Réforme
des retraites : les responsables syndicaux appellent le président Emmanuel
Macron à « consulter le peuple » ?!
Les
opposants au projet de réforme se mobilisent pour une 7e journée, à l’orée
d’une semaine qui pourrait bien voir l’adoption du texte par le Parlement.
LE GOUVERNEMENT JOUE LE
POURISSEMENT VIEILLE METHODE QUI MARCHE SURTOUT EN HYVER C’EST TRISTE MAIS LES
FRANCAIS NE SAVENT PLUS SE DEFENDRE EFFICACEMENT CE SONT DES PERDANTS CAR LE
CHACUN POUR SOI EST DEVENU LA REGLE !?
Les responsables syndicaux ont appelé samedi le président Emmanuel Macron à
« consulter le peuple » sur la réforme des retraites, lors d'un point
presse en amont de la manifestation parisienne contre le projet du
gouvernement.
« Puisqu'il est si sûr de lui, le président de la République, il n'a
qu'à consulter le peuple. On verra la réponse du peuple », a lancé le
secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. « Sans doute il faut
aller vers une consultation citoyenne », a aussi estimé son homologue de
la CFDT, Laurent Berger. « J'implore ceux qui dirigent ce pays de sortir
de cette forme de déni du mouvement social », a-t-il aussi déclaré,
faisant part de la « sidération » des militants face à la fin de
non-recevoir du président de la République.
À l'appel des syndicats, les opposants à la réforme des retraites manifestent
dans tout le pays samedi 11 mars, pour la septième fois depuis le début du
mouvement. Une journée de mobilisation clé à l'approche d'une semaine décisive,
où le gouvernement espère voir la réforme définitivement adoptée après un
parcours parlementaire chaotique. Interrogée sur France Info samedi, la
secrétaire générale ajointe de la CFDT, Marylise Léon, a appelé les Français à
se mobiliser : « C'est la dernière ligne droite […] C'est maintenant
que ça va se jouer », a-t-elle insisté.
« Il faut mobiliser, y compris par le blocage », a de son côté
affirmé sur RMC le secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot,
soulignant que « sur les ronds-points, les zones industrielles, les
équipes sont là et la mobilisation, elle est massive et déterminée ».
Toujours déterminés
Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié samedi, 63 % des Français
approuvent la mobilisation contre la réforme, 54 % soutenant le recours à
la grève et au blocage de certains secteurs. « Je suis toujours très
déterminée, car on a l'expérience des lois passées qui ont ensuite été
abrogées », assurait vendredi Élodie Boussarie, une professeure de
Marseille syndiquée chez SUD, rencontrée lors d'une action de blocage d'un
péage urbain.
De source policière, la participation samedi pourrait atteindre 800 000
à un million de personnes dans les 230 manifestations prévues en
France, dont 70 000 à 100 000 à Paris, où la manifestation
s'élancera à 14 heures de la place de la République vers celle de la
Nation. Samedi marquera la deuxième journée de mobilisation pendant le
week-end, afin de permettre aux salariés d'y participer sans avoir à poser un
jour de grève. Le 11 février, 963 000 personnes étaient descendues
dans la rue selon le ministère de l'Intérieur, et plus de 2,5 millions
selon la CGT.
Réforme des retraites : les syndicats peuvent-ils
mettre la France à l'arrêt ?
Mardi 7 mars, les syndicats avaient une nouvelle fois fait la preuve de
l'opposition très forte au projet de réforme, avec un record de manifestants
(1,28 million de personnes selon le ministère de l'Intérieur, plus de
trois millions selon l'intersyndicale) – sans parvenir à mettre le pays
« à l'arrêt » comme ils en avaient émis le souhait.
Des grèves reconductibles ont été enclenchées ou intensifiées dans plusieurs
secteurs, notamment les trains et le secteur aérien, ainsi que les centrales de
production d'électricité, l'infrastructure gazière ou le ramassage des
poubelles. Mais le trafic est annoncé quasi normal à la RATP samedi sauf sur
les RER A et B.
Colère attisée par le « vote unique » au Sénat
L'opposition à la réforme pourrait être attisée par la « surdité »
de l'exécutif et la tentation d'accélérer le débat parlementaire, ont prévenu
les syndicats. Vendredi, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a dégainé
l'arme constitutionnelle du vote unique au Sénat, face à « l'opposition
méthodique » de la gauche.
Retraites : la gauche sénatoriale, atteinte de
« mélenchonite » ?
La Chambre haute a jusqu'à dimanche minuit pour se prononcer, une commission
mixte paritaire réunissant députés et sénateurs devant se tenir mercredi avant
un vote définitif dans la foulée dans les deux chambres. Mais il semble
incertain que le gouvernement parvienne à trouver une majorité de députés pour
approuver le texte, et il pourrait recourir une nouvelle fois à
l'article 49.3 (adoption sans vote), ce qui le placerait dans une
situation politique périlleuse.
« Qu'est-ce qu'il faut faire de plus pour être entendu ? »
« Le recours au 49.3 pour un projet de loi qui n'aura pas été discuté
serait une forme de blocage démocratique inacceptable », a prévenu mardi
Laurent Berger. Le secrétaire général de la CFDT a regretté vendredi le refus
du président de la République de rencontrer les syndicats, comme ils lui en
avaient fait la demande dans un courrier solennel jeudi. « Triste mépris
des travailleurs et de la démocratie sociale », a-t-il tweeté.
Laurent Berger, et si c'était son heure ?
« Quand des millions de personnes sont dans la rue […], quand il y a
des grèves et qu'en face il n'y a rien, silence, les gens se disent “qu'est-ce
qu'il faut faire de plus pour être entendu ?” », a déploré vendredi
le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.
« On pense qu'il y aura du monde encore très largement dans la rue
parce que la fin de non-recevoir de Macron au courrier de l'intersyndicale, le
fait d'accélérer la procédure de vote au Sénat, ça donne quand même le signe
d'une espèce de fuite en avant de ce gouvernement. On pense que ça va plutôt
attiser la colère qu'autre chose », a commenté auprès de l'AFP Murielle
Guilbert, co-déléguée générale de Solidaires.
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Les syndicalistes que ce soit MARTINEZ
le patron de La CGT (d'ailleurs déjà en préretraite prochaine) ou Laurent
BERGER leader de la CFDT ils croient au père NOËL ce n'est plus la saison
E.MACRON a été réélu jusqu'en 2027 donc à l'abri par l'erreur de certains
Français en nombre assez suffisant car ne pouvant être réélu une 3 eme fois n'a
rien à perdre !?
Quant aux syndicats bloquer le pays il
faudrait que les français lambda suivent mais beaucoup ne le pourront pas déjà
bien touchés par cette inflation et l'augmentation des denrées alimentaires ils
faut bien qu'ils nourrissent leurs familles et savaient bien que la réforme des
retraites avortée « aux points » du président à cause de la COVID
reviendrait sur le tapis là les Français se sont fait piéger bêtement en le
réélisant en lui ouvrant une nouvelle porte car ne sachant pas voter pour des
dirigeants et gouvernements qui les protègent et soient de leur monde et
surtout pas de celui des donneurs de leçons bienpensant hypocrites !?
Donc à moins d'un miracle ils attendrons
64 ans avec moult décisions qui n’amélioreront pas leur vie future et qu'ils ne
se plaignent pas car c'était 65 ans au départ de prévu !?
Si dans le futur les électeurs de tous
bords apprenaient à voter pour des dirigeants qui leur ressemblent cela aura
servi à quelle que chose !
Qu'ils se souviennent que c'est
MITTERRAND qui les bien roulé pour se faire élire et qu'ils ont réélu en plus
malgré des septennats ratés avec ces 60 ans d’âge ce départ (car on était
habitué à 65 ans !) Moi qui aie connu çà je m'en souviens je n'en croyais pas
mes oreilles j'en ai profité mais là je comprends ceux que l'on remet à la case
départ de 64 ans après 62 ans espérés pour certains déjà usés c'est de la
malhonnêteté gouvernementale !?
Les Français ont un défaut depuis 40 ans
ne pas savoir choisir leurs politiciens et donc leurs dirigeants et
gouvernements en 2023 ils paient l'addition avec la macronie c'est pitoyable
pauvre France et Français si naïfs !?
Jdeclef 11/03/2023 15h49
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