lundi 6 mars 2023

On n’en n’a pas fini avec l’immigration de noirs africains vers l’Europe s’ils se font jetés comme des chiens de cette AFRIQUE magrébine du nord sous prétexte de racisme exacerbée par ce président Tunisien !?

 

« En situation régulière ou pas, les Noirs ne sont plus en sécurité en Tunisie » ?!

CHRONIQUE. Le sort fait aux Subsahariens après les propos du président Kaïs Saïed est une injure aux droits de l’homme dans toutes leurs expressions, estime l’écrivain Tierno Monénembo.

(« LES NOIRS SONT DES TACHES DIFFICILES À EFFACER ») DANS CERTAINS PAYS TOTALITAIRES HYPER RACISTE PAR DES DICTATEURS OU AUTOCRATES CAR LES HOMMES SONT DIFFERENTS SUR NOTRE TERRE ET CERTAINS NE L’ACCEPTE PAS ET CELA DURE DEPUIS DES MILLENAIRES PAR LEUR COULEUR DE PEAU, CULTURES, OU RELIGIONS, PRINCIPALES TARES OU DEFAUTS DE L’ESPECE HUMAINE ?!

 

Que dira Kaïs Saïed qui fustige « les hordes de Noirs venues du Sud pour répandre la délinquance en Tunisie et démolir son identité arabo-musulmane » quand les racistes les plus extrêmes en Europe stigmatiseront de la même façon les Tunisiens en les accusant d'envahir le Vieux Continent « pour manger le pain de ses enfants, violer ses femmes, poser des bombes dans ses dancings et sur ses plages, remplacer le bikini par le tchador et le Code civil par la charia » ? L'immigration a vraiment bon dos. Elle est devenue le prétexte idéal que trouvent les xénophobes de tous bords pour donner libre cours à leur haine dévastatrice. Elle est le rideau de fumée derrière lequel les racistes refoulés déversent leur fiel quitte à réveiller les vieux démons et, pour parodier Brel, à rallumer les anciens volcans que l'on croyait éteints. Elle est devenue l'espace où les politiciens aux petits pieds puisent les idées qui alimentent leur funeste carrière. Il n'y a plus de doute que la mode est aux idées d'extrême droite. Le pouvoir à portée de main pour Marine Le Pen en France, conquis récemment pour Giorgia Meloni en Italie, conquis puis perdu (temporairement ?) pour Donald Trump aux États-Unis ou Jair Bolsonaro au Brésil en sont l'illustration. Le déboulé de Kaïs Saïed est la preuve que plus aucun continent n'est épargné. Et croyez-moi : le dernier venu n'est pas le plus mou de la bande, bien au contraire !

« Grand remplacement : comment le président tunisien a entaché l'image de son pays

Ségrégation raciale officialisée

Ce que les Noirs subsahariens subissent en ce moment en Tunisie fait penser à Scènes de chasse en Bavière, le fameux film de Fleischmann où l'on voit un pauvre zig, victime des préjugés de tout un village, tenter désespérément d'échapper à la vindicte populaire. Ne nous voilons pas la face, disons les choses telles qu'elles sont : ce qui se passe en ce moment en Tunisie ne se limite plus à une simple question d'immigration clandestine, c'est devenu un scandaleux problème de ségrégation raciale. Qu'ils soient en situation régulière ou pas, les Noirs ne sont plus en sécurité en Tunisie. Faut-il rappeler ici qu'une partie des Tunisiens est noire même si leur invisibilité donne l'impression d'un pays seulement « arabe et musulman » ?

Pour Tierno Monénembo, « ce qui se passe en ce moment en Tunisie ne se limite plus à une simple question d'immigration clandestine, c'est devenu un scandaleux problème de ségrégation raciale. Qu'ils soient en situation régulière ou pas, les Noirs ne sont plus en sécurité en Tunisie. Faut-il rappeler ici qu’une partie des Tunisiens est noire même si leur invisibilité donne l’impression d’un pays seulement “arabe et musulman” ? » © SEYDOU DIALLO / AFP

Les témoignages de tous les rapatriés concordent : hommes ou femmes, vieillards ou enfants, personne n'échappe aux exactions en cours. Les traitements qu'ils ont subis relèvent d'un autre âge : injures à caractère sciemment raciste, arrestations arbitraires, expulsions de leurs domiciles, jets de pierres, crachats au visage. Le délit de faciès est devenu la norme. On vous traite selon votre couleur de peau. Certains se sont vu refuser l'accès aux transports publics, parfois même aux épiceries et aux restaurants. Aussi cette Guinéenne et ses deux enfants sont-ils restés terrés trois jours, la peur au ventre, sans boire et sans manger.

Le pire, c'est que ça n'a pas l'air de beaucoup déranger ces grands prêtres des droits de l'homme qui auraient sans doute poussé des cris d'orfraie si ce mini-pogrom avait eu lieu à Paris ou à Londres. De quoi pointer du doigt les biais autour de ces questions de racisme et de ségrégation.

« Le grand remplacement », version Tunisie

Des propos indignes d'un homme d'État

Question : Comment réagirait-on à Bizerte ou à Sousse si des Tunisiens même illégaux subissaient le même sort en Allemagne ou en France ? C'est beau de s'abriter derrière le sacro-saint principe de la souveraineté nationale, mais il est coutume que cette souveraineté, même dans la délicate question de l'immigration clandestine, s'exerce selon les normes, c'est-à-dire dans la dignité et dans la retenue. Ce n'est assurément pas le cas. Les propos excessifs de Kaïs Saïed ont des relents de mesquinerie et de haine. Ils incitent à la violence et à la discrimination. Ce ne sont pas les propos d'un homme d'État. Ce sont ceux d'un politicard en campagne. Si l'immigration clandestine est préoccupante de par les actes criminels qui l'accompagnent souvent, notamment du côté des passeurs, elle demeure un phénomène mondial à combattre dans le respect minimal des droits de l'homme. La Tunisie n'est pas la seule à la subir ni à la nourrir, d'ailleurs. Il arrive aussi, pour rester sur le Maghreb, à l'Algérie ou au Maroc d'expulser des Subsahariens, mais pas comme ça, pas avec une telle animosité ! Simple question de compétence ou, peut-être, de dignité !

Tunisie : Kaïs Saïed s'en prend violemment aux migrants subsahariens

Que de regrets pour une Tunisie qui était emblématique

Il y a peu, je donnais dans ces mêmes colonnes une chronique intitulée « Sublime Tunisie » dans laquelle j'exprimais mon estime et mon admiration pour ce « petit Poucet » du Maghreb. J'y vantais les mérites de son premier président, Habib Bourguiba, cet autocrate éclairé que j'ai violemment critiqué dans mes années de jeunesse, mais qui, je le reconnais aujourd'hui, a favorisé l'instruction, façonné une élite moderne et attribué à la Tunisie un sort fortement envié aussi bien en Afrique que dans le monde arabe. J'y faisais aussi l'éloge de la révolution du 17 décembre 2010, le point de départ du fameux Printemps arabe. J'étais émerveillé par cette société fluide qui, après avoir sans heurt intégré les islamistes du parti Ennahdha dans le circuit démocratique, s'octroyait un président régulièrement élu qui ne venait pas du sérail. Un homme tout propre, tout neuf, un brillant universitaire, qui plus est ! D'évidence, la personnalité la mieux indiquée, pensais-je, pour piloter cette nouvelle Tunisie réconciliée avec elle-même et remise sur les rails par l'une des révolutions les plus originales, les plus séduisantes de notre époque. Emporté par mon enthousiasme, je concluais par ces mots qui témoignaient amplement de ma confiance et en l'homme et en l'avenir de son pays : « Bon vent, président Saïd ! » Autant de faits qui permettent de mesurer l'étendue et l'amplitude de notre déception, voire de notre horreur aujourd'hui.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Ce nouveau président tunisien est un dictateur borné et raciste mais ce qu'il faut souligner c'est que ces habitants de ce continent africain sont en majorité noirs et y vivent ou naissent dans ce continent depuis que notre monde et ses continents existe si c'est la couleur de leur peau qui gêne les Tunisiens qui sont eux aussi des africains (basané mais blanc en fait) ces peuples magrébins ne leur en déplaisent depuis des siècles !?

En FRANCE et en Europe on se plaint d'avoir une immigration d'africains noirs importante (et autres) mais aussi de ces pays du Maghreb intolérant revanchard envers les vilains colonisateurs blancs notamment Français de l'ex AOF/AEF dite France Afrique qui avaient réduit les noirs depuis NAPOLEON et avant en esclavages depuis longtemps jusqu’à l’empire Napoléonien ce que les arabes on fait aussi on a tendance à l'oublier depuis bien avant !?

Le problème avec cette immigration galopante c'est qu'elle date depuis le IXX eme siècle et ses empires coloniaux européens et ses pays devenus indépendants qu’on traine comme des boulets !?

Et ses AFRICAINS magrébins jouent aux grands donneurs de leçons envers les européens et Français colonisateurs qui souffrent encore de cette immigration car trop importante africaine et nord-africaine !?

Il faut que les Tunisiens prennent conscience que tous ces peuples vivants en Afrique ou nés sur ce continent sont de fait des Africains quel que soit leur couleur de peau et que les noirs en sont majoritaires en nombre ce qui est normal !?

Pour la Tunisie il faut encore qu’elle se débarrasse de son dictateur comme ils l’ont déjà fait dans le passé !?

Désolé de le dire mais ces trois pays principaux de ce Maghreb ALGERIE TUNISIE MAROC sont les plus trublions de ce continent africains depuis leurs indépendances et les décolonisations européennes de tous les pays africains depuis datant de + 60 ans en moyenne !?

(Mais les USA pratiquaient la ségrégation raciale jusque dans les années 60 et l’apartheid justement en AFRIQUE DU SUD !?)

Le monde va toujours aussi mal et cela empire !?

(En espérant SURTOUT que notre président bavard ne s’en mêle pas !?)

Jdeclef 06/03/2023 06/03/2023

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire