Coignard
– Réforme des retraites : la victoire à la Pyrrhus de LR
CHRONIQUE. Ils
ont réussi à boucler l’examen du texte de loi au Sénat, et d’autres exploits
encore. Mais attention : encore un succès et ils sont perdus !
PITOYABLE CACACOPHONIE DES DEPUTES QUI
COMPOSE LE PARLEMENT DE CETTE ASSEMBLEE NATIONALE QUI NE SE BATTENT QUE POUR
CONSERVER LEUR PLACES ET AVANTAGES CAR LA FRANCE ET LES FRANCAIS LAMBDA ILS S’EN
FICHENT CAR C’EST EUX QUI LES ONT ELUS COMME DES NAIFS !?
Encore une victoire comme celle-là et il
serait complètement défait. » Plutarque cite ainsi l'analyse que Pyrrhus Ier,
roi d'Épire, faisait de son succès militaire contre les Romains. Les dirigeants
de LR ont toutes les raisons de nourrir les mêmes craintes après l'adoption du
texte sur les retraites par le Sénat, samedi soir, à 23 h 30.
« C'est notre réforme, nous l'avons modifiée. C'est notre texte que nous
allons voter », lançait Bruno Retailleau, président des sénateurs LR,
juste avant le scrutin.
Pour parvenir à ce résultat dans les temps – le gong aurait sonné hier
dimanche à minuit –, le gouvernement a actionné vendredi l'article 44.3 de
la Constitution, qui permet d'écarter les amendements auxquels il n'est pas
favorable. Bruno Retailleau a donc dû renoncer à durcir le texte sur les
régimes spéciaux, lui qui voulait défaire la « clause du grand-père »
et accélérer la convergence avec les autres systèmes de retraite. Un sacrifice
consenti de bonne grâce : l'adoption de la réforme des retraites, en temps
et en heure, rehausse la stature du Sénat et de sa majorité de droite.
Un bref instant plaisir
L'instant plaisir, pour les dirigeants LR, est d'autant plus à savourer
qu'il risque de ne pas durer longtemps. Derrière les déclarations et les
sourires de circonstance, chacun pense à la suite. Et la suite ressemble à un
chemin d'épines.
Si la commission mixte paritaire (CMP) qui doit parvenir à une harmonisation
entre Assemblée nationale et Sénat réussit à s'entendre, ce qui est probable,
le texte issu de cette négociation devra être voté, jeudi, par les deux
assemblées. C'est alors qu'au Palais-Bourbon, le vernis de la droite risque de
craquer. Le « frondeur » Aurélien Pradié et son petit noyau de
fidèles ne semblent pas prêts à en démordre dans leur surenchère. Ses collègues
plus expérimentés ont du mal à garder leur calme, face à ce que l'un d'eux
qualifie de cynisme carriériste, citant au passage Sganarelle dans le Dom
Juan de Molière : « Un grand seigneur méchant homme est une
terrible chose. » Pour brouiller un peu plus les lignes, les députés
proches de Laurent Wauquiez ne montraient guère d'allant pour suivre les
consignes du patron du parti, qui veut pourtant le propulser à la
présidentielle ! Celui-ci ne désarme pas et convoque le général de
Gaulle dans une tribune dans le JDD, ce dimanche, pour appeler
l'ensemble de ses troupes à approuver cette réforme.
Réforme des retraites : un bras d'honneur qui en cache
d'autresMais le compte n'y est pas forcément, et l'autorité
des grands chefs de la droite risque de partir en lambeaux. LR, dans ce cas,
sera étiqueté parti ingouvernable, et incapable de tenir sa parole.
C'est le grand tort d'Élisabeth Borne, qui a cru ses dirigeants capables de
contenir leurs troupes et a choisi de négocier avec eux, et avec eux seulement.
Au cas où les députés récalcitrants ne rentrent pas dans le rang, les
défections de droite seront une mauvaise nouvelle pour l'exécutif… mais surtout
pour la droite elle-même ! Pire encore : l'hypothèse contraire ne lui
est guère plus favorable : les accusations de collaboration, en son sein
même, seront portées sans retenue dès le lendemain par les ambitieux de tout
poil. Et ils ne manquent pas…
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Victoire à la PYRRHUS (ou pour ceux qui
ne connaissent pas cette expression) qui couterait bien plus cher que ce
qu'elle qui rapporterait aux républicains LR devenu un parti peu nombreux usé
donc marginal pour survivre dans une majorité relative du pouvoir macronien en
place pour faire passer sa réforme des retraites kafkaïenne ou tous ses députés
politiciens de tous bords passent leur temps à se compter pour conserver leurs
places et avantages divers si lucratifs !?
Ce sont les français lambda surtout ceux
de classes petites ou moyennes qui subissent cette cacophonie de mauvais
théâtre de boulevard politique organisé par des trublions patentés en plus mal
élevés Mélenchonistes de LFI/NUPES ou autres marginaux avec une extrême droite
Lepeniste qui compte les points s’enfermant dans une respectabilité de façade
en ne jetant pas de l’huile sur le feu espérant que leur heure sonnera !?
D’autres se recommande de de GAULLE
qu’ils n’ont même pas connu et disparu depuis +de 50 ans qui s’il voyait cette
Vème république qu’il a créée serait désespéré de voir ce que la France est
devenue !?
Justement la faute des Français qui ont
mis au pouvoir F.MITTERAND après des décennies de cette droite parce qu’il leur
a donné la retraite à 60 ans et donc qui l’ont élu et réélu avec ses deux
septennats ratés et après depuis on ne s’en est pas remis même avec les
quinquennats depuis les 35 ans suivant et avec ce jeune président bon chic bon
genre qu’on a aussi élu et réélu ?!
Les Français sont d’incurables mauvais
électeurs qui ne savent PAS choisir leurs dirigeants et pour leurs retraites
ils se retrouvent presque à la case départ et pitoyables dans notre France qui
va si mal dans un monde instable!?
Seule peut être une dissolution
gouvernementale pourrait amorcer un changement mais seuls les députés
d'opposition et ceux LR ou le président pourraient le faire mais il ne faut pas
rêver ils préfèrent garder leur place sur les bancs de cette assemblée devenue
cirque ou tous aboient !?
Jdeclef 13/03/2023 12h33
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