Emmanuel
Macron en Afrique : une visite en terrain miné ( échec assuré !?)
Le
président français se rend en Afrique centrale pour une tournée de quatre
jours, durant laquelle il visitera quatre pays, sur fond de rejet de la
France.
DE TOUTE FACON CE PRESIDENT N’A AUCUN
AMOUR PROPRE IL DEDAIGNE DEJA LES FRANÇAIS LAMBDA ALORS LES PEUPLES AFRICAINS C’EST
PIRE MAIS LES POPULATIONS AUTOCTONES LUI RENDENT BIEN EN CHOISISANT LA RUSSIE VAGNERIENNE !?
CAR CES POPULATIONS SONT FACILES À
MANOEUVRER PAR DES MERCENAIRES A POIGNE OU AUTRES DICTATEURS ET NOTRE PRESIDENT
TROP JEUNE N’A PAS CONNU LA COLONISATION FRANCAISE ET SA DECOLONISATION !?
La visite aurait pu être une respiration bienvenue. Quelques jours de
dépaysement total et de climat équatorial pour oublier les tracas parisiens et les
grèves contre la réforme des retraites. Mais en ce moment, pour Emmanuel Macron,
le terrain paraît encore plus miné en Afrique que dans un cortège de la CGT. Expulsée
du Mali et de Centrafrique, sur le reculoir partout ailleurs, notamment au
Burkina, la France se retrouve plus que jamais contestée sur le continent. La
contagion contre l'Hexagone menace de s'étendre au Tchad et au Niger, tandis
que les puissances impérialistes, de la Russie à la Chine en passant par la
Turquie, gagnent en présence et en influence. Rarement, les relations entre
l'Afrique et la France n'ont paru si tourmentées.
Pourquoi l'Afrique repousse la France
C'est dans ce contexte instable que le président entame une tournée officielle
dans quatre pays d'Afrique centrale qu'il n'avait jamais visités jusqu'alors, à
partir de mercredi jusqu'à dimanche. Pour son second mandat, le locataire de
l'Élysée souhaite mettre « l'accent tonique » sur cette zone
stratégique du continent. Le chef de l'État se rendra dans certains pays
symboles de la Françafrique, le Gabon des Bongo et le Congo de Sassou-Nguesso,
un message difficile à accepter pour les sociétés civiles africaines qu'il
affectionne. Un passage par la République démocratique du Congo et l'Angola est
également au programme. La présidence a choisi de mettre en avant des
thématiques consensuelles comme la défense de l'environnement avec le One
Forest Summit qui se réunit pour la première fois à Libreville, conformément à
ce qui avait été annoncé lors de la COP27. La formation à l'agriculture, la
francophonie, la mémoire et la culture seront les autres fils rouges de ce
déplacement.
COP27 : les pays développés rattrapés par le
« réel »
Depuis le discours de Ouagadougou en 2017, Emmanuel Macron cherche le bon
ton pour impulser un nouveau partenariat avec l'Afrique. Devant les étudiants
de la capitale du Burkina Faso, le jeune président fraîchement investi et
désireux d'imposer sa marque avait déclaré : « il n'y a plus de
politique africaine de la France ». Des mots « toujours d'actualité »,
a-t-il expliqué lundi 27 février lors d'un discours à l'Élysée,
« mais plus suffisants face aux bouleversements et aux transformations
profondes que nous avons vécus ces dernières années ».
Cette prise de parole déclenchée quelques jours avant la visite a surpris à
Paris comme en Afrique. Pourquoi ne pas s'adresser directement aux Africains
sur leur sol ? Pour plus de « solennité », répond Emmanuel
Macron. Pas de tirades lyriques et enflammées ni d'emphases, mais plutôt la
volonté de poser un cadre, de donner à voir une « posture plus claire de
modestie, d'écoute et d'ambition ». Faire profil bas, en somme, sachant
que dans ce contexte si inflammable, chaque mot peut provoquer un incident
diplomatique ou dégrader encore un peu plus l'image de la France sur le
continent. Vantant une « terre d'optimisme et de volontarisme »,
celui qui fut stagiaire à l'ambassade de France au Nigeria durant ses études à
l'ENA a plaidé pour « une nouvelle relation, équilibrée, réciproque et
responsable » et à ne plus considérer le continent africain comme un
« pré carré » français ou comme un « terrain de
compétition » entre puissances en visant à plusieurs reprises les milices
russes de Wagner, ce « groupe de mercenaires criminels ».
« Comme toujours avec Emmanuel Macron, les paroles sont bien dites,
l'orientation est bonne. Mais il faut juger dans les actes », commente un
acteur du dossier présent lors du discours du président.
Afrique-France : vers un « nouveau modèle de
partenariat » ?
Le chef de l'État est resté très évasif sur le sujet qui fâche, la question
sécuritaire et militaire, considérant toutefois que la France n'avait plus à se
comporter comme le gendarme de l'Afrique. « Il y a une déception à l'égard
de la France. Et il y a une déception parce qu'on a peut-être trop laissé
croire que nous étions seuls à régler en totalité la question du
terrorisme », a-t-il évalué. L'heure est désormais à la
« coconstruction », à la réduction des effectifs français au profit
des armées nationales et à la transformation des bases. La « stratégie de
surexposition » doit progressivement s'effacer au profit d'une
« stratégie de second rideau », telle que mise en place notamment au
Niger, argue-t-on à l'Élysée. Emmanuel Macron n'a ni évoqué l'échec de
l'opération Barkhane ni détaillé les moyens alloués au déploiement de ce
nouveau partenariat militaire. « Il a dit que les opérations extérieures,
c'est fini. La France ne peut plus être en première ligne, elle est
désormais “en appui”. Car Emmanuel Macron a compris que la France faisant le
gendarme pendant que les autres font du business, c'est un mauvais deal pour
Paris », décrypte Antoine Glaser, journaliste et écrivain, spécialiste de
l'Afrique, auteur du livre Le Piège africain de Macron – Du continent à
l'Hexagone, avec Pascal Airault.
Françafrique, franc CFA…
Reste une question : la France a-t-elle encore les moyens de faire
subsister un soft power en Afrique ? Réaffirmant qu'il n'éprouvait
« aucune nostalgie » de la Françafrique, Emmanuel Macron doit encore
donner à voir les contours du nouveau système qu'il entend promouvoir, sur les
deux continents. « Nous réussirons ce nouveau partenariat si nous assumons
la part d'africanité de la France », a-t-il considéré, appelant à
« renforcer l'envie d'Afrique en France ». Le président a rappelé
qu'il était prêt symboliquement à la fin du franc CFA. Une bonne chose, selon
le philosophe et écrivain Achille Mbembe, auteur d'un rapport
en 2021 sur la refondation des rapports entre l'Afrique et la France.
« Emmanuel Macron est au milieu du gué. Il vit la fin d'un système
agonisant qui refuse en quelque sorte de mourir – la Françafrique –, sans avoir
encore atteint l'autre rivage. L'une des raisons, c'est la faiblesse des forces
africaines elles-mêmes », expose celui qui vient de publier La
Communauté terrestre, qui regrette une « défaite intellectuelle,
morale et politique » de la France en Afrique. « Le président propose
un dialogue alors que les Africains se rebiffent, parce qu'ils ont peur d'être
manipulés ! Ils pensent que le président n'est pas sincère, mais sans
donner d'alternative. Préfèrent-ils les coups d'État militaires ? La
violence djihadiste ? Les troisièmes mandats, les successions de
père en fils ? »
Ce voyage en Afrique centrale ne suffira sans doute pas à inverser la
tendance. Peu reconnu pour son action en matière environnementale sur le sol
national, Emmanuel Macron cherchera à renforcer son leadership international
sur ce sujet lors du One Forest Summit à Libreville, centré sur la protection
de la biodiversité et la lutte contre la déforestation. « Le changement
climatique est un défi commun », veut croire le président. Il aura à cœur,
dans ses interventions, de valoriser son « récit » des relations
internationales, appelant à sortir du clivage entre un « Nord supposément
occidental » et un « Sud global ». Sur le plan économique, tout
en se disant désireux de « sortir de la logique de rente » vis-à-vis
de l'Afrique, le président entend « défendre les intérêts » de la
France en soignant les réseaux, diversifiant les partenariats économiques et
accompagnant l'entrepreneuriat africain avec de nouvelles coopérations. Sur le
plan culturel, Emmanuel Macron entend approfondir son travail de restitution du
patrimoine africain des œuvres. Une loi-cadre sur le sujet est d'ailleurs en
préparation.
« Le président a remis en question beaucoup de tabous français.
L'horizon est tracé, reste à mettre tout cela en œuvre, à susciter l'adhésion.
C'est un travail d'Hercule », concède le philosophe Achille Mbembe, qui a
l'oreille d'Emmanuel Macron. De son côté, Mamadou Diouf, directeur de
l'Institut d'études africaines à l'université Columbia de New York, juge plus
sévèrement la politique africaine d'Emmanuel Macron. « Les autorités
françaises doivent respecter les positions des Africains et cesser de les
traiter en sujets politiques immatures dont elles doivent prendre soin. Elles
doivent prêter attention aux mutations profondes du continent, à une jeunesse
qui, progressivement, se débarrasse des oripeaux d'un passé d'inégalité, de
domination et de soumission à la règle métropolitaine. »
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Mais en fait qu'est ce qui marche dans sa
politique internationale et nationale il faut vraiment se poser la question
pour nous peuple lambda qui l'avons élu et réélu!?
Certains disent est ce que c'est la
France dont les africains ne veulent plus ou Mr MACRON donneur de leçons dont
ils ne veulent plus subir mais les deux mon général ils veulent assumer leurs indépendances
acquises depuis + de 60 ans très logique en fait ?!
Mais non de non ! Que notre président s'occupe
de la France au lieu de porter sa bonne parole hypocrite creuse sans effet dans
d'autres pays qui ne l'écoutent même plus!?
Mais la réalité c'est que pour la
gestion de la France et de son peuple il ne sait pas faire ou ne veut pas le
faire ce qui est plus grave !?
Ce Monsieur petit bourgeois donneurs de
leçons bienpensant qui dédaigne le peuple lambda vient de passer dans la catégorie
de certains de nos présidents inutiles passés de cette vieille Vème république obsolète
monarchique !?
Ce ne serait pas trop grave si notre
monde n’était pas devenu si instable et dangereux pour notre sécurité que notre
président traite avec légèreté car n’étant pas du même monde que les Français
subissent chaque jour car lui « tourne en rond comme un chien perdu après
sa queue » ne sachant quoi faire ou aller dans sa gouvernance « de l’a
peu près » improductive car il a trop de pouvoir qu’il utilise mal et
quand il le fait !?
Et 2027 est encore loin pour en changer pour
espérer avoir un(e) remplaçant(e) qui soit plus dynamique courageux fonceur prenant
des décisions fermes utiles à tous les Français (voire changer nos institutions
poussiéreuses de cette Vème république usée et nos élections inefficaces !?)
C'est cela la réalité il faut y penser avant qu'il ne
soit trop tard !?
Dur de faire comprendre cela aux Français lambda !?
Jdeclef 01/03/2023 13h39
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