Militants
antibassines : le choix de la violence ?!
REPORTAGE.
En guerre contre les retenues d’eau et l’« agrobusiness » en général,
ces activistes se sont mis à dos le monde agricole, alliés compris.
TOUT EST BON POUR MANIFESTER EN FRANCE CONTRE
LES GOUVERNEMENTS EN PLACE DE TOUS BORDS MAIS QUAND NOS DIRIGEANTS N'ARRIVENT
PLUS A CONTROLER VOIRE ERADIQUER DES VIOLENCES DE TOUT ORDRE OU DELINQUANCE
DIVERSE C’EST GRAVE POUR NOTRE SIMPLE VIE QOTIDIENNE ET NOTRE SECURITE ?!
Malaise. Acteur historique de la
désobéissance civile non violente, la Confédération paysanne soutient l'organisation
de la manifestation des 25 et 26 mars, mais chez elle aussi, le malaise monte. «
Je suis complètement d'accord pour dire que ça risque de mal finir »,
admet sans ambages son porte-parole, Nicolas Girod. Le 27 février, il a été
giflé au Salon de l'agriculture par deux personnes justifiant leur geste par
les actions soutenues par la Confédération dans le Marais poitevin contre les
retenues d'eau. Il a porté plainte. « Il y a des méthodes d'action, chez
Soulèvements de la terre, qui ne sont pas les nôtres, avoue-t-il. On
est sur un fil, y compris chez nous, en interne. Nous avons choisi d'en faire
nos alliés momentanés. C'est catastrophique de dire cela, mais la violence
paie. Regardez les Gilets jaunes… »
Le porte-parole de la Confédération tend la perche aux
pouvoirs publics. « Il faut des gens pour discuter au lendemain des
manifestations. La Confédération l'a fait à
Notre-Dame-des-Landes, elle est prête à le faire sur les bassines. Les Soulèvements
de la terre ne négocieront pas. »
Sur ce point au moins, Pierre Venteau tombe d'accord avec la
Confédération. « Ils ne veulent pas discuter. Ils se désintéressent du fond
du dossier. » Anticapitalistes, décroissants, révolutionnaires, les
zadistes sont passés sans transition de l'aéroport aux retenues d'eau, perçues
comme un levier pour attaquer « le système » - sans considération pour
leurs avantages, comme l'engagement des agriculteurs, en contrepartie, à
réduire de 70 % les pompages en été.
Idéal révolutionnaire. Au sud de la
Vendée voisine, pour préserver la nappe, vingt retenues similaires ont été
construites ces quinze dernières années. « Certains agriculteurs n'étaient
pas du tout partants parce que cela les faisait basculer dans une gestion collective
de l'eau, se souvient le représentant local de la Fédération nature
environnement (FNE), Yves Le Quellec, pourtant autrefois réticent. Grâce
aux retenues, les prélèvements ont été réduits de moitié dans la nappe en été,
et son niveau est aujourd'hui supérieur de un à deux mètres ! Cela s'est
accompagné d'un vrai processus de gestion collective : les irriguants ont
appris à se discipliner, les surfaces de maïs ont reculé de 13 % et les
assolements se diversifient. On voit plus de légumineuses, d'oléagineux… Il y a
encore des progrès à faire, mais la mutation est engagée », juge-t-il,
conscient de tenir un discours minoritaire au sein de la mouvance écolo. Cela
l'énerve. « On ne s'improvise pas expert de la gestion de l'eau, et
beaucoup de gens s'expriment sans percevoir toute cette complexité. Le juge de
paix, ce sont les résultats d'une politique. En Sud Vendée, la nappe va mieux.
» Un constat devenu, dans l'hystérie médiatique, totalement inaudible. «
Tout le monde se focalise sur l'outil technique, mais c'est l'ensemble du
système qu'il faut regarder. On ne s'en sortira pas sans que chacun abandonne
ses idées reçues. »
Les antibassines n'en ont pas la moindre intention : ils
s'opposent. Aux retenues d'eau, comme à toute activité jugée « non conforme » à
leur idéal révolutionnaire. « Comme le moto-cross », soupire Boris
Labrousse. Président du club d'Aubusson (Creuse), il organise chaque année à
l'automne, depuis 2000, une course d'endurance, l'En'duo. L'édition 2022 a été
sabotée. « Le balisage a été enlevé sur plusieurs kilomètres, des pilotes
se sont perdus. Certains ont été retrouvés en hypothermie. Nous ne sommes pas
passés loin de la catastrophe. » L'enquête est en cours, mais Boris
Labrousse se dit convaincu que des écologistes radicaux sont à l'origine de ce
sabotage. Il pointe une population de néoruraux en croissance rapide sur le
plateau des Millevaches, avec des idées très arrêtées sur l'environnement. «
Une centaine de fichés S dans le secteur, qui dit mieux ? » ironise Jouany
Chatoux, agriculteur à Gentioux-Pigerolles, commune où l'En'duo a été saboté.
Selon lui, la base arrière des antibassines est ici, à trois heures de route de
Sainte-Soline. Un point de vue partagé par Boris Labrousse. « À l'école
primaire de Felletin, raconte-t-il, quand on a demandé à une élève
quelle était la profession de son père, elle a répondu qu'il était zadiste. »«
Le profil type, explique Jouany Chatoux, est un jeune, en rupture
avec un milieu aisé, anticapitaliste radical. Vingt-cinq vaches, pour eux,
c'est déjà trop ! Je suis en bio, je fais de la vente directe, du circuit
court, et pourtant je suis une cible à abattre. »
Deux visages. Leur grand frère
spirituel serait Julien Coupat. Tarnac est à vingt-cinq minutes de route de
Gentioux-Pigerolles. « Fils d'un médecin et d'une cadre supérieure de chez
Sanofi mais antisystème, opposé à la propriété privée mais propriétaire d'une
belle maison sur le plateau », résume Jouany Chatoux. La conférence sur
l'art de saboter un pipeline du 27 mars est coorganisée par La Fabrique,
éditeur d'Andreas Malm en France, mais aussi de Coupat.
Selon plusieurs sources, le renseignement territorial et la
Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) surveillent attentivement
ce petit monde, qui inquiète désormais certains élus locaux. « Nous sommes
en présence d'un phénomène de colonisation », dénonce Michel Moine, maire
d'Aubusson (ex-PS), qui décrit une mouvance à deux visages. Côté face, on
trouve des associatifs écologistes, « très professionnels dans le montage
de dossiers et la quête de subventions publiques », souligne le maire. Ils
s'impliquent volontiers dans la vie politique locale. Pas besoin d'en forcer
les portes : sur le plateau de Millevaches, constituer des listes pour les
municipales dans les petites communes relève du tour de force, et toutes les
bonnes volontés sont les bienvenues. Leur vitrine est le Syndicat de la
montagne limousine (qui n'a pas souhaité commenter). Côté pile, dénonce l'élu,
les mêmes « s'éloignent des principes de la République. Ils ont déjà fait
une croix sur le droit de propriété, inscrit dans la Déclaration des droits de
l'homme ». Exaspérés par le soutien que leur accordent certains élus, Michel
Moine et sa majorité municipale ont demandé en novembre dernier la dissolution
de leur intercommunalité, Creuse Grand Sud.
Irréparable. « Les entrepreneurs
forestiers reçoivent des menaces, dénonce Jouany Chatoux. S'ils
laissent leurs équipements sur le terrain la nuit, ils s'exposent à des
sabotages. On vit l'équivalent de la lutte antibassine en permanence. Si le
plateau de Millevaches est un des endroits les plus préservés de France, c'est
parce que nos ancêtres n'ont pas fait n'importe quoi. Mais ces gens débarquent
et nous font la leçon. Où allons-nous ? »
Peut-être vers l'irréparable. À
Notre-Dame-des-Landes, les zadistes se heurtaient aux cols blancs de la
Direction générale de l'aviation civile et à la préfecture de Loire-Atlantique,
rodée au maintien de l'ordre. Cette fois, c'est une grande partie du monde
agricole qu'ils entraînent sur le terrain de la violence. « Les gendarmes
en viennent à nous suggérer de nous défendre nous-mêmes ! s'exclame
un éleveur. Ce ne sont pas les fusils de chasse qui manquent. Ça va
déraper, tôt ou tard. »
Même LE POINT un hebdo d’information libre ou je publie depuis
15 ans des commentaires chaque jour (sauf quand je suis en vacances) censure de
plus en plus les internautes qui dénoncent les dérives de notre société et
notre monde malade et nos gouvernements de tous bords d’hier et d’aujourd’hui
et ses leaders politiques ainsi que nos dirigeants souvent hors sols car petits
bourgeois bienpensant donneur de leçons pratiquant le politiquement incorrect hypocrite !?
Nous rejouant un scenario qui nous a mené à nos dernières guerres
mondiales solutions employées mais pas nouvelles par ces politiciens de tous
bords que nous avons élus et réélus par nous certains Français naïfs encore
nombreux !
Donc les violences manifestations diverses urbaines ou
autres de plus en plus nombreuses que l’on voit se dérouler au fil des jours et
semaines depuis 2018 et encore maintenant ne sont pas liées qu’à cette réforme
des retraites qui a servi de détonateur syndicaliste mais bien pour tout ce qui
ne va pas dans la vie quotidienne des Français et ce gouvernement macronien n’est
que la suite des précédents depuis 40 ans qui ne nous protège pas et gouverne
comme on le faisait sous l’ancien régime monarchique ou impérial passé malgré
cette Vème république gaullienne usée et obsolète qui ne fait plus ce que les
Français désirent ce qui les poussent à essayer de faire leurs lois avec la violence
à tout va induite !?
Car les Français lambda ont de moins en moins de culture historique
qu’ils ont oublié ou mal appris dans nos écoles ou notre éducation nationale d’état
orientée par des ministres de l’enseignement médiocres qui se succèdent comme la
mauvaise saison !?
Mais c’est eux qui votent ces citoyens lambda les élisant et
réélisant les mêmes ne chassant pas qui choisir pour diriger notre pays la France
qui régresse !?
(Svp Mr les modérateurs du Point ne censurer pas ?!)
(Car cela n'empêche rien !?)
Jdeclef 16/03/2023 11h00
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