dimanche 5 mars 2023

Nos gouvernements de tous bords qui nous ressemblent sont notre faiblesse parmi les principaux de nos défauts trop nombreux alors tant pis on a ce que l’on mérite !?

 

Guerre en Ukraine : « L’aveuglement des spécialistes était stupéfiant »

ENTRETIEN. L’historien Stéphane Audoin-Rouzeau s’étonne de notre aveuglement collectif, il y a bientôt un an, face à l’imminence de l’invasion russe.

A FORCE DE CROIRE ET D’ATTENDRE L’ACTION DE NOS DIRIGEANTS ET LEURS GOUVERNEMENTS ELUS ET REELUS ON VOIT LEUR INCAPACITE FLAGRANTE A DIRIGER ET PROTEGER NOTRE PAYS ET DONC C’EST LES FRANCAIS QUI PAIERONT L’ADDITION QUI AUGMENTE CHAQUE JOUR JUSQU’AU PIRE QUI N’EST PAS ENCORE ARRIVE !?

QUE FAUT-IL AUX FRANÇAIS POUR REAGIR A CETTE COURSE EN AVANT DE NOS ELITES COMME ON LES APPELENT MOT GALVAUDE QU’ILS NE MERITENT PAS !?

Tout indiquait, il y a un an, que la Russie de Vladimir Poutine s'apprêtait à envahir l'Ukraine. Et pourtant, rares sont les personnes à avoir pris au sérieux l'imminence d'un conflit aux portes de l'Europe occidentale. Stéphane Audoin-Rouzeau, historien, qui publie un livre entretien (La Part d'ombre, éditions Les Belles Lettres), coécrit avec Hervé Mazurel, s'étonne de cet aveuglement collectif, qui se prolonge encore aujourd'hui. « La société française est persuadée que ce conflit, qui se déroule à distance, ne l'atteindra pas directement et ne pourra jamais l'atteindre », dit-il au Point.

Le Point : Rares sont les personnes à avoir vu venir la guerre en Ukraine. Et vous ?

Stéphane Audoin-Rouzeau : À partir du moment où le corps de bataille russe s'est massé aux frontières de l'Ukraine, à la fin de l'année 2021, j'ai été persuadé que la Russie attaquerait. Et j'ai été stupéfait de constater que, dans le milieu académique, par exemple, j'étais plutôt le seul de cet avis. Et plus stupéfait encore de voir que tout ce que l'Europe comptait d'experts de la Russie, de diplomates, de spécialistes du renseignement, et bien entendu d'historiens ou de politistes, pensait que celle-ci n'attaquerait pas.

Guerre en Ukraine : avec ceux qui restent dans l'enfer de BakhmoutComment l'expliquer ? Car, enfin, dans l'histoire, on constate rarement qu'une grande puissance militaire a réuni un corps de bataille aux frontières d'un État adverse sans la volonté de s'en servir… Le plus troublant était l'argumentaire généralement invoqué : une attaque russe serait une décision irrationnelle et Poutine ne prendrait donc pas une telle décision. C'est un argument absurde.

Avons-nous fait preuve d'aveuglement collectif ?

Cela me paraît difficilement discutable, et ce sont, hélas, les Ukrainiens qui ont payé le prix de cet aveuglement général. En fait, l'argument de la « rationalité » résonne fortement pour un historien de la Grande Guerre : à l'été 1914 aussi, l'entrée en guerre des grandes puissances européennes les unes contre les autres était parfaitement « irrationnelle », comme la suite l'a montré. Certains pacifistes, quelques années avant l'éclatement du conflit, avaient d'ailleurs souligné cette irrationalité, et avec d'excellents arguments. Seulement, la logique politico-militaire a été la plus forte. La rationalité des temps de guerre est sans rapport avec celle des temps de paix : or tout semble indiquer que Vladimir Poutine s'est inscrit très tôt dans une rationalité de temps de guerre…

Comment vivons-nous le retour de la guerre physique à nos portes, nous qui l'avions évacuée ?

Il faut bien l'admettre : cette « vraie guerre » ne me paraît pas « mordre » vraiment sur la société française, qui semble persuadée que ce conflit, qui se déroule à distance, ne l'atteindra pas directement et ne pourra jamais l'atteindre. C'est notre manière, je crois, de continuer à évacuer la guerre, de refuser son évidence, et sans doute de continuer à nous protéger d'elle. En revanche, en Europe orientale, il en est tout autrement…

Dans l'histoire, la guerre est-elle un état normal ?

Je vous réponds un peu de biais, si vous le permettez. La guerre, on le sait depuis Clausewitz, est un phénomène politique, même si elle n'est pas que cela, bien sûr. Et donc, à moins d'imaginer des sociétés débarrassées du politique – une hypothèse absurde –, je ne vois pas très bien comment on pourrait espérer une éradication complète de l'activité guerrière. Ce qui est très surprenant, du coup, c'est de voir qu'en Europe occidentale nous avions sincèrement pensé avoir réalisé un vieux rêve, déjà très présent au XIXe siècle : celui d'une éradication définitive de la guerre. La construction européenne a beaucoup joué dans la consolidation d'une telle illusion, de même que la disparition de l'obligation militaire pour tous les citoyens de sexe masculin, à la fin des années 1990. Pour ma part, j'ai toujours pensé que la guerre restait à notre horizon d'attente. Nous y sommes.

Les Ukrainiens se sont-ils très vite adaptés ?

Pas d'imposture : je ne me suis pas rendu en Ukraine et je sais d'expérience qu'il y a un écart considérable entre une recherche de terrain rigoureusement conduite et l'information que l'on peut glaner dans les médias. Cela étant dit, tout semble indiquer que la société ukrainienne est, depuis le 24 février, une société qui a massivement accepté la guerre que lui a « offerte » la Russie. Et cela concerne les soldats comme les civils. En ce sens, elle ne me paraît pas très différente, à voir la force avec laquelle se manifeste son patriotisme défensif, des sociétés d'Europe occidentale au début de la Grande Guerre…

Comment fabrique-t-on chez les soldats le consentement à la violence ?

Pourquoi dire qu'on le « fabrique » ? Les combattants, en temps de guerre, sont parfaitement capables de « fabriquer » eux-mêmes ce consentement, c'est-à-dire de se donner des raisons de combattre, de tenir, de supporter la souffrance. Ne sous-estimons pas l'autonomie des acteurs sociaux.

Il semblerait que celui des soldats russes s'étiole. Est-ce un classique chez les envahisseurs ?

En 1914-1918, les Allemands étaient également, objectivement, les envahisseurs. Mais, subjectivement, ils avaient le sentiment de défendre leur pays à distance de ses frontières. En est-il de même avec les soldats russes ? Là encore, je vous dirai que je ne sais pas. D'ailleurs, nous restons relativement peu informés de ce qui se joue exactement sur les lignes de front. Il faudra attendre, et peut-être longtemps, avant d'avoir quelques certitudes…

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S'il avait des spécialistes de l'UKRAINE cela se saurait :

1) Car ils auraient pu éviter cette guerre inutile comme d'autres avant !?

2) Malgré leurs grands yeux satellitaires et grandes oreilles de cette NSA US depuis 2014 avec la Tchétchénie et Géorgie ils ont laissé faire ce dictateur en mal de reconquête de son ancien empire RUSSE de l'ex URSS déchue après la fin de la guerre froide en 1989/91 !?

3) Ils ont continué à regarder sur sa lancée Poutine et l'annexion de la CRIMEE!?

4) La RUSSIE a fini par occuper de fait le DOMBASS ukrainien profitant d'une partie de la population séparatiste ukrainienne russophone !

5) Pour finir par faire de cette agression une guerre avec ces mercenaires Wagner en espérant que le pays tomberait comme un fruit mur mais les ukrainiens se sont défendus avec énergie bien qu'aidé tardivement par l'Europe unie et ces pays (encore libres démocratiques) les USA et son bouclier épouvantail OTAN !?

6) Le résultat actuel c'est que nos dirigeants européens nous rejouent le même scenario qu'en 1939 en recommençant ses guerres et que les Français lambda ne croient pas au pire de cette guerre ou les bombes ne tombent pas (encore) sur leurs tètes !?

7) Car ils ont voulu oublier leur passé et nos guerres Européennes devenues mondiales que l’on enseigne mal dans notre histoire contemporaine et éducation nationale ou la géographie des pays concernés ce qui fait des français la réputation de nuls dans ses 2 matières car la politique de nos dirigeants les a gommées à leur profit car toute vérité n’est pas bonne à dire en politique !?

8) On les dits imprévoyants nos dirigeants de tous bords politique mais c’est pire ils sont nuls et dangereux ne pensant qu’à eux comme bien des Français qui cultivent le chacun pour soi car nous élisons et réélisons des politiciens qui nous ressemble alors tant pis on a ce que l’on mérite !?

9) Attendons que le ciel nous tombe sur la tête en bon gaulois avec nos restrictions inflationnistes qui pèsent sur nos vies !?

10) Ou alors cette guerre russo ukrainienne et un alibi pour nos dirigeants de tous bords qui sert depuis 40 ans pour justifier ce serrage de ceinture et l’assimiler à notre culture historique d’embellie de 1936 (exemple avec les conges payés) qui gênaient les bourgeois et donc en 1939 de nous coller une guerre devenue mondiale d’un dictateur qui a aidé à son accomplissement (c’est presque du copier-coller comme on dit en bureautique informatique associé aux réseaux dit sociaux poubelles qui contribuent à pourrir nos vies quotidiennes via nos smartphones que tout le monde de tout âge possède grâce à internet démocratisé dont les peuples dit évolués libres et démocratiques abusent dont bien sur les Français gogos bon public qui avalent tout ne sont pas les derniers à utiliser en masse car sans garde fous !?)

Jdeclef 05/03/2023 11h29

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