportations ukrainiennes, une superpuissance agricole qui fournit 12 % du blé et 16 % du maïs mondial. On sait moins à quelles conditions les exportations ont repris… détaillées par Antoine Buisson, directeur général du négoce en Ukraine du géant de l'agroalimentaire Soufflet (racheté par la coopérative InVivo), et conseiller au commerce extérieur de la France. « Quatre-vingt-quinze pour cent des exportations mondiales passent par la voie maritime », rappelle-t-il. Face au risque, un corridor maritime humanitaire a pu, après le blocage des ports, être rétabli.

Mais il ne permet d'acheminer que 50 % des grains destinés à l'export… Le reste passant sur des barges le long des fleuves et rivières, ou par le rail. Mais pour un seul bateau cargo de type Panamax, capable de transporter 60 000 tonnes de grains, il faut « une trentaine de trains, avec un document d'export pour chaque wagon. En Ukraine et en Roumanie, les écartements d'essieux étaient différents, il a fallu les changer. » Ces couloirs terrestres ont, certes, permis d'éviter une crise majeure, mais au prix de pollutions, de congestions et de retards considérables, et d'une explosion des coûts (logistiques, d'assurance, de fertilisation, de séchage des grains…) quasiment insoutenable pour les agriculteurs ukrainiens : les pertes du secteur sont évaluées, pour la seule année 2022, à plus de 30 milliards.

Nouveaux conflits maritimes

On aurait tort, prévient l'amiral Vandier, d'imaginer que la crise n'est que conjoncturelle, et cantonnée aux seules exportations partant de la mer Noire. Dans ce nouveau monde bouleversé, dans lequel l'Occident « a perdu sa domination de l'espace maritime, les espaces communs deviennent des lieux de compétition et de contestation, que ce soit en mer, dans l'espace, ou dans l'espace numérique », alerte le chef d'état-major. Pour asseoir leur domination sur ces nouveaux espaces, de nombreux pays ont relancé leur armement naval : « La Chine a mis en service son troisième porte-avions. En Algérie, en Egypte, en Turquie, le taux de croissance de l'armement naval dépasse 50 % sur une décennie », détaille le militaire. « Ces investissements considérables dépassent les besoins de sécurité des pays. La probabilité, aujourd'hui, de croiser une frégate chinoise ou russe à la sortie du port de Marseille est élevée », prévient-il. « La mise en place de stratégies assumées de remise en cause du droit, de politique du fait accompli ou de provocations calculées augmente le risque d'incidents et de confrontations aux conséquences imprévisibles. Le combat naval de haute intensité redevient une hypothèse possible, voire probable », alertait d'ailleurs récemment un rapport du Centre d'études stratégiques de la Marine.

La France, face à cette nouvelle menace, ne dispose – en théorie, d'ailleurs – que d'une quinzaine de frégates dites de premier rang. « Une trentaine de navires de commerce ont été touchés dans les conflits récents, et 750 millions de personnes vivent dans des pays dépendant de 50 % à 100 % de la Russie ou de l'Ukraine pour se nourrir, et pour lesquels la mer est la seule voie de communication », s'inquiète-t-il. Leur sécurité alimentaire n'est pas garantie à long terme… Pas plus que ne le sont les ressources halieutiques mondiales, les pêches illégales se multipliant dans des zones mal, voire pas du tout, surveillées. Qui empêchera l'accaparement de ces ressources par des régimes autoritaires et déterminés ? En 1794, alors que la Révolution avait compromis les récoltes, la marine française avait dû livrer un combat désespéré contre la flotte anglaise au large de Brest, pour assurer le passage de 170 vaisseaux arrivant d'Amérique chargés de blé. « L'alimentation a toujours été un sujet géopolitique », martèle l'amiral Vandier.

De la ferme à la fourchette… ou à la famine ?

Absence de stratégie

Et la France, puissance agricole (avec un bénéfice net à l'export de plus de 11 milliards l'an dernier), mais de plus en plus dépendante des importations pour de nombreuses productions (fruits, légumes, volailles, poissons…), dépend elle aussi de ces routes maritimes, qui acheminent 72 % de ses importations. « La stratégie de Vladimir Poutine est simple : réinvestir les sujets énergétiques et alimentaires, que l'on croyait du passé », admet le ministre de l'Agriculture. Avec une très nette longueur d'avance sur l'Europe, qui peine encore à définir une stratégie pour faire face aux nouveaux enjeux et menaces d'un paysage géopolitique totalement bouleversé. Plus tôt dans la journée, Marc Fesneau a présenté un plan de 200 millions d'euros sur sept ans pour « renforcer la souveraineté française » dans la filière fruits et légumes, une enveloppe essentiellement dédiée à la recherche d'alternatives pour faire face aux nouvelles interdictions de produits phytosanitaires. Et le chercheur Cyrille Coutansais, du Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM), de conclure, un brin désabusé : « Souvent, les chiffres et la réalité du monde sont sous nos yeux, mais on ne sait pas, ou on ne veut pas les lire. »

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On ne peut pas s'étonner quand on a un président qui se disperse ne sait pas où il va et qui procrastine en bavardant à tous ceux qui veulent encore l'écouter mais ne pas l'entendre et qui en vienne à se moquer de lui mais comme il n'a aucun amour propre étouffé pas son ego démesuré car en plus élu et réélu par des Français perdus ou déboussolés pas majoritaires mais assez présents en nombre du fait de cette V eme république monarchique obsolète et ce système électoral qui ne profite qu’à ceux en place depuis des décennies car les Français sans imaginations ne savent plus choisir et changer leurs classes politiques plus que médiocres en reconduisant les mêmes !?

Alors quand on voit un haut responsable d’un de nos corps régaliens la défense notre armée et donc Amiral de notre Marine se risquer de donner son avis sur la politique de la France et surtout sur notre président c’est encore un faible espoir de changement dans la mentalité ou l’attitude des Français endormis depuis 40 ans dans leur petit confort facile alors que la guerre par procuration de cette Europe (presque) unie Russo Ukrainienne est là près de nos frontières ce qui est çà une réalité !?

Et qu’on a un avantage dans nos pays libres et démocratiques de pouvoir dire ce que l’on pense comme cet amiral pas borné mais réfléchissant plus loin que le nez de nos dirigeants ne faisant que de la politique politicienne il ne faut pas gâcher notre liberté d’expression et autres que l’on érode au profit de quelques poignées de politiciens élus et réélus jusqu’au plus haut de l’état car 2027 c’est encore loin avec un président qui heureusement ne pourra se représenter !?

(Mais attention une constitution cela ce change on a vu avec la Russie et son dictateur ?!)

Jdeclef 04/03/2023 10h27

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