Ce que mijote Édouard
Philippe il peut toujours croire au père NOEL avec ces Français qui ne savent
plus choisir ou voter depuis + de 40 ans ?!
LA LETTRE DU
PALAIS. L’aspirant à l’Élysée a entrepris de déjeuner avec
chaque élu de la majorité, par petits groupes. Des rencontres qui
lèvent un coin du voile sur sa stratégie de conquête du pouvoir.
Publié le
10/05/2024 à 11h45, mis à jour le 10/05/2024 à 12h12
Le
maire du Havre Édouard Philippe a décidé de rencontrer les députés de la
majorité (Renaissance, MoDem et son parti, Horizons, confondus) pour des «
moments d'écoute ». © Franck KOBI / MAXPPP /
PHOTOPQR/DNA/MAXPPP
C'est à mi-chemin entre Matignon et
l'Assemblée nationale qu'Édouard Philippe a donné rendez-vous à une quinzaine
de députés de la majorité, ce mardi 7 mai, à l'heure du déjeuner. Pour
l'occasion, une salle de ce restaurant connu du Tout-Paris politique a été
réservée. Ce jour-là, ce sont les élus de grande couronne qui ont été conviés à
sa table. Avant, l'ancien Premier ministre avait invité les parlementaires
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, puis de Normandie.
La
popularité d'Édouard Philippe et de Bruno Le Maire s'érode En ce
7 mai, mentionne un élu autour de la table, Emmanuel Macron souffle sa septième
bougie à l'Élysée. Celui qui brigue sa succession ne relève même pas.
« Ça me redonne une certaine jeunesse que de revoir des parlementaires
avec qui j'ai commencé », esquive-t-il. Européennes, avenir du bloc
central, stratégie pour 2027, progression du RN, menace d'une motion de censure…
Le futur candidat n'élude pourtant aucun sujet, cash. Mais sans dire un mot ni
sur le président ni sur le Premier ministre, Gabriel Attal.
Édouard Philippe le sait : de par son soutien à la majorité et ses pas
de côté encore timorés vis-à-vis du chef de l'État, il devra endosser le
bilan de dix ans de macronisme, le moment venu. Dès lors, comment apparaître
comme un homme neuf, après avoir passé trois années à Matignon
(2017-2020) ? Comment ne pas devenir le chiffon rouge des
anti-Macron ? Faut-il faire perdurer la logique du dépassement politique
ou s'atteler à fédérer la droite, pour recréer le clivage droite-gauche ?
« De la droite conservatrice à la gauche mitterrandienne »
L'ancien juppéiste joue franc-jeu. Pour lui, la principale équation qui se
pose est la suivante : comment exister au-delà de l'électorat d'Emmanuel
Macron ? L'élu a expliqué à ses invités vouloir réunir l'ensemble des
forces républicaines, « de la droite conservatrice à la gauche
mitterrandienne », de quoi rassurer ceux qui le soupçonnaient de vouloir
ressusciter l'UMP. Son calcul est simple : il y a deux places pour le
second tour de la présidentielle, pour trois blocs en place, la prime viendra à
celui qui permet l'union.
Européennes
2024 : Valérie Hayer au défi de résister à « l'esprit de
défaite » « Nous devons mieux définir notre électorat
pour recréer notre espace. Aujourd'hui, les Français sont éparpillés, mais ils
peuvent revoter pour l'espace central, si on donne envie. Les positions ne sont
pas figées car les partis politiques ne sont plus structurants »,
développe Édouard Philippe. À ses yeux, le pays est certes polarisé, mais
les électeurs seraient « liquides », un votant d'Emmanuel Macron
en 2017 serait ainsi prêt à glisser un bulletin Jordan Bardella dans
l'urne le 9 juin prochain pour les européennes. La vie politique
locale et la vie politique nationale se croiseraient de moins en moins, selon
lui, aggravant le malaise démocratique.
Jordan Bardella est poli, je salue l’audace
médiatique, mais les gens vont se rendre compte qu’il est léger.Édouard Philippe
Édouard Philippe veut donc élargir, il n'a pas le choix, mais aussi
travailler à un projet. Pour lui, la défaite dans les urnes
en 2022 aux élections législatives s'explique par le fait que la
majorité ne se serait pas adressée à ses électeurs. « On s'est contenté de
dire pourquoi ce serait pire avec Le Pen ou Mélenchon, pourquoi ce serait mieux
si on poursuivait ensemble. Si on fait la même chose en 2027, c'est le
crash assuré », prévient le fondateur du parti Horizons. Et ne comptez pas
sur lui pour taper sur le Rassemblement national : cette stratégie ne fait
que renforcer le parti à la flamme, selon lui. Quant à Jordan Bardella, encensé par
Emmanuel Macron après les rencontres de Saint-Denis, le maire du Havre juge
pour sa part « qu'il n'a pas le niveau ». « Il est poli, je
salue l'audace médiatique, mais les gens vont se rendre compte qu'il est
léger. »
« Qui pense qu'il y aura une motion de censure ? »
L'ancien chef de gouvernement a lancé un sondage, l'air de rien, au milieu
du repas : « Qui pense qu'il y aura une motion de
censure ? » Avis divergents autour de la table. Édouard Philippe se
dit, lui, convaincu : « Les députés sont prêts à faire dérailler le
train. » Le moment d'examen du prochain budget, à l'automne, sera décisif.
À ce propos, le chantre de « l'ordre dans les comptes et dans la
rue » ne voit pas bien comment le gouvernement pourra rétablir les
finances publiques. « Je ne vois aucune réforme structurante »,
critique-t-il une fois de plus. Une pierre dans le jardin de son rival Bruno Le Maire, qui vise aussi
l'Élysée.
Macron,
l'homme aux 1 000 milliards de dette « Il est fin
dans l'analyse et dans le diagnostic, c'est un boxeur mais pas un puncheur. Il
ne dit rien au hasard », réagit un élu francilien présent au déjeuner.
Reste que pour rassembler « de la droite conservatrice à la gauche
mitterrandienne », comme il dit, Édouard Philippe devra s'imposer et
rallier à son panache un paquet de candidats en devenir, à commencer par ceux
de la majorité.
« On se dirige vers une primaire sauvage », grince un cacique de
Renaissance. Tous ont dans le viseur la prochaine rentrée, après les Jeux
olympiques. « La décantation commencera alors à opérer », anticipe un
ministre. Gérald Darmanin, s'il n'est pas nommé à Matignon, voudra probablement
quitter le gouvernement pour voler de ses propres ailes. Que fera Bruno Le
Maire ? Yaël Braun-Pivet y pense, elle aussi, depuis le perchoir, François
Bayrou caresse, de son côté, toujours l'ambition de se représenter, et Jean Castex n'a pas abandonné l'idée…
Édouard Philippe, devant dans les
sondages, est persuadé qu'il y aura une prime à la connaissance du pays et à la
sincérité, et qu'il peut avoir une longueur d'avance sur ses concurrents.
« C'est le seul qui incarne une forme de crédibilité, qui a une capacité
d'attraction », apprécie un sénateur centriste. « Contrairement aux
autres, toute la vie d'Édouard Philippe est organisée pour 2027 », signale
l'un de ses proches. Suffisant pour créer l'alchimie ?
Si c’est pour reprendre les mêmes
plus nuls les uns que les autres défaut des choix inhérents aux Français lambda
avec celui-ci palot ex 1er ministre de la 1ere heure qui a brillé
par son inaction de toute façon inutile car marionnette macronienne comme d’autres
après lui il devrait s’en dispenser car cela grossira le reste des français
gogos incurables qui devraient s’abstenir car cela correspondrait à ce que mérite
encore « ces Français lambda niais qui sont plus bêtes qu’eux je meurs »
et qui votent déjà mal ou ne savent pas choisir leurs dirigeants !?
Car si ces Français veulent
le changement après lequel ils courent depuis + de 40 ans alors là ils feront
fausse route comme d’habitude dans cette Veme république usée de près de 70 ans
en 2027 pseudo monarchique dirigée par de faux monarques sans couronne qui ne
roulent que pour eux et qui dédaignent ces Français « d’en bas ou de peu »
les considérant pas de leur monde de petits bourgeois pourtant sans envergure pétri
d’orgueil fat mal placé sans idées avec leurs gouvernements issus d’une classe médiocre
d’élus et leurs partis girouettes changeant de nom pour faire du vrai avec du
faux et du neuf et ripolinage et vernis de surface profitant de leurs avantages
et privilèges d’un autre âge ?!
Mais je ne sais pas si je
serais encore de ce monde Français qui se dégrade sans cesse en 2027 mais avec
la société française actuelle si stupide je suis prêt à parier que rien ne
changera même avec un nouveau président et qui aurait le courage de changer cette
REPUBLIQUE usée obsolète et sa constitution en donnant vraiment le pouvoir aux
citoyens Français autrement que par une simple élection présidentielle inefficace
qui donnerait comme d’habitude trop de pouvoir à ce nouveau président pour peut-être
aboutir à un ersatz de démocrature qui fleurissent et se porte bien dans notre
monde instable !?
Jdeclef 10/05/2024 15h43
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