Droits des
femmes : qu’attendent donc Emmanuel et Brigitte Macron ?!
CHRONIQUE.
En matière de lutte contre les féminicides ou d’amélioration de l’égalité
entre hommes et femmes, la France est en retard. Malgré les promesses du couple
présidentiel…
PUISQU’ON EST EN PLEINE RECHERCHE DE
BIEN PENSANTE BIEN QU’HYPOCRITE DONNEUSE DE LECONS A TOUT VA QU’ON AGISSE ET BALAYE
DEVANT NOTRE PORTE EN FRANCE ?!
CAR PLUS D’UN
QUIQUENNAT PASSE ET UN AUTRE ENTAME SUR LE MEME CHEMIN ?!
Trois femmes tuées en trois jours en France par leur propre mari ou
amant – dont l'un, en Gironde, avait pourtant déjà été condamné en 2006, pour
la même raison, à vingt ans de prison… Au total, depuis le début de
l'année, 27 féminicides. Une fois de plus, la patrie des droits de
l'homme semble s'acheminer vers un record annuel de plus
de 120 femmes victimes de leur compagnon.
Comme si rien, décidément, ne pouvait, au pays qui inventa « l'amour
courtois », calmer la violence des hommes et empêcher les
féminicides. Ou comme si nos présidents et nos gouvernements successifs
s'étaient montrés incapables d'éduquer les garçons, de protéger les mères et
les compagnes et de réduire, comme l'a fait l'Espagne, la violence des
« machos ».
Mais qu'en est-il de l'égalité de salaires et de responsabilités ? Emmanuel
Macron l'avait pourtant promis le 17 mars dernier : « La grande
œuvre de mon nouveau quinquennat, si je suis réélu, sera l'égalité
femmes-hommes encore ! »
L'engagement de la première dame
Dans la foulée, Brigitte Macron devait poursuivre la mise en œuvre du
programme annoncé dès 2017 : elle s'engagerait contre le harcèlement des femmes
et entamerait une tournée des établissements scolaires pour « la
libération de la parole » à propos des discriminations.
Six ans après les premiers engagements solennels du couple Macron, la
première dame de France signe d'ailleurs la préface d'un ouvrage de la
première dame d'Islande Eliza Reid – Les Secrets des Sprakkar, ces
femmes qui changent le monde à paraître ce 8 mars : « Stendhal,
rappelle-t-elle, écrit que l'admission des femmes à l'égalité parfaite serait
la marque la plus sûre d'une civilisation et qu'elle doublerait les forces
intellectuelles du genre humain… » Et de conclure : « Nous
voyons bien, hélas, combien les conquêtes sont parfois fragiles.. Chacune
de nous, chacun de nous doit prendre part à ce combat. »
La promesse de la Première ministre
Courageusement, sous les questions acides, voire les quolibets,
Élisabeth Borne a entrepris de le mener. Le 6 juillet 2022, dans son
discours de politique générale devant le Parlement, la nouvelle Première
ministre dédiait son mandat « à toutes les petites filles pour qu'elles
puissent aller au bout de leurs rêves ».
Huit mois après, ce mercredi 8 mars, Journée internationale des droits
des femmes, elle devrait présenter officiellement le plan dont elle
a révélé quelques aspects, en désordre, lundi soir, sous les questions
ironiques ou mordantes des journalistes de France 5 : remboursement par la
Sécurité sociale des protections périodiques réutilisables pour toutes les
jeunes filles, création de 200 pôles spécialisés au sein
des 164 tribunaux judiciaires et des 36 cours d'appel,
raccourcissement à 24 heures au lieu de 7 jours des délais
d'ordonnance de protection immédiate…
Sans compter, bien sûr, une énième présentation de la réforme des
retraites, dont on s'est aperçu, au bout de plusieurs semaines de débats,
qu'elle n'allait pas vraiment améliorer le sort des femmes aux carrières
interrompues par les grossesses et les soins aux enfants. Encore
moins résoudre de criantes inégalités de salaires et de promotion.
« Le grand recul »
Car la pandémie de Covid-19 a provoqué un véritable « bond en
arrière ». Dans un livre édité par la Fondation Jean-Jaurès, Droits
des Femmes : le grand recul ?, Amandine Clavaud, directrice
de l'Observatoire Égalité femmes-hommes, cite le vain appel lancé, voilà
deux ans, par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à un
« cessez-le-feu mondial pour interrompre une horrible flambée de violences
domestiques ».
Elle détaille les premiers résultats de cette crise sanitaire non seulement
en Chine, mais en Europe et en France : « Augmentation des violences
conjugales… Accès à la contraception et droit à l'avortement menacés et
entravés par certains gouvernements conservateurs. »
Confinement : des mesures pour les femmes victimes de
violences conjugalesEn Europe, c'est le cas de la
Pologne, de la Hongrie, de la Roumanie et de la Slovaquie. Mais la France, en
dépit de mouvements féministes comme #MeToo, continue de cumuler les
mauvais résultats. Alors que le maintien à domicile imposé par le
confinement rendait plus difficile, pour les femmes, tout appel au secours, les
services de police français ont enregistré, en 2021, 208 000 victimes
de violences conjugales. Soit 21 % de plus qu'en 2020.
Modèles espagnol et suédois
Une fois de plus, alors, est évoqué le « modèle espagnol ». Il y a
dix-sept ans déjà, le gouvernement du socialiste Felipe Gonzales,
confronté à une flambée des violences familiales, décidait de créer un arsenal
judiciaire et policier spécialement dédié à la lutte contre ce
« fléau national ».
Rien qu'à Madrid, 380 policiers étaient spécialement formés
et volontairement non dotés d'uniformes afin de pouvoir se rendre plus
facilement au domicile des plaignantes. Dans tout le
pays, 107 tribunaux spécialisés étaient créés. Et 25 000
bracelets anti-rapprochement imposés aux coupables… comparés aux
3 000 que la France aurait prétendument distribués. Certes,
toutes ces mesures n'empêchent pas la violence : l'Espagne a
enregistré 48 féminicides l'an dernier. Mais c'est trois fois moins
qu'en France.
Cet échec explique-t-il les colères théâtrales d'Éric Dupond-Moretti et
les scandaleux bras d'honneur qui devraient l'amener à démissionner de son
poste de ministre de la Justice ? Mars 7 mars encore, à
l'Assemblée nationale, interpellé par une élue de la Nupes, Francesca Pasquini,
énumérant « toutes ces Françaises qui n'auraient pas dû mourir », le
garde des Sceaux citait diverses mesures telles que des « ordonnances
de protection » prises sous le mandat d'Emmanuel Macron.
Et de conclure, grandiloquent, en sortant ce chiffre de sa poche :
« Nombre de victimes de féminicides dans ce pays en 2006 :
179 ! » À nous de faire ce
calcul : 47 victimes de moins… en seize ans. Mais cela
ne convainc personne.
Pas plus, hélas, que le catalogue d'Élisabeth Borne. Pour apprendre ce
que devrait être un plan de protection des femmes, il est temps qu'Emmanuel et
Brigitte Macron se rendent en Espagne. Pour les salaires
et responsabilités, il est temps que le président, son gouvernement et son
parti examinent de plus près le tableau des inégalités femmes-hommes
à la française. Et qu'ils se rendent en Suède.
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Je ne sais pas ce qu'attendent les
femmes de Mme MACRON qui obéit à son président de mari car est encore trop de
règle dans notre patriarcat Français encore en place dans notre pays rétrograde
ou l'égalité hommes femmes est encore en pointillée dans notre justice laxiste
avec son code pénal inadapté et pas assez sévère contre le féminicides nouveau
mot que l'on employait pas dans le passé !?
Ce sont des hommes qui dirigent notre
pays car les femmes de cette Veme république n'ont eu droit qu'a ces 2 accessit
de 1ere ministreS inféodées à leur patron représentation flagrante de la
puissance des hommes élus majoritairement jusqu'au plus haut de l'état !?
Que l'on continue à compter le nombre de
femmes subissant ou mourant sous les coups des hommes alors qu'elles les
mettent au monde est une honte pour tous les hommes !?
Les femmes dans notre histoire et notre
monde moderne font aussi bien que les hommes dans tous les domaines grace à
l'éducation qu'elles reçoivent bien mieux pour certaines !?
Et ce qu'elles subissent avilissement
que ce soit religieux ou culturels voire moyenâgeux barbares sont la honte des
hommes !?
Quand on dit cela ça ne plait pas à nos
donneurs de leçons bienpensants on le voit dans les rangs de notre parlement ou
elles sont minoritaires et insultées à qui mieux mieux !?
Jusqu'a la difficulté pour elles de se défendre
quand on les agressent ou porter plainte dans un commissariat !?
MACRON qu'a-t-il fait le président et
ses ministres au pouvoir rien de probant car en France on résume tout à des
coups financiers et moyens insuffisants dans notre société ou la violence est
bien présente et bien sûr aussi envers les femmes !?
Peu ou rien ce n'est pas tout de faire
une journée des femmes pour se donner bonne conscience Mr/Dame il faut agir
envers notre justice laxiste et des peines sévères en sanctionnant les forces
de l'ordre qui ne font pas bien leur travail à l'écoute des femmes nos mères !?
Les hommes se croient les meilleurs
défauts de male borné !
Jdeclef 08/03/2023 15h56
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