Kiosques
attaqués et incendiés : la tristesse et la honte
ÉDITO. Des
journaux ont brûlé, et avec eux les gagne-pains de gens qui travaillent entre
10 et 12 heures par jour. Joli symbole pour la liberté et la justice
sociale.
LA COLERE
ENJANDREE PAR UN PRESIDENT A QUI ON A DONNE TROP DE POUVOIR NE PEUT QU’ABOUTIR
A DES COLERES OU DERAPAGES VIOLENTS QUAND LES FRANCAIS NE VOIENT PAS D’ISSUE A
LEURS RECLAMATIONS ?!
Il y a des jours où la colère le dispute au chagrin. La peine, d'abord, pour
un homme, gérant de kiosque à journaux, qui, nous confie-t-il, n'a pu dormir
que deux heures cette nuit. Son outil de travail se trouve – ou plutôt se
trouvait – près de l'Opéra, à Paris. Une odeur de brûlé, âcre, tenace, s'en
dégage encore. « J'ai à peine dormi, raconte-t-il. Hier soir, je suis
parti à 3 heures, mais il n'y avait rien à faire. Tout est noir. Tout
est cendres. Même les bouteilles d'eau dans le frigo sont noires. »
La marchandise est fichue, le kiosque aussi. Au nom de quelle « justice
sociale » s'en prend-on à un homme qui travaille entre dix et douze heures
par jour, le plus souvent debout, et doit compter sur des amis pour venir tenir
son commerce afin d'aller aux toilettes ? Car, non, il n'y en a
pas dans le kiosque.
12 kiosques pris pour cible à Paris
Voici un travailleur qui ne gagne pas lourd et ne bénéficie pas vraiment
d'un « régime spécial ». Mais il peut attendre longtemps avant que
de grandes consciences sociales ne se soucient de son sort. Il ne l'attend
pas, d'ailleurs. Il nous fait part de sa « grande fatigue physique et
morale ». Durant la crise des Gilets jaunes, son kiosque avait été
vandalisé à trois reprises, « mais jamais quelque chose d'aussi
grave », dit-il.
Dette et réformette
des retraites : la France est-elle devenue folle ?
Au total, douze kiosques ont été pris pour cible à Paris. Vitres cassées, portes
éventrées. Deux, donc, ont été incendiés. Douze commerçants qui devront espérer
que les assurances prennent suffisamment en charge les dégâts, afin de pouvoir
racheter les marchandises (souvenirs, boissons, etc.) qui constituent une part
significative de leur chiffre d'affaires. Douze marchands de journaux qui
auront perdu, quoi qu'il arrive, des revenus, et qui continueront à en perdre
lors de prochaines manifestations, car ils seront fermés. Leurs outils de
travail seront fort heureusement remplacés d'ici à une semaine par la société
Mediakiosk, qui gère les kiosques parisiens, et qui s'active pour les aider.
Mais lors des prochaines manifestations, aucun d'entre eux ne sera rassuré.
Sentinelles de la liberté de la presse
Dans quel pays vit-on pour qu'un marchand de journaux ait d'aussi bonnes
raisons d'avoir peur ? Et dans quelle époque vit-on pour que l'on puisse
brûler des piles de journaux sans que cela émeuve grand monde ? Car les
kiosquiers sont aussi les sentinelles de la liberté de la presse, de la liberté
d'expression. S'attaquer à un kiosque n'est pas anodin. Douze encore moins.
D'autant qu'il y a des précédents.
Retraites : la
débâcle de la raison
Au Point, nous nous souvenons qu'en 2018, après la sortie d'un
numéro sur le président turc Recep Tayyip Erdogan, les partisans de ce dernier
en France avaient menacé des marchands de journaux. Au Pontet, dans le
département de Vaucluse, l'un d'entre eux avait dû retirer l'affiche
représentant notre une sous la pression de manifestants qui promettaient
de « brûler » son kiosque.
Lors des manifestations de Gilets jaunes, des militants
d'ultragauche avaient déjà incendié un kiosque sur les Champs-Élysées.
D'autres avaient été dégradés, ou cassés.
S'habituerait-on ? Le quasi-silence
qui a suivi ces dernières attaques de kiosques à Paris, notamment dans les
sphères politiques et syndicales, est assez terrifiant.
Si le président
reste droit dans ses bottes en ignorant les Français de tous bords par son entêtement
et ne mettant pas de l’eau dans son vin cela ne peut qu’empirer !?
Car les protestations
et manifestations diverses touchent toutes les villes et mêmes régions de province
sur bien de sujets importants autant que différents car les réformes des retraites
n’étaient déjà qu’une bombe à retardement qui ne demandait qu’à éclater et se
rependre dans toute France servant indirectement de détonateurs pour d’autres
problèmes sérieux agréger d’autres manifestants à réagir comme par exemple :
l’affaires des bassines et ses agriculteurs manquant d’eau pour leurs cultures
ou animaux !?
Notre
gouvernement est dépassé en tout et le président n’a rien fait de concret
depuis 2018 malgré des manifestations et grèves déjà présentes dès son 1er
quinquennat n’a pas agi avec ses précédents gouvernements et vient de repasser
le bebe à Mme BORDE sa 1ere ministre servile qui a de la constance de devoir
supporter cela !?
Et bien sûr il a
en plus fait un discours habituel qui n’a fait qu’attiser la colère car s’en est
devenue une vraie des Français après cet échec et rejet massif des français de
cette énième reforme des retraites dont ils ne veulent pas sous cette forme en les
dédaignant pire qu’un monarque de l’ancien régime qui a transformé la France en
champ de bataille nous mettant au banc des pays occidentaux libres démocratiques
internationaux qui ne nous comprennent plus jusqu’à reporter le voyage prévu
des monarques anglais une honte de plus à mettre au débit de notre président !?
Les Français
lambda ne veulent plus baisser la tête car cela fait trop longtemps que nos
dirigeants politiciens médiocres de tous bords se moquent trop ouvertement d’eux depuis
+ 40 ans !?
JDeclef
25/03/2023 12h22
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