samedi 25 mars 2023

Le président est perdu ne sachant que faire mais il s’en fiche étant là jusqu’en 2027 tant pis pour les Français qui l’ont réélu et les autres qui ne l’ont pas fait !? (Presque un ersatz de démocrature qui ne veut pas dire son nom !?)

 

LETTRE DU PALAIS. Ministres comme parlementaires phosphorent sur l'après-réforme des retraites, redoutant de possibles dérapages dans les cortèges de manifestants.  

Notre président a tout raté depuis 2017 et maintenant en 2023 a attisé le trouble qui couvait comme des braises d’un feu qui ne demandait qu’à se rallumer !?

Le ministre en vue s'enfonce dans son canapé, pianote nerveusement sur son téléphone. Il est 16 heures passées ce jeudi 23 mars, jour de la neuvième mobilisation de l'intersyndicale contre la réforme des retraites, la première depuis le déclenchement du 49.3 à l'Assemblée et le rejet, de justesse, de la motion de censure transpartisane contre le gouvernement.

Au lendemain de l'intervention d'Emmanuel Macron à la télévision, les cortèges s'élançaient un peu partout dans les grandes villes et du côté de la place de la Bastille à Paris, à quelques encablures du 7e arrondissement, le quartier des ministères. Les premières images et remontées ne font pas de doute : la contestation reprend de la vigueur, le climat se tend. 

« C'est chaud, put*** », lâche ce membre du gouvernement, visiblement surpris. La mobilisation dans sa propre circonscription est comparable à celle des premières journées de manifestations, en janvier. « Heureusement que les renseignements territoriaux tablaient sur un chiffre entre 600 000 et 800 000... En fait, ce sera plus d'un million. C'est un net rebond », grimace-t-il.

« 30 000 zozos »

Un total de 1,08 million de manifestants, dont 119 000 à Paris, selon le décompte du ministère de l'Intérieur. Et 3,5 millions selon la CGT, dont 800 000 dans la capitale. La deuxième journée la plus importante depuis le début du mouvement, a souligné Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. Pouvait-il en être autrement ?

Le 49.3 a attisé la colère, le président, en se montrant inflexible, a raté sa cible et se retrouve de plus en plus rejeté. Selon un sondage Odoxa-Backbone réalisé pour Le Figaro, plus des trois quarts des Français interrogés n'ont pas été convaincus par sa prise de parole, soit le pire niveau de toutes ses interventions. Et le soutien à la rue progresse, avec 67 % des sondés qui disent vouloir que le mouvement se poursuive, soit dix points de plus en deux semaines.

Emmanuel Macron, de l'isolement à l'impuissance

Pourtant, ces derniers jours, Emmanuel Macron avait noté auprès de ses proches que les manifestations sauvages et parfois violentes étaient plus que résiduelles. « Cela représente tout au plus 30 000 zozos sur l'ensemble du territoire. Soit uniquement des étudiants et des inactifs agités par Louis Boyard [député Insoumis, NDLR] », minimisait son entourage, tablant sur un épuisement de la contestation et une volonté d'ordre dans l'opinion.

Qui dit radicalisation dit essoufflement du mouvement... « La majorité des Français ne veut pas subir la violence, note-t-on dans l'entourage du chef de l'État. On va continuer à s'adresser à ceux qui veulent toujours vivre en République. » Après tout, l'économie continue de fonctionner et c'est là le plus important. « Ils veulent nous mettre à genou, mais il faut bien constater que c'est loin d'être le cas. Les bus, les trams et les trains fonctionnent, les écoles sont ouvertes », pointe-t-on dans la garde rapprochée du président. 

« Pas de sortie qui se dessine »

« Honnêtement, je m'attendais à ce qu'il y ait plus de monde, je pensais qu'il y aurait un effet 49.3 », dédramatise un député Renaissance proche de l'Élysée. « La colère va s'atténuer parce que son temps fait son office, et les manifestations aussi », phosphore l'élu, sûr de son fait. « Faut laisser passer, il n'y a rien à faire », acquiesce une autre figure du Palais-Bourbon. Attendre, donc... Et « faire le dos rond », selon un habitué de l'Élysée. 

Emmanuel Macron était accaparé par un conseil européen à Bruxelles, ce vendredi. Il doit recevoir son homologue du Costa Rica en fin de journée, pour un dîner de travail. Dans la foulée, le président est attendu au Stade de France, pour assister au match de football contre les Pays-Bas, première rencontre en vue des qualifications pour l'Euro.
Jérôme Fourquet : « Le point de crispation s'appelle Macron »Le début de semaine devait être marqué par la réception du roi britannique Charles III. Un dîner d'État était prévu lundi soir au Château de Versailles en présence d'une centaine d'invités triés sur le volet. Un symbole potentiellement inflammable, en plein conflit social. Plusieurs proches d'Emmanuel Macron ont bataillé en coulisses, depuis plusieurs jours, pour rapatrier ces agapes à l'Élysée. La présidence a finalement annulé, vendredi matin, la visite du monarque, reportée à des temps plus paisibles.

Le président veut profiter du délai d'attente qu'il a fixé à son camp et aux Français pour doser et préparer la suite. Il a chargé sa Première ministre de bâtir, sous trois semaines à un mois, un programme de gouvernement et de construire l'élargissement de la majorité. 

« Pendant ce temps-là, les choses sont suspendues », indique un ministre. « À part retirer la réforme, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour apaiser les choses ? Rien », évacue un parlementaire. « Il n'y a pas de sortie qui se dessine pour l'instant », confirme un stratège. 

« Un gros lapin »

Un constat partagé par les élus invités à la table de Bruno Le Maire, jeudi, à la mi-journée. Une petite vingtaine de parlementaires de la majorité – la « team BLM », s'amuse un député qui n'en est pas – ont traversé la Seine en navette fluviale pour un déjeuner de crise à Bercy. Le puissant ministre de l'Économie a voulu convaincre ses invités que, non, le mandat n'était pas voué à l'échec.

École, logement, lycée professionnel, Europe... Le « moment retraites » a été trop sacralisé, il faut maintenant se retrousser les manches et obtenir des victoires concrètes, ressouder la majorité, mettre l'accent sur les services publics. « Bruno a passé son temps à se jeter des fleurs, mais on l'aime comme ça ! » raconte un participant qui le soutient.

Au cours de la discussion, le risque de débordements dans les cortèges a surgi. « S'il y a un incident, l'édifice serait encore plus fragilisé. Mais nous avons un excellent ministre de l'Intérieur », a rassuré le patron de Bercy, dont le nom circule régulièrement pour Matignon. S'il soutient la Première ministre, Bruno Le Maire ne sous-estime pas, hors micro, la nécessité d'un remaniement d'ampleur.

Emmanuel Macron, le scepticisme jusque dans son campAu point de remplacer Élisabeth Borne ? « Si c'est la m****, on bouge, si ça retombe, on garde la Première ministre », estime un ministre de premier plan. De plus en plus d'élus de la majorité appellent à davantage d'incarnation politique sur les sujets clés pour les Français, comme celui de l'éducation et de l'écologie. « Jean-Michel Blanquer avait eu au moins le mérite de cranter le retour aux fondamentaux et à l'autorité, il était au moins populaire auprès des parents », se lamente une députée au sujet des débuts mitigés de Pap Ndiaye rue de Grenelle.   

À terme, « le président est condamné à sortir un gros lapin de son chapeau », juge l'un de ses intimes. Reste à « voir quel est le kairos », dit-on au Château. Les week-ends sont souvent propices, pour Emmanuel Macron, aux consultations informelles et discussions tous azimuts. Il devrait cette fois-ci partir à la Lanterne avec beaucoup de lecture : ministres comme parlementaires l'abondent de notes pour imaginer les quatre prochaines années... Non sans arrière-pensées personnelles. 

Avec notre président que nous avons élu en 2017 et hélas réélu en 2022 à cause d’un système électoral qui favorise souvent le sortant mais qui ne donne qu’une majorité relative aux élections législatives après avoir donné un résultat à l’élection présidentielle dont le résultat ne représente pas la volonté d’un maximum de Français par un pourcentage nettement inferieur à 50 % qu’il faudrait pour élire un président sans contestation ?!

Une des solutions serait (peut-être) enfin d’en finir avec cette V eme république monarchique usée obsolète et surtout avec son système électoral à 2 tours qui ne représente pas la majorité des Français (enfin ceux qui ont le courage de voter car pas encore résignés comme beaucoup d’autres) en redonnant vraiment le pouvoir aux citoyens de notre pays pas à des poignées de politiciens de tous bords qui ne pensent qu’à eux le président en tête qui se prend pour un monarque (comme d’autres avant lui) à qui on a donné trop de pouvoir !?

« Laisser passer ou plutôt laisser aller »  depuis 2017 ce qu’il fait depuis son élection et réélection en 2022 c’est ce qu’il fait de mieux car il ne sait rien faire d’autre avec ses reformes de retraites 1ere en 2017 avortée et sa 2 eme son cheval de bataille qui l’a jeté à terre par une ruade violente des Français car quand on tire trop sur les rennes d’un cheval il se rebiffe et ce cabre ce qu’a fait cette énième reforme des retraites que nos concitoyens ne veulent pas car alibi en plus arbre voulant cacher la forêt des multiples problèmes sociétaux internes urgents non traités de notre pays sans compter les internationaux !?

Cela fait +40 ans que les Français se font rouler par des politiciens de tous bords sans vergognes ils sont bons publics mais incurables !?

Jdeclef 25/03/2023 11h11LP

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