Réforme
des retraites : les syndicats veulent « casser la baraque » le
7 mars
Réunie
jeudi, l’intersyndicale espère un vaste mouvement de mobilisation contre la
réforme des retraites le 7 mars pour « mettre la France à
l’arrêt ».
CE SONT
LES MANIFESTANTS ET FRANCAIS QUI SUBIRONT SES NUISANCES DANS NOS SERVICES
PUBLICS MAIS ILS EN ONT L’HABITUDE LES GREVES A REPETITIONS SONT L’ADN DU PEUPLE
QUI N’A QUE CA POUR SE DEFENDRE !?
(Moi qui
suis retraité depuis 2006 car âgé je n’ai pas souvenir d’avoir connu des
mandatures calmes sans mouvements sociaux sous n’importe quels gouvernements de
tous bords !)
Massif », « inédit », « inoubliable »… Les
superlatifs ne manquent pas dans les rangs de l'intersyndicale, réunie
jeudi 2 mars à La Ricamarie (Loire), qui a appelé à « casser la
baraque » lors de la mobilisation du 7 mars, en mettant la France
« à l'arrêt » par la grève.
« On est uni et le 7 mars on met la France à l'arrêt », a
résumé Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT. « Cela
passe par une mobilisation inédite le 7 mars, je compte sur vous pour
casser la baraque et que ce soit inoubliable. » « Il faut que le
mouvement du 7 mars soit massif », a fait écho François Hommeril,
président confédéral de la CFE-CGC. « Pas de grève par procuration »,
a renchéri le secrétaire général de FO Frédéric Souillot.
Grève
du 7 mars : quelles perturbations faut-il prévoir ?
Les ténors de l'intersyndicale avaient fait le déplacement à La Ricamarie, haut
lieu historique de la lutte sociale des mineurs, en périphérie de Saint-Étienne,
pour un débat devant des centaines de personnes. Et après cette date, quelle
suite pour le mouvement ? C'est ce que se demandaient déjà quelques
personnes dans l'audience. « On prendra la décision en fonction de ce qui
se passera le 7 mars », a répondu Marylise Léon. « Avant de se
dire “c'est quoi la prochaine date ?”, c'est quoi la réponse du
gouvernement ? », a-t-elle temporisé.
« On veut la généralisation des grèves et non la grève générale »
La CGT et Solidaires ont déjà appelé à une grève reconductible. « Nous,
on pense qu'il faut continuer après le 7 », a tranché le secrétaire
général de la CGT Philippe Martinez. « On veut la généralisation des
grèves et non la grève générale », a-t-il expliqué. « Il faut qu'il y
ait un maximum de monde qui ne travaille pas le 7 mars… Mais il faut aussi
qu'il y ait des commerçants qui soutiennent, des artisans, des petits
patrons », a-t-il ajouté.
L'appel à la mobilisation a été accompagné d'une mise en garde de Marylise
Léon. « On sait qu'à un moment le gouvernement fera tout pour retourner
l'opinion publique et nous faire passer pour les râleurs qui veulent bloquer la
France », a-t-elle prévenu. « C'est à eux de prendre leurs
responsabilités et de nous répondre en retirant la réforme »,
estime-t-elle.
« Les sept plaies d'Égypte,
c'est nous »
Pendant 2 h 30, les syndicats ont fustigé une réforme des
retraites « idéologique » et incompréhensible, devant un public
acquis à la cause. Déjà largement commentés, les propos du porte-parole du
gouvernement Olivier Véran, selon lesquels mettre « la France à l'arrêt
“serait” prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole ou
sanitaire », n'ont pas manqué de faire réagir.
Réforme
des retraites : syndicats et partis, les liaisons tumultueuses
« C'est fort de café qu'un ministre de la République accuse les
syndicats, donc vous, de la pandémie, de la sécheresse… Quand on en arrive à
ça, alors qu'on a démarré en disant “c'est une réforme de justice sociale”,
c'est qu'ils rament », a lancé Philippe Martinez, provoquant l'hilarité du
public. « Depuis hier, on sait que les sept plaies d'Égypte, c'est
nous », a observé pince-sans-rire Frédéric Souillot, le patron de Force
ouvrière.
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On y est habitué à ces mouvements d'arrière-garde
de ses syndicats dont la puissance a régressé depuis la fin de la dernière
guerre et de 1968 et ses 30 glorieuses des années 1970 !?
Que certains n’ont même pas connus !?
Les salariés ont de moins en moins de
moyens financiers pour se permettre de perdre des journées de travail avec une
inflation grandissante alors qu'ils voient augmenter le prix des denrées
alimentaires dans leur super marchés qui font peu d'effort pour ne pas en répercuter
l’effet de cette inflation sur les prix tout comme le cout des énergies
obligatoires électricité et gaz ou pétrole qui malgré de pseudo bouclier
tarifaire pour diminuer les poids de ses hausses ne diminue pas assez celles-ci
surtout pour les plus pauvres et aussi classes dites moyennes qui ont tendance
à ce rejoindre dans la difficulté à les subir !?
Car ces manifestations de mécontentements
qui cristallisent sur cette réforme des retraites ne concernent que l’avenir
pas le présent ou il faut se nourrir et simplement vivre correctement ce qui devient
de plus en plus des problèmes si les salaires ne suivent pas cette inflation et
le pouvoir d’achat de tous en place car ce gouvernement macronien ce réfugiant derrière
le fait qu’il ne peut agir et que c’est au patronat des entreprises à rehausser
les salaires de ses employés !?
Un cercle vicieux qui en fait arrange
bien nos dirigeants et notre président bourgeois en tète bavard dédaignant le
peuple « ces gens de peu » soulant bienpensant donneur de leçons qu’il
n’a pas à appliquer à lui-même ou à sa clique de politiciens en plus élus et
réélus par ces Français qui ne savent plus à quel saint se vouer !?
Ma fille 42 ans dégoutée salariée en CDI
m’a dit que de toute façon elle ne profitera pas de sa retraite car n’y croyant
pas et qui dit : « je n’ai pas voté pour Macron pour ses 2
quinquennats car je n’y jamais cru à ce politicien du même moule que ses prédécesseurs » !?
Jdeclef 04/03/2023 13h14LP
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