Publié le
27/05/2024 à 13h12
Le
président Emmanuel Macron à Dubaï, le 1er décembre 2023. © Thaier Al-Sudani/Reuters
Deux des trois
agences de notation les plus influentes sur les marchés financiers, Fitch Ratings et Moody's, ont
mis à jour leur évaluation de la solvabilité de la dette publique française,
le 26 avril. Cette révision de la note financière de la France a lieu tous
les six mois. Plus de peur que de mal : la France a échappé à une sanction
et les deux agences ont maintenu leurs
notations , ainsi que leurs perspectives, inchangées. Standard & Poor’s
(S & P), considérée comme l’agence la plus influente de toutes,
livrera, quant à elle, son verdict vendredi 31 mai. Avant cette échéance,
L e « en même temps » du
gouvernement n'en finit pas d'agacer. D'un côté, les chiffres alarmants du
déficit public – 5,5 % du PIB en 2023 – et
une croissance plus morne qu'anticipée – 1 % en 2024, selon Bercy –
ont contraint le gouvernement à prendre les choses en main, ou du moins l'ont
incité à dire qu'il allait le faire. « Nous faisons un seul choix :
le rétablissement des finances publiques. […] Il faut refroidir la machine […]
quand on gagne moins, on dépense moins », avait affirmé Bruno Le Maire
dans une interview au Monde ,
le 6 mars.
Au total, Bercy a annoncé
20 milliards d'économies sur le budget de
l'année 2024 et 20 milliards d'euros supplémentaires
devraient être retirés au budget 2025. Mais, dans le même temps, l'État
continue de signer des chèques. Et les montants sont loin d'être
négligeables : 650 millions d'euros d'aide à destination des Ehpad,
3 milliards pour l'Ukraine, 400 millions pour les
agriculteurs , 500 millions pour les hôpitaux, des millions et des
millions d'euros de primes pour les fonctionnaires mobilisés pendant les Jeux
olympiques…
Et le dernier en date :
le chèque pour la Nouvelle-Calédonie, dont le montant n'est pas encore connu.
« Nous sommes un pays où chaque fois qu'il y a un problème, il faut le
régler par une dépense publique ou une norme », souligne le spécialiste
des finances publiques, François Ecalle.
Dette : l'aveuglement
de Macron
« C'est le fameux “en
même temps” », se désespère l'économiste et président du cabinet
Acdefi (Aux commandes de l'économie et de la finance) Marc Touati, qui
estime que, finalement, « il n'y aura pas d'économies ». En
effet, si la première salve de 10 milliards d'euros a été bien
détaillée , le gouvernement n'a pas précisé comment il allait parvenir à
économiser les 10 milliards supplémentaires annoncés début avril. Dans une
interview à L'Express ,
le 22 mai, Emmanuel
Macron n'en a pas dit plus. Le chef de l'État a en
revanche réaffirmé son objectif de « revenir sous les 3 % comme
prévu au niveau européen d'ici à 2027 ».
Jusqu'à 160 milliards
d'économies
La poursuite de cet objectif
nécessiterait pourtant des économies drastiques, mettent en garde de nombreux
économistes, la Cour des comptes et la Commission européenne elle-même.
« Passer de 5,5 % à moins de 3 % en quatre ans, cela nécessite
pratiquement 80 milliards d'euros d'économies », chiffre l'économiste
à l'OFCE Mathieu Plane. « Et ils imaginent que cela n'aura pas d'effet sur
la croissance ? Ce n'est pas possible ! En gros, quand vous faites
10 milliards d'euros d'économies, ça fait 10 milliards d'euros de PIB
en moins. Donc, en intégrant les effets retours sur la croissance, il faudrait
doubler la mise à 160 milliards d'euros », estime-t-il.
Une réserve partagée par la
Commission européenne, qui a estimé que, dans un avis
publié le 15 mai , « les mesures de réduction du déficit annoncées
par le gouvernement […] devraient peser sur la croissance ». Le FMI a
considéré, le 23 mai, qu'en 2027 le déficit public de la France
devrait s'élever à 4,5 % du PIB. Loin, très loin, de l'objectif affiché
par Bercy à 2,9 %.
Déficit
public : le FMI étrille les prévisions gouvernementales en 2027
Le ministère, de son côté,
se défend toujours de toute erreur de calcul. « Sur l'effet récessif, on
ne partage pas du tout cette analyse, répond-on à Bercy. On pense que,
en 2025 et en 2026, il va y avoir un fort rebond en France, une forte dynamique
de croissance. Notre stratégie est claire : on veut bien dépenser, il y
aura des dépenses d'investissement qui vont rester. »
Un argumentaire qui ne
convainc pas l'économiste Marc Touati. « Ils font tout ça pour calmer les
agences de notation mais il n'y a aucune mesure concrète derrière »,
assure-t-il. Quelle que soit la stratégie du gouvernement, les agences américaines
Fitch et Moody's ont, contre toute attente, décidé de maintenir inchangée la
note de la France , le 26 avril dernier. Reste à savoir si
Standard & Poors, qui rendra son verdict le 31 mai, sera du
même avis.
3 101,2 milliards
C'est le montant de la dette publique de la France à la fin de l'année 2023.
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Oui ce président est « un
panier percé » qui fait des chèques en blancs comme on les appelait avant dans
un passé récent datant aussi de ces prédécesseurs non provisionnés car avec une
caisse vide en fait avec l’argent virtuel des Français et d’un pays virtuellement
en faillite tout çà parce que des Français gogos ou n’y comprenant rien lui ont
donné un blanc-seing en lui accordant trop de pouvoir sans vraiment comprendre dans
cette Veme république usée et ruinée qui est comme il a dit de cet OTAN pour
faire le malin bavard mais en fait à appliquer aux finances de la France « en
mort cérébrale » !?
Car on a dépassé les fameux
3000 milliards de notre dette pharaonique à la fin de l’année 2023
irremboursable qui est déjà de 3101,2 milliards et ce n’est pas fini car ce n’est
pas lui qui aura les huissiers à sa porte ou qui fera la queue à la soupe populaire
et çà cela n’a fait qu’augmenter depuis les années 1970 car les fiances de
notre pays était en équilibre !?
Alors que notre président était
Sorti de l' École nationale d'administration en 2004, il devient inspecteur des finances . En 2007, il est nommé rapporteur adjoint de la commission pour la
libération de la croissance française (« commission Attali »). L'année suivante, il
rejoint la banque d'affaires Rothschild & Cie , dont il devient associé-gérant en 2010.On
pouvait supposer mieux pour gérer l’économie financière de notre pays ?!
Donc on peut remercier les Français en 2017 qui l’on élu
ce nouveau dirigeant bon chic bon genre sorti de nulle part mais surtout hyper
bavard s’écoutant parler pour ne rien dire d’utile et bienpensant donneur de
leçons hypocrites qui en plus dédaigne ses français pas de son monde mais qui l’ont
réélu jusqu’en 2027 mais qui en fait a pris la suite de ces prédécesseurs pas
mieux que lui ?!
JDeclef 28/05/2024 13h45
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